Feel it !




Paroles et musique de Dan Speerschneider
un album pour célébrer la vie ;-)

jeudi 17 mars 2016

 L'invitation :

Du sentiment de manque à la plénitude
Remarquez que ce bol de fruits et légumes, que cette symphonie de formes et de couleurs sont perçus par une absence de tête, un espace vide, transparent, sans forme et sans couleurs, un espace vide sans âge et sans nom, mais un vide conscient d'être conscient, un espace éveillé, dans lequel apparaissent et disparaissent les formes et les couleurs. Entre l'espace vide et ce qu'il contient, entre le sans forme et les formes, nulle séparation.
Bien que le seul geste véritablement spirituel demeure la chose la plus ignorée au monde, il est d’une simplicité enfantine. Il s’agit de l'inversion de la flèche de l’attention à 180 ° vers ce qui perçoit. 

Dans ce retournement de l’attention vers sa propre source, nous découvrons avec stupeur et émerveillement, en amont des pensées et des perceptions, une présence silencieuse et éveillée, sans commencement et sans fin.

Nous réalisons que nous sommes ce que nous cherchons, ici et maintenant, plénitude absolue du je véritable, conscient d'être conscient, vibrant d'une paix inconditionnée. Au cœur de cette révélation directe, l’illusion d’être une personne séparée s'effondre.

Réaliser notre essence non-duelle est paradoxalement d'une simplicité incroyable quand on a l'audace de regarder dans la bonne direction, c'est à dire de cesser de regarder dans une direction particulière et laisser notre nature de regard impersonnel se dévoiler de lui-même. Reconnaître notre vraie nature sans forme et sans âge est d'une simplicité désarmante quand on quitte le vu pour voir vraiment, quand on laisse de côté les croyances pour rester avec les faits qui se présentent. 


L’éveil n’est jamais l’éveil de quelqu’un. Personne ne s'éveille. Ça c'est le fantasme le plus délirant qui soit et le plus éloigné du véritable éveil à notre vraie nature impersonnelle. L’éveil c’est se qui se révèle lorsque l'identification à une entité corps-mental séparée du monde et des autres s'effondre et que tout fantasme de savoir, de vouloir et de libre arbitre personnels se dissolvent.

L’éveil est souvent confondu avec une attitude de détachement sans amour. Mais si les perceptions et le monde apparaissent en moi, le témoin silencieux, sans forme et sans âge, ils apparaissent aussi en tant que moi. Tant que je ne me reconnais pas en toute chose, situation, pensée, émotion, expérience, perception, c’est qu’un sentiment de séparation persiste.

Ainsi, pour que cette révélation gagne le cœur et imprègne de façon harmonieuse notre relation aux autres et au monde, nous devons avoir le courage d’approfondir quotidiennement l’investigation directe de notre véritable nature et remettre en question de façon radicale toutes nos prétentions à savoir ce qui est bien ou mal, juste ou injuste.

Pour que l’éveil à notre vraie nature ne se cristallise point dans un concept et ne devienne une nouvelle prétention, pour que l’éveil se transpose dans votre quotidien de façon concrète et incarnée, je vous propose de redevenir de sincères explorateurs et mettre en jeu tout ce qui semble encore avoir la moindre trace de direction, de défense, de réactivité égotique, de "il faut", de "ce serait mieux que", d'espoir, de conclusion.

Si je vous pose la question épine : « tout irait très bien si seulement » et qu’un élan sincère de compléter cette phrase surgit en vous, c’est que vous prétendez manquer de quelques chose maintenant et que vous validez ce manque apparent par des croyances transparentes. Je vous invite à en devenir conscients et de découvrir au bout d'une exploration directe et radicale, qu’en réalité, ils reposent in fine sur un espace de non savoir qui Lui ne connaît aucun manque.


L'invitation que je partage est donc que, quels que soient notre tension, notre ennui, notre peur, notre fausseté, notre sentiment de manque, notre prétention, si nous les écoutons pleinement, si nous les ressentons pleinement, de façon impersonnelle, ils nous ramènent inéluctablement à la complétude que nous n’avons jamais cessé d’être.

Je vous invite par conséquent à devenir conscients puis, très intimes avec tout ce à quoi vous résistez, même et surtout de vos peurs et de vos désirs les plus inavouables. Le fil d’Ariane étant le ressenti silence. Ressentir est non duel. Vous ne pouvez pas à la fois penser et ressentir la vie. C'est soit l'un soit l'autre. Ressentir, c'est faire l'expérience de l'unité avec ce qui se présente, sans pensées et sans images. C’est simple et direct et nous dépouille de toute prétention à savoir.

Laissons donc aux chercheurs invétérés le fantasme d’un éveil imaginaire et redevenons les joueurs curieux, ludiques et innocents qu’au fond nous n’avons jamais cessé d’être. Nous ne pourrons pas éternellement fuir l’inévitable sentiment d’impuissance. 
  
L'invitation est de nous réaccorder à la réalité telle qu’elle est, de jouer avec sincérité au jeu de révélation qu'est la Vie elle-même.

Pour cela, je propose, en plus d'une investigation traditionnelle sur le Soi, ce que j’appelle des « jeux de révélation », qui sont des processus d’auto-révélation naturels, où nous mettons en jeu nos peurs, nos désirs et nos croyances pour révéler le Soi. Le moindre refus de jouer - c’est à dire de ressentir pleinement ce qui se présente - alimente la souffrance en nous et les conflits dans le monde. 


Je vous invite donc à passer du mode duel, « penser la vie », au mode non duel, « ressentir la vie » par le biais d’expériences directes en lien avec ce qui vous touche.


Tant que nous n’avons pas passé dans l’alambic de l’impuissance nos prétentions à savoir c’est que l’identification à une entité séparée persiste. 

Tant qu’en nous perdure un frisson de pouvoir, de vouloir ou de savoir personnels, c’est que nous jouons encore à nous imaginer séparés de notre véritable nature.
  
 Si nous nous sentons animés d'un goût profond pour la Vérité, l'authentique joueur - celui qui sait qu’il n’y a rien à perdre ni rien à gagner - s'éveille en nous, pour tout mettre en jeu, y compris lui-même. 

Nous prenons alors amoureusement appui sur nos prétentions à savoir et nos sentiments de manque, comme autant de bûches pour raviver le feu de la Présence. 


D’une façon paradoxale, nos résistances se révèlent soudain comme des portes ouvrant sur la complétude de notre véritable nature. 


En « pratiquant » ce « yoga du manque à la plénitude » avec ferveur, nous finissons par reconnaître toute expérience comme une expression de la Conscience Une et impersonnelle que nous sommes, et tomber amoureux de ce qui est.

Amor Fati

NB : Pour ceux qui sont intéressés par un accompagnement individuel non-duel à Paris ou par Skype ou une séance d'accompagnement psycho-corporelle pour laisser éclore les émotions bloquées, veuillez me contacter au 06 63 76 90 81 ou sur mon mail : adnnn1967@gmail.com

Si vous voulez vous inscrire pour les rencontres non duelles (sur la base d'une participation en conscience) qui ont lieu de façon bi-mensuelle à chez moi dans le 19e à Paris, écrivez-moi un sms sur le numéro ci-dessus.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire