Notre nature éveillée est déjà présente
Au-dessus de mes épaules je découvre un espace déjà éveillé, un espace vide, mais conscient d'être conscient, un espace impersonnel qui n'appartient à personne. Je découvre que c'est cela que je suis de toute éternité.
Personne ne s'éveille jamais. La personne (un flux de pensées crues et de sensations) apparaît et disparaît au sein de cet espace éveillé.
Personne ne s'éveille jamais. La personne (un flux de pensées crues et de sensations) apparaît et disparaît au sein de cet espace éveillé.
Le spectacle du monde s'y déroule sans encombres et sans attachement, depuis toujours.
Mon corps, le corps des autres, les pensées, les émotions, le monde de formes et de couleurs apparaissent au sein de cet espace éveillé. Nulle séparation ne s'éprouve entre l'espace conscient, sans forme et sans âge qui perçoit et ce qui est perçu.
Mon corps, le corps des autres, les pensées, les émotions, le monde de formes et de couleurs apparaissent au sein de cet espace éveillé. Nulle séparation ne s'éprouve entre l'espace conscient, sans forme et sans âge qui perçoit et ce qui est perçu.
Pour découvrir notre véritable nature, célébrée par toutes les traditions spirituelles et philosophiques authentiques, il suffit de retourner la flèche de l'attention à 180 degrés vers ce qui perçoit pour désigner le "pays sans chemin" de Krishnamurti ou le "lieu sans lieu à la trace du désert" de Maître Eckhart.
Le doigt qui pointe n'est en réalité qu'un outil d'attention temporaire. Lorsque l'évidence et la simplicité de l'espace se révèle à lui-même, toute idée de séparation s'effondre.
La seule chose importante est de discriminer entre ce qui change et ce qui ne change pas. Puis, on réalise que c'est la même substance. Ce qui ne change pas est la Conscience en tant que vacuité, et ce qui change est la Conscience en tant que s'expriment dans des modalités infinies. Un texte fondamental du Bouddhisme, le Sûtra du cœur affirme que "la vacuité est la forme, la forme est la vacuité".
Mais il n'est pas nécessaire d'être bouddhiste, ou de se plonger dans les textes sacrées, pour réaliser cela. Il vous suffit de pointer dans la bonne direction et de cesser de chercher la Vérité ailleurs qu'ici et maintenant, "à zéro centimètres de vous-même" comme le disait Douglas Harding.
Cette expérience, non seulement résume de façon presque scientifique l'essence du principal message spirituel millénaire traversant toutes les grandes traditions, mais elle vous indique où regarder et la façon de le réaliser de façon expérientielle et non intellectuelle. Il s'agit juste de cesser pour quelques instants de croire ce qu'on nous a dit pour observer les faits tels qu'ils se présentent à nous. Ce basulement à 180 degrés de la flèche de l'attention est évidemment une direction pédagogique pour révéler ce à partir de quoi tout est vu, expérimenté, vécu et qui est déjà partout et nulle part à la fois. En réalité la Conscience est toujours consciente d'elle-même. C'est juste que ce n'est pas réalisé à cause du voilement apparent et temporaire des pensées crues à propos séparation entre le moi et le monde objectif, l'intérieur et l'extérieur. Le doigt qui pointe révèle l'inanité de ces croyances, et fait apparaître la candeur et l'omniprésence de l'espace.
Le doigt qui pointe n'est en réalité qu'un outil d'attention temporaire. Lorsque l'évidence et la simplicité de l'espace se révèle à lui-même, toute idée de séparation s'effondre.
La seule chose importante est de discriminer entre ce qui change et ce qui ne change pas. Puis, on réalise que c'est la même substance. Ce qui ne change pas est la Conscience en tant que vacuité, et ce qui change est la Conscience en tant que s'expriment dans des modalités infinies. Un texte fondamental du Bouddhisme, le Sûtra du cœur affirme que "la vacuité est la forme, la forme est la vacuité".
Mais il n'est pas nécessaire d'être bouddhiste, ou de se plonger dans les textes sacrées, pour réaliser cela. Il vous suffit de pointer dans la bonne direction et de cesser de chercher la Vérité ailleurs qu'ici et maintenant, "à zéro centimètres de vous-même" comme le disait Douglas Harding.
Cette expérience, non seulement résume de façon presque scientifique l'essence du principal message spirituel millénaire traversant toutes les grandes traditions, mais elle vous indique où regarder et la façon de le réaliser de façon expérientielle et non intellectuelle. Il s'agit juste de cesser pour quelques instants de croire ce qu'on nous a dit pour observer les faits tels qu'ils se présentent à nous. Ce basulement à 180 degrés de la flèche de l'attention est évidemment une direction pédagogique pour révéler ce à partir de quoi tout est vu, expérimenté, vécu et qui est déjà partout et nulle part à la fois. En réalité la Conscience est toujours consciente d'elle-même. C'est juste que ce n'est pas réalisé à cause du voilement apparent et temporaire des pensées crues à propos séparation entre le moi et le monde objectif, l'intérieur et l'extérieur. Le doigt qui pointe révèle l'inanité de ces croyances, et fait apparaître la candeur et l'omniprésence de l'espace.
Plus simple que ça tu meurs ! D'ailleurs, le mourant est toujours là-bas dans le miroir, dans le visage des autres. Mais ici, l'espace de vacuité consciente vers lequel pointe ce doigt ne connaît ni le temps ni le manque. Ici, rien ne naît, rien ne meurt. Le doigt qui pointe va disparaître, le quelque chose va périr, le corps retourner à la poussière. Mais qu'en est-il de cet espace vacant, conscient d'être conscient dans lequel ce doigt pointeur apparaît et disparaît ? Est-ce que le vide peut périr ? Est-ce que la Conscience a commencé quelque part ?
Quelle que soit l'histoire que vous vous racontez par rapport à l'éventuelle naissance de cet espace de conscience, quelle que soit votre théorie à cet égard, votre expérience directe ici et maintenant vous démontrera toujours que c'est cette même Conscience qui doit nécessairement être là pour être témoin de cette histoire ou théorie, pour en être consciente. L'examen de la nature de cet espace de conscience nous fait réaliser qu'il est atemporel, qu'il est l'éternelle Présence consciente dans laquelle toutes les perceptions y compris le temps apparaissent et disparaissent. Ma véritable nature, celle que l'examen de ma pure subjectivité révèle est omniprésente. Je est Maintenant sont synonymes.
Quelle que soit l'histoire que vous vous racontez par rapport à l'éventuelle naissance de cet espace de conscience, quelle que soit votre théorie à cet égard, votre expérience directe ici et maintenant vous démontrera toujours que c'est cette même Conscience qui doit nécessairement être là pour être témoin de cette histoire ou théorie, pour en être consciente. L'examen de la nature de cet espace de conscience nous fait réaliser qu'il est atemporel, qu'il est l'éternelle Présence consciente dans laquelle toutes les perceptions y compris le temps apparaissent et disparaissent. Ma véritable nature, celle que l'examen de ma pure subjectivité révèle est omniprésente. Je est Maintenant sont synonymes.
Cet espace d'accueil, sans peur et sans désir est pure Conscience. Il est d'une infinie sagesse. Tout ce qui est surimposé au sein de cet espace, toute cette fabrication mentale, conceptuelle et identitaire de pseudo vouloirs, pouvoirs et savoirs et, qui pour un temps semblent avoir eu le pouvoir de voiler l'espace que nous sommes n'a lui aucune sagesse.
Cet espace sans personne est ce que l'on nomme amour inconditionnel. Elle accueille tous les évènements sans préférence, sans jugement. L'espace de vacuité consciente au-dessus de nos épaules révèle sans ambages l'équanimité de notre véritable nature. Il ne refuse jamais rien.
Le personnage dans le miroir, mon identité publique qui possède nom, adresse, carte de visite, passeport, CV et autres étiquetages du plus subtil au plus grossier, n'est qu'un ensemble de pensées, d'émotions de sensations et de perceptions sans Conscience. La personne est une manifestation de l'amour mais l'amour de la personne est et sera toujours limité et conditionné.
L'espace de vacuité consciente que nous sommes dit toujours oui à ce qui est. Un oui absolu.
La personne dit oui mais, oui à condition que, oui si seulement...
Cet espace impersonnel accueille avec la même compassion, le spectacle évanescent du monde, la beauté de la nature et les prétentions de la personne.
NB : Pour ceux qui sont intéressés par un accompagnement individuel non-duel à Paris ou par Skype ou une séance d'accompagnement psycho-corporelle pour laisser éclore les émotions bloquées, veuillez me contacter au 06 63 76 90 81 ou sur mon mail : adnnn1967@gmail.com
Si vous voulez vous inscrire pour les rencontres non duelles (sur la base d'une participation en conscience) qui ont lieu de façon bi-mensuelle à chez moi dans le 19e à Paris, écrivez-moi un sms sur le numéro ci-dessus.