Feel it !




Paroles et musique de Dan Speerschneider
un album pour célébrer la vie ;-)

jeudi 30 novembre 2023

L’attention est la clé


 L’attention est la clé. La simple et pleine attention sans aucune intention.

L’écoute est la clé. Une écoute sans attente, sans direction. La pure écoute est sans commentaires, sans jugements, sans comparaisons. La pure attention est un simple constat. Le fait de constater ne requiert aucun effort, aucune tension. Pourquoi ? Parce sur cette simple écoute sans préférences, à déjà lieu. Elle a lieu tout le temps mais nous n’en avons pas conscience. Pourquoi ? Parce que l’attention est sans cesse dirigé vers ce qui est constaté. 


Écouter une sensation ou une pensée jusqu’à sa résorption dans le silence dont elle avait émergé permet de réaliser que l’espace de l’écoute en nous ne dépend pas de la forme des pensées ou des sensations. C’est là est une autre façon de mener l’investigation du Soi et de révéler la paix et que Je suis. 


À la résorption du son ou de la pensée dans le silence. Le silence de l’écoute n’a plus rien à écouter. C’est le moment auspicieux où l’écoute peut se retourner vers Elle-même. L’écoute écoute l’écoute. L’attention n’a plus à se tendre vers un objet (son, pensée, sensation). C’est l’instant sacré où la Conscience bascule vers elle-même. La Conscience redevient consciente d’être consciente. 


Cette expérience de la Conscience étant consciente d’Elle-même n’est pas une expérience comme une autre. En effet lorsque la Conscience redevient consciente d’elle-même l’qpparent sujet et l’apparent objet se confondent, et toute impression de séparation est dissoute. Se révèle alors un espace hors du temps, un mystère absolu, un espace d’inconnaissance, de non savoir, qui est tout sauf ignorance, et qui se reconnaît Lui-même. 

Cet espace qui se révèle soudainement en arrière plan de toutes les perceptions n’a pas lui-même de qualités objectives. Il n’est ni perceptible ni concevable. 

Et pourtant Il est. Incontestablement, inexorablement, le simple fait d’être, le Je suis, est, éternellement, comme un absolument maintenant, une atemporelle et omniprésente Conscience. 


Et comme nous le dit la Chandogya Upanishad : Tat Tvam Asi qui signifie Cela Tu l’es.


Cette phrase clé est une des 4 grandes sentences des Upanishad, c’est à dire un concentré de l’enseignement non duel. Si on écoute une telle phrase, qu’on cherche à en comprendre le sens profond, et qu’on laisse cette compréhension infuser dans le cœur, il

est possible de s’éveiller c’est a dire de réaliser qu’il n’y a rien à réaliser, que tout est déjà parfaitement réalisé. 




mercredi 29 novembre 2023

La simplicité de la perspective non duelle



 Le chercheur a dans sa propre histoire illusoire transformé la vie en un but et un chemin qui va toujours plus loin vers une destination ultérieure à atteindre.


Il a imaginé une destination finale où tout serait à nouveau plein, complet, paisible. 

Il est tellement affairé et agité pour atteindre sa destination qu’il est piégé dans une incessante poursuite de désirs et d’incomplétude.


Le chercheur est comme l’explorateur du conte, debout dans un champs boueux omnibulé par le trésor qu’il imagine se trouver au bout de l’arc-en-ciel ?


Ce que la perspective radicale de la non dualité nous offre est de dire que cet imaginaire d’arc en ciel, et de trésor ainsi que le champ boueux sont déjà le but. Le but est déjà pleinement atteint. Vous êtes déjà ce que vous cherchez. 


Quand le chercheur entend ce message radical il se demande d’abord si c’est du lard ou du cochon, et se dit que ça ne peut pas être si simple et si ordinaire que ça. 

La réponse est invariablement que si. Que ceci, l’expérience de l’instant est tout ce qui nous est donné à chacun, et que c’est à la fois très ordinaire et merveilleux cette absence de sens particulier.


La radicalité et la simplicité de ce message va à l’encontre de l’imaginaire du chercheur qui ne peut l’entendre ni le réaliser parce qu’il est complètement immergé dans la recherche d’un ailleurs et d’un plus tard. 


Néanmoins pour certains êtres cette information : « Tu es déjà ce que tu cherches », « Il n’y a rien d’autre que ceci », « La recherche fait partie du rêve », « La recherche est un éloignement », ou d’autres invitations radicales du même genre, semblent avoir le pouvoir de générer un arrêt de la projection du rêve, et de la tension vers un ailleurs qu’ici, suscitant un relâchement des contractions énergétiques dans le corps qui précédemment semblaient valider la croyance en la séparation. 


Soudain, il peut y avoir cette réalisation que l’apparent moi, qui semblait être au centre d’une histoire personnelle et au centre même de la vie, cette apparente entité séparée, toujours attachée à ceci ou à cela, n’était en réalité qu’un fantôme illusoire, une illusion. Cette réalisation ouvre sur une vie impersonnelle, détachée, ouverte à l’expérience de l’instant, une vie sans demande et sans pourquoi, une vie réconciliée avec la vie. Une reconnaissance inouïe : « Je suis la Vie même ».


Soudain c’est comme si le rêve ni la réalisation n’avaient jamais eu lieu. 


Comme disait Siddarameshwar le maître de Nisargadatta Maharaj : « Ceux qui savent que le Soi n’est ni attaché ni libéré sont réellement libérés. »

vendredi 24 novembre 2023

Tu es ton propre libérateur

 

Quelque soit les qualités extraordinaires ou l’apparente perfection de nos parents, amis, amants, partenaires de vie, ceux-ci échoueront toujours lamentablement à exaucer notre impossible exigence : nous soulager définitivement de notre sentiment de séparation. 


Il n’y a que toi qui puisse te libérer de cette affreux sentiment d’être abandonné ou exclu, d’être une victime ou un bourreau, ceci ou cela. Il n’y a que toi qui puisse réaliser ta vraie nature en remontant à la source du rêve. Il n’y a que toi qui puisse réaliser que Tu es la Conscience sans forme et sans âge qui ne manque de rien et qui ne connaît pas la souffrance car Tu n’est séparé de rien. 


Il n’y a que Toi qui puisse t’extirper de la torpeur de l’hypnose qui te maintient endormi et qui t’identifie au rêve où tu t’imagines être un moi (corps mental) séparé du monde et des autres. 


Comme le disait un titre d’un livre de Krishnamurti qui m’a fait forte impression il y a 30 ans, (La première et dernière liberté), notre liberté de rêver et de nous identifier au rêve et la liberté de redécouvrir la lucidité au cœur du rêve. 


Alors vois que le masque de la personne (ton apparence publique) apparaît en toi et pas le contraire. 


Où ? Ici !


Quand ? Maintenant !


Amor Fati 


vendredi 17 novembre 2023

L’éveil sans efforts

 


Nous sommes tellement habitués à nous identifier exclusivement au corps mental et au fait d’être une personne séparée que généralement nous ne remarquons pas que cette identification requiert un effort même très subtil. 

C’est pour cela qu’il semble qu’il faille faire un effort pour se désidentifier lorsque nous menons l’investigation Soi par exemple. En réalité la Conscience devient juste consciente de l’effort précédent, qui n’était pas remarqué, qu’elle faisait pour s’identifier de façon exclusive à un moi séparé. 

Dans le sommeil profond où il n’y a ni perceptions ni pensées, nous faisons l’expérience directe du bonheur de notre état naturel (sahaja). Comme la joie véritable, le sommeil est sans cause et ne demande aucun effort. 

Vous avez certainement remarqué que si vous vous mettez la pression pour vous endormir vous n’y arrivez pas. C’est justement parce que s’endormir ne requiert aucun effort. À contrario, si vous faites des efforts vous ne parvenez pas à vous endormir. Qui n’a pas connu des nuits d’insomnies et la frustration de ne pas « parvenir » à s’endormir. Mais comme vous le savez déjà, pour vous endormir vous devez arrêtez de faire le moindre effort, le mental doit se détendre et se dissoudre dans sa source silencieuse. 

Pour la reconnaissance de la Conscience, de notre véritable nature, c’est la même chose. Notre état naturel, pure Présence atemporelle et non localisée n’a aucune identité, aucune histoire et elle n’a aucun effort à produire pour être. 

Pour que la Conscience atemporelle se reconnaisse elle-même elle doit cesser d’imaginer qu’elle est on objet séparé existant dans l’espace temps. Pour que cette réalisation ait lieu, il n’y a aucun effort à faire, nulle part où aller. Bien au contraire, le moindre pas que vous pourriez faire pour aller en direction de la Conscience, c’est à dire vers Vous-même serait évidemment un éloignement. Ça il faut le voir, sans commentaires, et sans jugement, le constater directement.

Quand Vous voyez que vous êtes en train de faire un effort inutile, sans jugement, l’effort d’attention vers un plus tard que maintenant et un ailleurs qu’ici se détend, naturellement, sans efforts.

Ce que l’on nomme éveil est en réalité une simple reconnaissance et provient toujours d’un relâchement de l’attention dans sa propre source silencieuse. 

 La Conscience se révèle alors dans toute sa splendeur naturelle, comme une simple évidence omniprésente, emplie d’une paix et d’une joie inconditionnées. 


samedi 28 octobre 2023

Se laisser faire (texte de chanson)


Se laisser faire 


Il n’y a rien d’autre à faire 

Il n’y a rien d’autre à dire 

Qu’à se laisser faire 

Ressentir 


Nous n’avons qu’à tout défaire 

Qu’à laisser la voix mourir 

Jusqu’à pas d’heure 

Tout détruire 


Tu n’as rien fait pour me plaire

Pour extraire du désir 

Âme sœur d’âme frère 

La lumière 


Pour me perdre et rien gagner  

Le silence est ma prière

Il faudra se dépouiller 

Se laisser faire 


Il n’y a rien d’autre à faire 

Il n’y a rien d’autre à dire

Nous n’avons qu’à tout défaire 

Qu’à laisser le temps mourir 


Tu n’as rien fait pour me plaire

Pour aiguiser mon désir

Pour me perdre et rien gagner  

Le silence est ma prière


Nous n’avons qu’à tout défaire 

Qu’à laisser la voix mourir 

Jusqu’à pas d’heure 

De plaisir 


Nous n’avons qu’à tout défaire 

Qu’à laisser le temps mourir 

Pour me perdre et rien gagner  

Le silence est ma prière


Il y a les nuits d’amour 

Pour savourer l’angle mort 

Où s’effacent les contours 

Et la trace des encore 


Dans la langueur de l’hiver 

Des caresses de velours 

Je n’ai qu’à te laisser faire 

Pour un voyage sans retour 


L’ardeur d’une nuit d’été 

Un sublime corps à corps 

Puis le temps s’en est allé 

En laissant le cœur éclore 


Il n’y a rien d’autre à faire 

Il n’y a rien d’autre à dire 

Qu’à se laisser faire 



lundi 23 octobre 2023

L’éveil les yeux ouverts avec l’expérience de Douglas Harding : Se revêtir d’Espace

Présentation de la voie de la Vision Sans Tête initiée par Douglas Harding 

Expérience illuminatrice de se revêtir d’Espace 
partagée avec des amis près de Lausanne chez Moreno Verioni lors d’un stage de we durant l’été 2023


 

Tout est inclus

 


Tout, absolument tout est inclus. Rien n’est exclu. Parce que toute expérience, toute forme, toute situation, est déjà une expression de Cela. C’est toujours Cela, quelle que soit l’expérience, quelle que soit sa forme, son nom, sa couleur. Et Cela ne va nulle part. Cela ne vient pas et ne s’en va pas avec les expériences qui elles changent au fil de l’instant. C’est toujours Cela en tant que ceci, en tant que ce qui survient. 

Tout, absolument tout est une expression de Cela. Le moi séparé ne peut connaître Cela. Le moi séparé est une illusion qui n’est faite que de Cela. Car il n’y a que Cela. Et de Cela tout peut surgir pour prendre forme. 

Quand ? Maintenant !

Où ? Ici 

Tu es Cela. Tat Tvam Asi.

vendredi 20 octobre 2023

La double invitation non duelle

 


Dans la voie de LA CONNAISSANCE nul besoin de pratique, de faire des efforts, de respecter des consignes morales, de rencontrer un guru, de chanter des mantra ou des bhajan. On peut le faire mais ce n’est pas une condition nécessaire. Dans la voie de la Connaissance, il suffit de comprendre. 

Mais comprendre ici n’est pas du même ordre que la compréhension que deux et deux font quatre, ou que le mot arbre se réfère à un végétal ayant telles et telles caractéristiques. 


Le mot comprendre doit s’entendre en un sens très particulier. Il s’agit d’une compréhension directe et illuminatrice qui a pour résultat une immédiate désidentification de l’illusion d’être un moi séparé des autres et du monde, auteur des pensées et des actes. 


Cette compréhension directe et illuminatrice peut avoir lieu n’importe quand puisqu’elle ne dépend ultimement d’aucune expérience et donc d’aucun temps. 


En réalité cette compréhension est toujours disponible. En réalité vous êtes déjà ce que vous cherchez. Mais cela ne doit pas seulement être une compréhension mentale que vous êtes capable de répéter comme lors d’un questionnaire à un examen, mais un vécu direct. Vous devez le sentir. Que signifie cela. Qu’il s’agit de vivre cette compréhension, qu’elle descende dans le cœur et se reflète dans vos pensées, votre comportement, votre façon d’interagir avec les autres et la nature. 


Il ne s’agit pas seulement de se libérer de l’idée d’être un moi séparé, mais de se libérer de l’impression de séparation qui elle se loge dans le corps sous forme de nœuds énergétiques qui occasionnent un sentiment de séparation. 

Or avoir un eurêka de compréhension directe ne libère pas forcément d’un coup et définitivement de l’impression de séparation qui se manifeste dans le corps sous forme de lourdeurs, de contractions, d’impressions de limite et de contours, d’un intérieur séparé d’un extérieur. 


Les croyances limitantes et les impressions de séparation se soutiennent les unes les autres comme pour maintenir l’illusion de de séparation dans une sorte cercle vicieux fermé sur lui-même. 


D’où la nécessité de continuer à explorer également sensoriellement la façon dont l’impression de séparation s’exprime dans le corps lorsque nous refusons certaines expériences ou émotions. Sans cette exploration tactile des diverses impressions de séparation, et la dissolution de celles-ci, il est très probable que l’impression de séparation voilera à nouveau l’évidence et il sera alors très difficile voire impossible de s’établir définitivement dans la Présence. 


C’est pour cela que mon invitation est double. 


Voie de la connaissance pour dissoudre les fausses croyances et bien sûr la croyance racine d’être un moi séparé, auteur des pensées et des actions. 


Voie du senti (voie de l’amour) pour inclure notre humanité y compris les aspects les moins reluisants, nos zones d’ombre, nos peurs, toutes ces incrustations et contractions énergétiques qui depuis l’enfance ont creusé des sortes de sillons de mémoire dans le corps. 

mardi 17 octobre 2023

Sentir le vide

 Le Phœnix renaît de ses cendres …

« Le vide c’est quelque chose dont j’ai l’habitude » dixit Spiderman. 

Il « arrive encore à se débrouiller » dit-il modestement, à 60 ans dans cette incroyable vidéo, où après une chute hallucinante de 20 m il y a 20 ans et des poignets et des coudes en morceaux, il effectue un retour miraculeux à la grimpe libre sur des falaises à pic dans le Verdon.

À chaque âge ses plaisirs. Le plus beau d’entre eux est de sentir la vie plutôt que de la penser. Et, il arrive que certaines activités, occupations ou expériences particulières comme ici l’escalade, sans cordage dissolvent tellement aisément la pensée, la croyance et l’impression de séparation qu’on y retourne à n’importe quel prix. 

Voyez comme il se sent vivant et un avec le tout lorsqu’il grimpe et même comment ses yeux pétillent lorsqu’il en parle. 

Car se sentir un avec la vie est bien la plus puissante des drogues. Mais détends toi l’ami. Tu n’es pas obligé de faire comme lui pour être Cela. 

Il est également possible de vivre ça tranquillement dans son fauteuil en regardant cette vidéo et en réalisant l’absence de séparation entre l’observateur et l’observé. 

Amor Fati 

❤️🙏🏻

vendredi 13 octobre 2023

Une équanimité aimante


L’espace de cette pièce dans laquelle vous vous trouvez n’est pas affecté par les objets, meubles ou les créatures qui s’y trouvent. Que nous nous disputions ou faisions la fête ensemble, regardions un film documentaire ou une série dramatique, que nous nous battions ou dansions ensemble, l’espace n’est nullement affecté. Il demeure tel quel, pur espace d’accueil. 

De même l’espace de Conscience conscient des expériences et perceptions transitoires n’est pas affecté pas les expérience qui apparaissent et disparaissent en lui. 

Les bouddhistes nomment cette qualité de notre vraie nature de conscience qui est sans préférences  : équanimité. La conscience ne préfère pas le chocolat aux pommes, ou l’odeur de la mousse à celle du parfum des roses, ni le rock’n roll à la musique classique, ni même la paix à la guerre. Elle est consciente de chaque expérience, ainsi que des jugements mentaux et autres étiquettes qui apparaissent et disparaissent en elle.

L’espace de la Conscience n’a aucun mécanisme de résistance ou de refus en Lui qui lui permettrait d’exprimer une préférence quelconque. 

Mais l’indifférence de l’Espace de Conscience par rapport à ce qui apparaît en Lui n’est pas une indifférence froide.

Comme toute perception et expérience sont faits de la même nature que la Conscience, le contenu et le contenant ne font qu’un comme la vague et l’eau, l’écran et le film. 

Dans mon expérience, je dirais plutôt que c’est une équanimité aimante. 

Ayant reconnus que nous sommes essentiellement cet espace de connaissance, nous pouvons alors accueillir toutes nos émotions et sentiments cachées, tous nos nœuds énergétiques, nos impressions de séparation et de rejet, nos désirs et nos peurs inavouables, nos zones d’ombre, nos doutes et notre confusion. À partir de cet Espace d’équanimité aimante tout ce qui a été refoulé peut enfin remonter à la conscience et guérir c’est à dire être reconnu comme étant faits de la même « substance » que la Conscience. 

Voilà ce à quoi j’invite les êtres qui ont choisis d’emprunter ce chemin de vérité, en thérapie non duelle, pour embrasser tout ce qui était caché et faire remonter l’ombre dans la lumière. C’est cela que l’on nomme la guérison. De quoi guérissons nous ? De l’illusion d’être séparé. Nous guérissons de l’illusion d’avoir cru être une personne séparée.

Nous n’accueillons pas ces émotions cachées et nœuds de tension pour simplement s’en débarrasser mais pour ultimement reconnaître que OUI Je (moi en tant que cette équanimité aimante) peux vivre avec toi colère, crise de panique, peur, jalousie, tristesse pour toujours, car Je (moi entant qu’espacé) t’aime inconditionnellement, sans effort. 

Si Je ne puis dire à la colère ou à la crise de panique que Je suis prêt à vivre avec toi toujours alors ce n’est pas un véritable accueil, c’est un simulacre d’accueil. C’est encore le moi séparé qui espère accueillir pour ensuite pouvoir se débarrasser de sensations ou d’expériences désagréables. C’est ce que l’on nomme le contournement spirituel. Ce n’est pas cela l’accueil véritable, l’aimante équanimité dont je parle est un Oui inconditionnel à toute expérience. 

Lorsque l’expérience est pleinement vécue depuis l’Espace d’équanimité aimante, elle se fond en Lui. 

Ultimement nous réalisons qu’il n’y a que la lumière de la Conscience. Et cette lumière est amour. 

Et Tu es Cela frère et sœur de lumière. 

Pour prendre rdv pour un accompagnement en thérapie non duelle et faciliter la réalisation du Soi au travers d’un accompagnement individualisé contactez moi sur mon mail : adnnn1967@gmail.com 



Permets juste …


 Permets juste à l’Espace de vacuité, ce grand ouvert transparent au-dessus tes épaules de se reconnaître comme étant déjà la source de toute perception, et accueillant sans effort ce texte, ces pensées, ces sensations.

L’espace déjà éveillé s’éveille.

Encore et encore. 

 Ceci n’est un paradoxe que pour le mental linéaire. 

Personne pour s’approprier cet Espace impersonnel et atemporel qui veille amoureusement en amont de toute pensée et de toute perception. 

Personne pour s’approprier la paix, la joie, l’amour, la connaissance et la liberté…

Je vous donne rdv ce soir à 19h30 par zoom ou sur place à Patis 75019 pour partager ce secret ouvert et les fruits infinis de cette reconnaissance. 

Numéro de réunion : 830 899 8788

Paix et amour 

mercredi 11 octobre 2023

L’éveil véritable

 


L'éveil ce n'est pas transcender le monde, pour éviter de sentir certaines choses, pour fuir certains aspects, c'est disparaître totalement en sa faveur. 

C'est devenir tellement intime avec toute forme que nous disparaissons en elle. C'est tout embrasser.

Car alors nous sommes désidentifiés de l’entité imaginaire corps mental sans avoir eu à dévaloriser le monde et le corps mental. 

Quand nous regardons avec une extrême attention nous réalisons que toute la manifestation est le Soi.

Nous réalisons : « Je suis le Sans Forme qui prend la forme de toute expérience » .

L’éveil est absolu détachement et intimité absolue.

jeudi 5 octobre 2023

Vous Vous connaissez déjà



 On ne peut pas dire que votre être vous est inconnu. 

Certes vous ne vous connaissez pas comme une forme ou un objet. Vous en tant que pure conscience n’avez pas de qualités objectives. 

En ce sens Vous n’êtes rien de perceptible ni de concevable. Ni ceci ni cela (neti neti comme nous dit la Brihadaranyaka Upanishad). 


L’être est certes en essence sans forme, et faire l’expérience d’être est par conséquent une expérience vraiment unique. Mais bien réelle. C’est même la seule expérience qui soit vraiment réelle et dont chacun d’entre nous pouvons être absolument certain : Je suis.


 C’est le moment sacré où l’apparent sujet et l’apparent objet de l’expérience conventionnelle et duelle, se confondent pour ne faire plus qu’un. 


Pour que quelque chose soit expérimenté Vous en tant que Conscience Vous devez être là et en avoir conscience.


Avant d’être ceci ou cela et en tant qu’un apparent sujet séparé semble percevoir un apparent monde, Vous en tant que pure Conscience Vous êtes.


Faites cette simple expérience d’être, sciemment. Soyez conscient du simple fait d’être, de la pensée-sensation « Je suis » ou Être, ou Je suis pure Conscience.


Et, demeurez là. Le parfum de paix, de joie de liberté et d’amour inconditionnés qui en émanent ne trompent personne. C’est l’instant clé où tout se joue, la fin de la recherche. Il n’y a alors plus personne pour chercher quoi que ce soit, ni rien à chercher, et personne pour revendiquer l’obtention d’un état spécial, ou dire « je suis éveillé », puisqu’alors ne le Silence et paix absolues y règnent.


Laissez un doux sourire, la joie de ne rien être, la simple joie d’être, la pure joie sans objet d’être conscient affleurer aux commissures des lèvres. Et laissez toute pensée, action ou expérience se dérouler à partir de cette simple Évidence….    

mardi 3 octobre 2023

La porte du mystère

 Le simple fait d’être conscient est la porte vers l’infini mystère, le mystère d’être et donc le mystère de l’Être. La porte vers la réponse à la question des questions : Qui suis-je ?

Sœur et frère de lumière, toi qui lit ces lignes, tu es conscient n’est-ce pas ? 

Parménide (philosophe grec présocratique) disait : « Ce qui est ne cesse jamais d’être. »

La Conscience n’est pas une perception, n’a pas de qualités objectives et pourtant c’est la chose la plus réelle ici et maintenant, toujours présente et disponible. Pourquoi ? Parce que cette Conscience est sans forme et elle est donc illimitée, non personnelle, impersonnelle. 

Tu es la Conscience illimitée. Réalise-le !

Quand? maintenant !

Où ? Ici !

Toi la Conscience illimitée n’a jamais manqué de rien. Tu es archi complet. Tu es la plénitude même. C’est ton expérience directe de Toi-même. 

La paix et la félicité inconditionnées découlent de cette reconnaissance. 

jeudi 28 septembre 2023

Pas de choix personnel.



 Le « je » de « je choisis » n’est pas trouvable. Et pour cause ! Ce n’est qu’une pensée ! Une pensée ne pense pas, n’est pas consciente, ne choisit pas ?

Il n’y a pas d’auteur à vos pensées, ni à vos apparents choix qui se font en l’absence d’un moi séparé. 


L’idée du libre arbitre est une croyance infantile qui comme la croyance en une entité séparée consciente ne résiste pas à l’investigation. 


Pas de libre arbitre personnel car absence d’arbitre. 


L’impression de liberté que vous sentez elle est réelle mais elle se réfère à la liberté de la Conscience de faire semblant de prendre toute forme et et de cesser de prendre forme et non à la liberté imaginaire d’une entité personnelle et séparée. 

mardi 26 septembre 2023

Tat Tvam Asi

 

Que signifie Je suis le Sans Forme qui prend toute forme qui est la façon dont je traduis la grande sentence des Upanishad : «  Cela Tu l’es »(Chandogya Upanishad) ?

C’est la reconnaissance directe et sensible que je suis présent dans toute forme, perception, expérience, créature. Tout est à la fois totalement inconnu et complètement reconnu. Bien que chaque instant de l’existence et chaque perception soient absolument nouveaux à chaque instant, il est reconnu que pour que quoi que ce soit apparaisse, je dois être là d’abord. Le Je suis, cette mystérieuse évidence d’être, d’être en train d’être, d’être conscient d’être conscient, imprègne toute chose et toute expérience. L’aboiement du chien, les trilles des merles, chacune de nos pensées, des plus structurées aux plus absurdes, des plus poétiques aux plus horribles, la moindre vibration tactile, douleur ou plaisir, cri de désespoir ou de jouissance, toute forme, minérale, végétale, animale, humaine, cellule, virus ou protéine, tout objet créé des mains de l’homme, utilitaire ou artistique, autoroute bétonnée, immeuble HLM de banlieue, villa Borghese, tableau de maître ou pyramide de Khéops, tout absolument tout est fait de cette même Présence que vous vous réalisez être lorsque vous ramenez l’attention à sa source pour vous souvenir, sans la mémoire, Je suis.


 Cette réalisation est paix, amour, félicité, liberté, connaissance.


« Le Tat Tvam Asi », une des 4 grandes sentences des Upanishad, nous invite à voir le monde avec les yeux de l’amour, à voir le monde  non pas à partir de deux petits yeux, d’une tête, d’un cerveau et donc d’une personne imaginaire, mais à partir du grand Ouvert que nous sommes déjà. Lorsque nous regardons à partir de ce hublot de transparence au-dessus de nos épaules, de ce mystère sans fond de conscience vibre une folle intimité en toute forme expérience. L’absence de moi séparé révèle une Présence infinie, et il est réalisé qu’au fond, il n’y a jamais eu que la Conscience, Une, se dissimulant et … se révélant en toute chose. 


Amor Fati 


Si vous avez des difficultés à voir à partir de ce que vous êtes vraiment et de réaliser cela au quotidien, vous pouvez me contacter pour un accompagnement individualisé sur ce chemin de retour à vous-même. Une thérapie non duelle peut prendre plusieurs aspects dans la forme de ses invitations, mais contrairement à la thérapie classique où il s’agit de prendre soin de la personne, nous prenons ici soin de la Vérité ultime afin de réaliser que ce que nous sommes déjà est complètement libre de l’idée d’être une personne. C’est la seule façon de sortir définitivement du cercle vicieux de la souffrance et des conflits. Vous pouvez également vous abonner à ma Newsletter pour recevoir les dates des prochains satsang par zoom ou en présentiel : Mail de contact : adnnn1967@gmail.com 


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dimanche 24 septembre 2023

Il n’est jamais trop tard (chanson)


Je me souviens du premier regard 
De l’Ouvert et de sa candeur 
J’ai cru voir en toi un avatar
Comme une Présence
En accord majeur 
Comme une simple évidence 

Avec l’âge on n’efface qu’un peu

La tendresse du souvenir 

Quand bien même il semble être un aveu 

De notre impuissance à pleinement sentir 

Cette mèche en nous qui reprend feu 

À la moindre étincelle de désir 


Il n’est jamais trop tard pour un élixir d’amour pour un bain de jouvence 

Se détendre à rebours 

Revenir en enfance 

Danser ivre avec l’éternel retour 


Il y a un temps parfait 

Un temps à l’eau de rose

Pour découvrir le secret 

Des métamorphoses de l’osmose

  

Nos chemins de croix ne sont

Au fond que délivrance 

Traverser le mur du son 

Se fait en silence et en cadence 

Quand ça nous lance 

dans le sens inverse de nos préférences


Il n’est jamais trop tard pour un élixir d’amour pour un bain de jouvence 

Vivre sa vie à rebours 

S’offrir un goût d’évidence 

Danser ivre avec l’éternel retour 


Il n’est jamais trop tard pour un nouveau détour quoi que tu en penses 

Il n’est jamais trop tard pour éprouver l’amour en toute circonstance 


Chaque instant s’offre avec volupté 

À chaque âge ses doux plaisirs 

Le plus grand d’entre eux est de sentir 

C’est entrer ici dans l’éternité 

Pour ne jamais plus en finir


Je lézarderai ma chrysalide 

Pour m’envoler dans la Lumière 

Je battrais des ailes dans le vide 

Et toute poussière redeviendra poussière 

lundi 18 septembre 2023

De la réalisation à la sagesse



Quand l’apparent voyage vers "Je suis" se termine commence alors un infini voyage d'un nouvel ordre. C'est un voyage immobile en tant que pure conscience où le monde, les autres, le corps et les pensées sont progressivement imprégnés de cette nouvelle réalisation.

Il nous est parfois possible de décrire la durée de la recherche, et même l’instant « t »  où le fameux "basculement de la conscience" vers elle-même a eu lieu. 

Mais avec la fin de la recherche et des efforts commence une nouvelle ère : c'est le temps de l’exploration légère et joyeuse des implications du secret ouvert que nous avons redécouvert. 

C’est la redécouverte des expériences temporelles désormais vécues à partir de l’atemporel maintenant. 

À partir de cet instant, il s’agit d’imprégner toutes les couleurs de l’expérience humaine par la transparence de l’Ouvert. Autrement dit réaliser d'instant en instant que toutes les couleurs de l'expérience apparaissent et disparaissent dans l'Ouvert et non pas à une personne nommée Dan. Rencontrer toutes les harmoniques de la vie à partir de sa note fondamentale qui est cette pure conscience à laquelle nous avons désormais un accès évident et direct.

Pour ma part, le défi de chaque jour est de continuellement m'abandonner à cette Présence qui est en moi ce plus vaste que moi-même, ce Mystère de l'être en moi, ce Mystère de paix et de plénitude que j'ai tant négligé dans la vie d'avant cette reconnaissance.  

Pour ma part le défi au quotidien est de permettre à mes pensées, mes émotions, mes relations avec l'autre et en particulier mes proches d'être imprégnés par la lumière de la Présence que Je suis, permettre à l'infinie présence de Dieu d'habiter mes gestes, pensées et paroles.

C'est donc toujours une réponse nouvelle et très concrète à explorer et à adapter au fil du présent à chaque expérience qui surgit dans ma vie afin de répondre à partir de l'Ouvert et non à partir de l'imaginaire d'être un visage ou une personne séparée. C'est très concrètement vivre sa vie au quotidien dans une danse permanente de réajustement, si nécessaire, pour répondre de la façon la plus alignée avec ma "compréhension" au challenge de chaque expérience.

 Pour ne citer que quelques exemples de petits défis au quotidien de ses derniers jours : ma fille de 6 ans qui ne comprend pas pourquoi je ne lui permets pas d'avoir les ongles longs comme sa maman et se sent trahie parce que je lui les coupe, un collègue à l'opéra qui ironise à haute voix devant tout le monde dans l'ascenseur, un conflit sur un regard des eaux usées dans ma nouvelle habitation, un ami qui ne répond pas à mes messages...

Ainsi comme pour vous, j'imagine, mon véritable Ashram c'est ma famille, mon travail, mon couple, mes amis, le monde quoi et, comme le formulait élégamment Douglas Harding, vivre en vision sans tête est une méditation pour le marché. 

La plupart du temps et de plus en plus souvent la réponse se fait à partir de l'Ouvert. Il arrive néanmoins que j'observe un léger décalage si je puis le formuler ainsi, comme si la réponse par la pensée, la parole ou le mouvement ou le geste du corps pouvait trouver une encore plus grande fluidité.

La réalisation dans la plupart des cas de ce que je peux en observer en moi-même et autour de moi n'amène pas nécessairement une sagesse parfaite à tout jamais. Il faudrait bien sûr s'entendre sur ce que l'on appelle sagesse. Mais avec un peu de bonne volonté, et une bonne dose de vulnérabilité, de sensibilité et de maturité, vous comprenez très bien ce que je veux dire.

Comme le disait maître Eckhart lui-même, un des plus grands maître réalisés de la chrétienté :
" Regarde et, là où tu te trouves renonce-toi. voilà le plus haut. Sache que jamais personne ne s'est assez quitté qu'il ne trouve à se quitter davantage. Commence donc par là, meurs à la tâche : c'est là que tu trouves la paix véritable et nulle part ailleurs."

N'ayez donc pas l'imprudence et l'impudence de croire que la réalisation vous immunise à tout jamais contre la résurgence d'une soudaine réactivité liées à des émotions enfouies dans le corps ou des schémas de fonctionnement pas complètement dissous du passé. La dissolution des vieux schémas égotiques qui se trouvent dans le corps sous forme de nœuds énergétiques et de vieilles programmations hérités de l'enfance et de nos ancêtres, prennent du temps à se dissoudre. 
Peut-être même un temps infini ?

N'ayez pas l'orgueil de penser que vous êtes arrivé quelque part à tout jamais. Tout jamais apparaît maintenant. Et certes vous êtes ce maintenant. Le maintenant peut en un éclair se voiler et produire une réactivité liée à la mémoire personnelle. Par contre dans mon expérience, il est juste de dire que la remise en question après la réalisation se fait naturellement, sans personne et sans efforts.

Quand vous réalisez à quel point vous avez été orgueilleux se révèle immanquablement l'humilité. Mais une humilité sans personne, sans personne de humble. 

Si la réalisation est atemporelle, la sagesse est progressive. 

Chaque expérience devient alors une occasion de partager l'évidence de ne rien être au cœur même du chaos du quotidien. 

Amor Fati