« J’ai eu la chance de partager ce retour à soi de neuf jours avec neuf autres belles fleurs en éclosion.
Le fait est que la voie de la connaissance n’est pas opposée à celle du senti, les deux sont complémentaires et passer par l’une, par exemple les sensations, peut permettre de révéler une vérité simple qui était voilée par une apparente résistance dans le corps. C’est ce que tu nous amène à faire merveilleusement bien, avec justesse et douceur, et beaucoup d’humour. Tu proposes de nombreux exercices, que tu appelles jeux, et c’est ainsi qu’ils sont ressentis. Plus que ça, une harmonie s’est créée dans le groupe et les moments partagés ensemble étaient très agréables. J’ai personnellement senti très fort que nous n’étions qu’un, sur le chemin du retour vers soi, vers l’amour. Merci ! »Éclore en conscience
Dan SPEERSCHNEIDER - La complétude est ce que nous sommes. Nous ne pouvons donc ni l'atteindre, ni la perdre. Simplement réaliser que nous ne sommes pas un moi séparé. Ce blog est dédié à la réalisation du Soi pour célébrer l'émerveillement d'être. Partager une perspective non-duelle par le biais de textes, dialogues, jeux d'éveil de l'attention, poèmes et musiques. Il est dédié à la réalisation de votre véritable nature.
Feel it !
dimanche 9 février 2025
samedi 8 février 2025
Mettre fin au malaise de Neo.
lundi 3 février 2025
La sortie de l'album Éclosions sur les plateformes musicales
vendredi 24 janvier 2025
Dieu nous murmure sans cesse
Pour ceux qui chercheraient Dieu ou le Soi ou quoique ce soit d’ailleurs, écoutons ce que Dieu nous murmure sans cesse :
« Le « je suis » en toi est ma présence dans ton cœur. »
Dieu nous dit sans cesse : « Ne me cherche pas là dehors, dans la fantasmagorie du monde et des expériences. Je suis déjà ici et maintenant en toi.
Sous aucune forme particulière, certes.
Mais Je suis ta simple et évidente expérience d’être.
Chacun d’entre nous pouvons reconnaître que nous sommes en train d’être. En ce moment tu es en train d’être n’est-ce pas ?
Or, ce sentiment d’être qui n’est pas un sentiment mais plutôt une évidence n’est-il pas le même être que celui de Dieu ? Lorsque Moïse demande à la lumière qui lui enjoint de libérer le peuple d’Israël du joug des égyptiens « qui es-tu », Elle répond : « Je suis ce qui est » ou selon les versions « Je suis Je suis ».
Or, peut-il y avoir plusieurs êtres en train d’être ? Est-ce que nous pouvons faire l’expérience d’une multitude d’êtres ? Non. Nous ne faisons jamais que l’expérience en nous-mêmes d’un seul être.
Et de fait, il n’y qu’un seul être en train d’être. Il n’y a qu’un Dieu. Même les religieux fanatiques hurlent cette vérité. Peu de gens comprennent le sens profond de cela ou l’interprètent dans un sens particulier.
Comme disent les musulmans dans la première partie de leur profession de foi : « Il n’y a de Dieu que Dieu ». Au fond il n’y a qu’une seule Conscience et tout est une expression d’aune seule et même Conscience
Il n’y a que le Un apparaissent dans et en tant que tout ceci.
Et Tu es Cela.
Tat Tvam Asi
jeudi 16 janvier 2025
Le Shin jin mei, par Maître Sosan, texte fondamental de la non dualité du Bouddhisme Ch'an (5e siècle)
Texte fondamental de la Non-Dualité (V ème siècle AC)
Par Maître Sosan (Bouddhisme Ch’an)
C’est le texte le plus ancien du Ch’an, œuvre du 3e patriarche chinois Sosan, mort en 606. Dans le Shin jin mei, Sosan étudie la nature profonde de l’esprit et transmet la moelle de l’enseignement de Bodhidharma et d’Eka, l’essence du zen : ni choix, ni rejet ; pas de dualité ni de discrimination ; réaliser l’unité est la voie.
Il suffit d’éviter de choisir.
Si vous êtes libre de la haine et de l’amour,
elle apparaît en toute clarté.
S’en éloigne-t-on de l’épaisseur d’un cheveu,
un gouffre sépare alors le ciel et la terre.
Si vous voulez la trouver,
Ne tentez pas de suivre ni de résister.
La lutte entre le pour et le contre,
voilà la maladie du cœur !
Ne discernant pas le sens profond des choses,
vous vous épuisez en vain à pacifier votre esprit.
Perfection du vaste espace,
il ne manque rien à la Voie, il n’y a rien de superflu.
En recherchant ou en repoussant les choses,
nous ne sommes pas en résonance avec la Voie.
Ne pourchassez pas le monde soumis à la causalité,
ne vous perdez pas non plus dans un vide de phénomènes !
Si l’esprit demeure dans la paix de l’Unique,
cette dualité disparaît d’elle-même.
En cessant d’agir pour trouver la tranquillité,
celle-ci ne sera qu’un surcroît d’agitation.
Recherchant le mouvement ou le repos,
comment pourrions-nous connaître l’Unique ?
Quand on ne comprend pas la non-dualité de la Voie,
le mouvement et le repos sont faux.
Si vous repoussez le phénomène, il vous engloutit ;
si vous poursuivez le vide, vous lui tournez le dos.
À force de paroles et de spéculations,
nous nous éloignons de la Voie.
Coupant court aux discours et aux réflexions,
il n’est point de lieu où nous ne puissions pénétrer.
Revenir à la racine, c’est retrouver le sens ;
courir après les apparences, c’est s’éloigner de la Source.
Dans l’instant, en retournant notre regard,
nous dépasserons le vide des choses du monde.
Si le monde paraît changer,
c’est à cause de nos vues fausses.
Inutile de rechercher la vérité,
abandonnez seulement les vues fausses.
Ne vous attachez pas aux vues duelles,
veillez à ne pas les suivre.
À la moindre trace de bien ou de mal,
l’esprit s’embrouille dans les complexités.
La dualité n’existe que par rapport à l’Unité ;
ne vous attachez pas à l’Unité.
Pour un esprit qui ne fabrique pas,
les dix mille choses sont inoffensives.
Si une chose ne nous trouble pas, elle est comme inexistante ;
si rien ne se produit, il n’y a pas d’esprit.
Le sujet disparaît à la suite de l’objet ;
l’objet s’évanouit avec le sujet.
L’objet est objet par rapport au sujet ;
le sujet est sujet par rapport à l’objet.
Si vous désirez savoir ce que sont ces deux entités,
sachez qu’à l’origine elles sont vides de substance.
Dans ce vide unique, les deux se confondent
et chacune contient les dix mille choses.
N’essayez pas de distinguer le subtil du grossier ;
comment prendre parti pour ceci contre cela ?
L’essence de la grande Voie est vaste ;
il n’y a rien de facile, rien de difficile.
Les vues restreintes sont hésitantes et méfiantes ;
plus on pense aller vite, plus on va lentement.
Si nous nous attachons à la grande Voie, nous perdons la justesse ;
dans l’intention, nous nous engageons sur un chemin sans issue.
Laissez-la aller et toutes choses suivront leur propre nature ;
l’essence ne se meut pas ni ne demeure en place.
Écoutez la nature des choses et vous serez en accord avec la Voie,
libre et délivré de tout tourment.
Lorsque nos pensées sont fixées, nous tournons le dos à la vérité ;
nous nous embrouillons et sombrons dans le malaise.
Ce malaise fatigue l’âme :
à quoi bon fuir ceci et rechercher cela ?
Si vous désirez suivre le chemin du Véhicule unique,
N’ayez aucun préjugé contre les objets des six sens.
Quand vous ne les repousserez plus,
alors vous atteindrez l’illumination.
Le sage ne poursuit aucune tâche ;
le sot s’entrave lui-même.
Les choses sont dépourvues de distinctions ;
c’est notre attachement qui leur en confère.
Vouloir comprendre et utiliser l’Esprit,
n’est-ce pas là le plus grand de tous les égarements ?
L’illusion engendre tantôt le calme, tantôt le trouble ;
l’illumination détruit tout attachement et toute aversion.
Toutes les oppositions
viennent de la pensée.
Rêves, illusions, fleurs de l’air,
pourquoi s’exténuer à vouloir les saisir ?
Gain, perte, vrai et faux
disparaissent en un instant.
Si l’œil ne dort pas,
les rêves s’évanouissent d’eux-mêmes.
Si l’esprit ne se prend pas aux différences,
les dix mille choses ne sont qu’une unique Réalité.
En nous donnant au mystère des choses en leur réalité unique,
nous oublions le monde de la causalité.
Lorsque toutes les choses sont considérées avec équanimité,
elles retournent à leur nature originelle.
Ne cherchez pas le pourquoi des choses :
vous éviterez ainsi de tomber dans le monde des comparaisons.
Lorsque la tranquillité se meut, il n’y a plus de mouvement ;
Lorsque le mouvement s’arrête, il n’y a plus de tranquillité.
Les frontières de l’Ultime
ne sont pas gardées par des lois.
Si l’esprit est illuminé par l’identité,
toute activité cesse en lui.
Une fois les doutes balayés,
la vraie confiance luit, forte et droite.
Rien à retenir,
rien à se remémorer.
Tout est vide, rayonnant et lumineux par soi-même :
n’épuisez pas les forces de votre esprit.
L’Incomparable n’est pas mesurable par la pensée,
la Connaissance est insondable.
Dans la Réalité telle qu’elle est,
il n’y a ni autrui ni soi-même.
Si vous désirez vous y accorder,
une seule parole possible : non-deux !
Dans la non-dualité, toutes choses sont identiques,
il n’est rien qui ne soit en elle.
Les visionnaires en tous lieux
y ont accès ainsi.
Le principe est sans hâte ni retard ;
un instant est semblable à des milliers d’années.
Ni présent ni absent
et cependant partout devant vos yeux.
L’infiniment petit est comme l’infiniment grand,
dans l’oubli total des objets.
L’infiniment grand est pareil à l’infiniment petit,
lorsque l’œil n’aperçoit plus de limites.
L’existence est la non-existence,
la non-existence est l’existence.
Tant que vous ne l’aurez pas compris,
vous demeurerez agités.
Une chose est à la fois toutes choses,
toutes choses ne sont qu’une chose.
Si vous pouvez seulement saisir cela,
il est inutile de se tourmenter au sujet de la connaissance parfaite.
L’esprit de confiance est non duel ;
ce qui est duel n’est pas l’esprit de confiance.
Ici les voies du langage s’arrêtent,
car il n’est ni passé, ni présent, ni futur.
Mise en pratique du Shin jin mei dans un jeu de révélation dans cette vidéo issue de ma chaîne YouTube :
————
Cette traduction française par Jean Bouchart D’Orval du Sin Sin Ming est inspirée de la belle version de L. Wang et J. Masui (revue par le professeur P. Demiéville du Collège de France) telle qu’elle apparaît en pages 205-209 de l’ouvrage Tch’an – Zen : Racines et floraisons, numéro 4 de la nouvelle série de la collection Hermès, éditions Les Deux Océans, Paris, 1985. Certains passages ont été empruntés à la traduction de Daniel Giraud dans Seng Ts’an : Hsin Hsin Ming, traité de spiritualité Ch’an du VIe siècle, éditions Arfuyen, Paris, 1992, ISBN 2-908825-19-8.
dimanche 29 décembre 2024
Prendre goût à la volonté de Dieu selon Maitre Eckhart
« Vous aimeriez peut-être me demander :
Comment puis-je savoir que quelque chose est de la volonté de Dieu ? La réponse est simple : si pendant un seul instant ce n’était pas la volonté de Dieu, alors cela n’arriverait pas non plus; tout ce qui est l’est par sa volonté.
Si tu prends goût à la bonté de Dieu quoiqu’il t’arrive ou ne t’arrive pas, tu es véritablement comme dans un royaume céleste. Mais tous ceux qui désirent autre chose que ce que la volonté de Dieu désire sont toujours dans la plainte et le malheur : ils endurent toutes sortes choses de violences et d’injustices, et ils souffrent sans cesse. Et il est juste qu’il en soit ainsi, car ils se comportent comme Judas qui vendit Notre-Seigneur. Ils aiment Dieu pour quelque chose qui n’est pas Dieu, et dès qu’ils ont obtenu la chose qu’ils désiraient, ils oublient Dieu. »
Extrait du sermon 41 (Celui qui la Justice)
mardi 24 décembre 2024
Le sens profond de Noël
« Avant qu’Abraham ne fut Je suis. »
Ainsi, Noël est bien le moment de se rappeler à notre vraie nature atemporelle qui imprègne toute perception et toute expérience. Reconnaître sa vraie nature pour tout aimer.
Et, comme disait Angélus Silésius :
« Le Christ serait-il né mille fois à Bethléem,
s’il ne naît pas en toi,
c’est en vain qu’il est né.
Il faut qu’en toi Dieu naisse.
Christ serait-il né mille fois à Bethléem,
S’il ne nait pas en toi,
Tu restes mort à jamais. »
Et toujours dans le « Voyageur Chérubinique » :
« Insensé l’être humain qui va boire à la mare et oublie la fontaine qui jaillit chez lui ! »
Un autre mot pour Joyeux Noël serait : Joyeux Maintenant, ou reconnais que Tu es l’éternel maintenant … Sans cette reconnaissance, cette fête est vidée de son sens véritable.
Alors joyeux Noël à toi mon ami (e)
lundi 23 décembre 2024
Le goût de l’être
La Conscience par laquelle fut connu le goût de ton premier baiser est la même Conscience que celle qui connaît les pensées et les impressions sensorielles que ces mots suscitent.
C’est la même Conscience en toi et en moi. Une seule Conscience impersonnelle. Cette reconnaissance a un goût unique : le goût de l’être …
vendredi 20 décembre 2024
Le double aspect de l’éveil
L’eveil ne consiste pas à retrouver un Royaume intérieur de paix pour se couper du monde, des autres et des émotions inconfortables. L’éveil c’est vivre notre vie humaine à partir de notre reconnaissance divine et donc inclure le monde, les autres, les émotions désagréables et tout le panel des possibles expériences dans cet espace de paix imperturbable que Je suis réellement. C’est entrer entrer en relation avec les autres et le monde à partir de cette paix, et me reconnaître en toute forme et en toute expérience.
L’éveil a toujours un double aspect : paix et amour.
Nisargadatta Maharaj, un de mes maîtres posthumes, disait :
« Quand je vois que je ne suis rien, c’est la sagesse. Quand je vois que je suis tout, c’est l’amour. Entre les deux ma vie s’écoule »
lundi 16 décembre 2024
La méditation suprême
C’est quand l’ego illusoire se dissout que la Présence de notre véritable nature se révèle dans toute sa splendeur.
L’ego n’est pas une entité consciente seulement un ensemble de croyances et d’impressions sensorielles nous disant qu’il y a plus de paix de joie et d’amour dans une expérience plus tard que maintenant et ailleurs qu’ici ..
Dans cette méditation suprême, l’attente d’un plus tard se dissout avec grâce et révèle ta vraie nature de conscience illimitée et sans âge déjà présente. Tu retrouves le bonheur que Tu et surtout Tu l’éprouves directement.
dimanche 8 décembre 2024
Comment déjouer le mental par l’Investigation directe …
Extrait d’un Satsnag ou l’on mène l’investigation du Soi…
jeudi 21 novembre 2024
Louanges à notre vraie nature
Quelques louanges à la source de la part des amis du dernier stage de 9 jours.
Depuis 20 ans que je partage ce stage de 9 jours je m’émerveille chaque fois lorsque je découvre la façon singulière et unique dont chaque participant va évoquer en mots la re dé couverte de sa vraie nature.
Lors du dernier stage nous en avons fait un petit exercice poétique étonnant que vous pouvez découvrir en cliquant sur la vidéo ci-dessous :
mardi 19 novembre 2024
Les deux stades de l’eveil
Il ne s’agit pas ici d’avoir un corps mental parfait ni de se conformer à un modèle de comportement idéal humain. L’éveil n’est pas un conte de fées pour la personne. L’éveil consiste à reconnaître la source de la plénitude en nous-même puis de l’exprimer d’une façon qui sera forcément singulière, toutes choses étant égales par ailleurs, c’est à dire au mieux de nos capacités.
Le premier stage de l’éveil est la réalisation que je ne suis pas un corps mental limité mais la présence consciente illimitée et sans âge.
Mais ensuite commence un processus sans fin d’imprégnation de cette reconnaissance dans le cœur, le corps pour se déployer en relation avec les autres et le monde. Nos divers comportements finissent par s’harmoniser progressivement avec cette reconnaissance. Il s’agit également dans ce processus d’embrasser tous nos résidus de séparation tel qu’ils se manifestent encore dans le corps, sous forme d’égrégores énergétiques, de schémas de réactivité, de zones de contraction, puis d’accueillir affectueusement toutes ces zones d’ombre en faisant l’unité tactilement. Cela se fait de plus en plus aisément parce que nous savons que, désormais, ces angles morts n’ont plus réellement le pouvoir de nous empêcher d’être pleinement la présence consciente et accueillante.
L’éveil n’est pas un acquis.
En parlant de l’éveil on peut avoir l’impression qu’il s’agit d’une sorte d’eureka qui une fois gouté directement nous accompagne à tout jamais, un peu comme la connaissance que 2 + 2 = 4 que l’on emporte désormais avec soi comme une chose définitivement acquise et sur laquelle il n’y a plus besoin de revenir.
Et, si nous considérions plutôt l’éveil comme une simple reconnaissance de ce qui est déjà pleinement là et même une sorte de bouton de fleur se déployant en une perpétuelle éclosion, emplie de notre lumière qui elle-même vient d’une source lumineuse infinie et impersonnelle dont elle n’est pas séparée ?
As-tu besoin de temps ?
Si tu penses avoir besoin de temps pour être plus en paix que tu ne l’es déjà c’est que tu es en train de rêver.
En remettant en question la Réalité de ton rêve, en te posant par exemple la question : « qui-suis je », il se pourrait bien que ton rêve cesse, laissant place à Celui qui rêve tout ça. Et, même si le rêve semble continuer, il est désormais connu pour ce qu’il est vraiment c’est à dire une expression du Rêveur que Tu es ultimement. Cette connaissance ou reconnaissance change complètement la donne. Le rêve étant vous même, l’illusion de séparation cesse et le sentiment de manque de dissout. L’apparente tragédie est transmutée en divine comédie. Le sérieux se transforme en une abyssale légèreté. La paix et la joie inhérentes à ta vraie nature s’éprouvent.
Tu ne sais peut être pas qui tu es mais tu sais que tu es. Tu reconnais que tu es Cela qui est, être, et ce Sans Forme joue à être toute forme et désormais sans s’identifier à la forme.
La Réalité est toujours vide d’attentes et de peurs, belle, paisible, et inconditionnellement accueillante.
Que veux-tu vraiment ?
Une vie de faux semblants, ou la vie réelle ?
L’apparent confort ronronnant d’une fausse sécurité affective, où tu laisses les pensées te dire où se trouve le Royaume, toujours plus tard que maintenant, toujours ailleurs qu’ici, une vie de procrastination, ou renouer avec le Réel, ici maintenant ?
La question demeure : As-tu vraiment besoin de temps pour réaliser que Tu es Cela en quoi ça et par quoi tout est connu et ultimement Cela dont toute perception et expérience sont faites ?
Tu es le silence
La quiétude qui règne en amont des étiquettes et des définitions, en amont des perceptions…
Être conscient de cette imperturbable et atemporelle tranquillité est la clé.
C’est là où se trouve la joie. Sois conscient que tu es déjà cette quiétude et vis à partir d’elle.
Ce silence est ta vraie nature, le royaume dont parle les évangiles, le bonheur que tu cherchais dans le monde, les expériences et les accomplissements personnels de toutes sortes.
Cette douce quiétude est le paradis même. Dans ce silence vibre une paix, une joie, une liberté et un amour inconditionnels.
Laurent de la résurrection dans ses « Maximes spirituelles » de la fin du 17e siècle nous rappelait qu’il n’y a pas besoin d’aller à l’église pour rencontrer Dieu et qu’il suffit de pratiquer la présence par la retraite silencieuse dans le cœur.
Paix et amour