Feel it !




Paroles et musique de Dan Speerschneider
un album pour célébrer la vie ;-)

jeudi 26 avril 2018

De l'impression de dualité à la révélation non duelle - Pratique de l'unité avec ce qui se présente


De l'impression de dualité à la révélation non duelle

Pratique de l'unité avec ce qui se présente



Mettez l'attention sur ce que vous ressentez maintenant, quel que soit la nature de ce ressenti. Positif ou négatif, agréable ou désagréable.

Puis notez votre inclination à vous en séparer, à l'étiqueter, le comparer, le contrôler, le juger, le justifier, l'analyser, l'expliquer, le comprendre. Voyez comment vous essayez immédiatement de le traduire en mots, en pensées, en concepts. Par habitude, par négligence, par peur.

Notez à quel point, lorsque l'on met l'attention sur quelque chose, on le fait avec de la pensée. Et, lorsqu'on pense quelque chose, on s’en sépare. Et, cela crée de la souffrance et des tensions dans le corps. C'est automatique. C'est peut être subtil mais c'est ainsi. Dés qu'il y a de l'intentionnalité dans l'attention, il y a une forme de tension corporelle. Ne dit-on pas que l'enfer est pavé de bonnes intentions. Alors souvenez-vous-en !

Il est important de devenir très attentif pour explorer de façon tactile les tensions dans le corps et devenir familier avec notre fonctionnement et cet incessant étiquetage qui divise l'expérience directe en un observateur et un observé. Car nous sommes tout le temps en train de nous séparer de nos expériences. En pensant nos expériences plutôt qu'en les ressentant.

Dans la vie, soit vous pensez la vie soit vous sentez la vie. Il n'y a pas d'entre deux. Si vous pensez la vie, vous vous en séparez et vous créez de la souffrance et du conflit. Si vous sentez la vie, vous entrez en intimité avec tout ce qui est, et réalisez que tout est une modulation de votre Être unique sans forme. Vous êtes le Sans Forme prenant toute forme. C'est la perspective ultime, non duelle, source de plénitude immédiate et inconditionnée. 

En sentant la vie vous faites l'expérience de SatChitAnanda, concept sanscrit de l'Advaïta Vedanta, signifiant l'inséparabilité de l'Être de la Conscience (Je suis) et de la félicité. 

Lorsque l'on pense sa vie plus qu'on ne la ressent, on se sent seul et séparé et c'est de là que naissent la souffrance et la dépression. On se sent étranger à sa vie et comme rejeté de la vie. Il est donc vital de renouer avec le ressenti de l'expérience.


Vous êtes venu lire ceci pour vous sentir plus vivant et non pas pour trouver une théorie sur la vie. Bien qu'ayant étudié la philosophie à la sorbonne en une autre vie, je ne suis pas intéressé par le fait de construire une philosophie. Ce qui me touche c'est de partager avec vous ce que vous êtes déjà et de vous proposer des clés concrètes et une voie directe pour réaliser l'unité en vous-même. 

Je vous propose maintenant un petit jeu pour revenir dans le ressenti silence de chaque expérience.

Scannez votre état d'être dans l'instant. Fermez les yeux au besoin.

Puis, posez-vous la question : Qu'est ce que cela fait que d'expérimenter l'unité avec cela ?
Et vous sentez ce que cela fait. Sans pensées, sans commentaires, sans jugements, sans conclusions ou explications. Sentir, tactilement, vibratoirement, sensoriellement. 30 secondes ou une minute passent silencieusement. Sans commentaires.

Puis, vient un autre état, totalement nouveau et inattendu, un autre état conscience contenant des pensées inexplorées, des images inattendues, des sensations insolites, une émotion inconnue... 

Ressentez maintenant ce que cela fait d'être cela. Ressentez juste ce que l’on ressent lorsqu’on fait l’expérience d’être Un avec tout cela qui apparaît en vous.

Et, posez vous la question : qu'est-ce que cela fait que d'expérimenter l'unité avec cet état de conscience, avec cette douleur, avec ce doute, avec cette pensée ?


Exemple : Vous ressentez un stress.

Demandez-vous ce que cela fait que de vous sentir un avec cela. Prenez votre temps. Devenez un avec cela. Fondez-vous complètement dans ce stress. Ressentez ce que cela fait que d'être cela.

Au lieu d'expérimenter la séparation avec le stress en le pensant et en essayant de le gérer ou de le contrôler, vous permettez au sens du moi, le "je suis" de coller complètement à cette expérience. Vous vous permettez de faire l'expérience d'être ce stress. Je suis le stress. Le "je" apparent et le stress apparent se fondent tous deux dans "suis", un "je suis" préverbal, la présence indéfinie, un non état, non localisé et source de joie sans objet. L'impression de séparation s'efface et une paix inconditionnée se révèle. C'est la paix d'être. Une paix non dépendante, toujours disponible. C'est Vous.

Maintenant, à nouveau que ressentez-vous ? C'est important de rester au contact avec ce qui se passe.

Peut-être sentez-vous plein de choses qui se mélangent. Ok, restez alors avec ça et ressentez ce que cela fait que d'avoir une telle expérience. Puis demandez-vous à nouveau ce que cela fait que d'etre un avec cela.


Et, quelle que soit la pensée ou la sensation qui émerge vous lui dites juste oui, vous fondez en elle, qu'elle soit négative ou positive, vous vous demandez juste ce que cela fait que d'être un avec elle, vibratoirement, tactilement, sensoriellement, et vous devenez elle.
Bien sûr un nouvel état surgit. Vous vous demandez, si vous pouvez nommer cet état ? 

Puis, à nouveau vous reposez la même question : qu'est-ce que cela fait que d'etre un avec cela ?

Vous voyez que le problème n'est jamais le problème en soi mais notre séparation imaginaire avec le problème, qui apparaît parce que vous le pensez plutôt que que de le sentir.

Le senti résout tous les problèmes, immédiatement, inexorablement. Car lorsque quelque chose à été senti jusqu'au bout, on retrouve la plénitude d'être.

Et, il y a ceci d'extraordianire que depuis cette plénitude, le problème sur la plan relatif est soit résolu immédiatement, soit vous vous retrouvez dans la meilleure perspective pour que la solution la plus efficace soit trouvée. L'évidence impersonnelle est égalemement paradoxalement et - toutes choses étant égales par ailleurs - le développement personnel le plus efficace qui soit.


Ce que vous découvrez, c'est que vous êtes la Présence consciente en laquelle tout apparaît et disparaît. Vous réalisez que vous êtes Sans Forme qui se manifeste en toute forme. Alors, la forme qui apparaît n'a aucune importance. Elle peut être positive ou négative, cela n'affecte pas le Sans Forme que vous âtes et qui permet à la forme de se manifester.


Je vous souhaite de réaliser que vous êtes ce que vous cherchez et de vous reconnaître en tant que le Sans Forme prenant chaque forme.

Amor Fati


NB : Pour ceux qui sont intéressés par un accompagnement individuel non-duel à Paris ou par Skype ou une séance d'accompagnement psycho-corporelle pour laisser éclore les émotions bloquées, ou une séance de réharmonisation énergétique, veuillez me contacter au 06 63 76 90 81 ou sur mon mail : adnnn1967@gmail.com

Si vous voulez vous inscrire pour les rencontres non duelles (sur la base d'une participation en conscience) qui ont lieu de façon bi-mensuelledans le 19e à Paris, écrivez-moi un sms sur le numéro ci-dessus.

lundi 23 avril 2018

Atelier: La Présence qui guérit, jeux de révélation avec Dan Speerschneider et Gwennoline

Atelier: La Présence qui guérit, jeux de révélation avec Dan Speerschneider et Gwennoline

C’est mercredi 25 Avril, Jeudi 26 Avril et jeudi 3 Avril !
Pour participer à l'atelier, c'est Ici:
Pendant ces trois ateliers je vous propose par le biais de pratiques très concrètes de découvrir la croyance racine qui est à l’origine de toute la souffrance humaine et de la plupart des conflits dans le monde. La croyance racine qui conditionne toutes les autres est celle qui vous donne l’impression d’être une personne, un moi séparé du monde et des autres, une entité autonome qui choisit de façon délibérée les pensées et les actes, une entité au contrôle de sa vie. Cette croyance crée le sentiment de séparation. Ainsi, quoique vous fassiez pour améliorer le bien être et le fonctionnement de la personne, la souffrance se perpétuera sous une forme ou une autre - même très subtile et donc pernicieuse - tant que vous croyez que la personne est réelle.
En m’appuyant sur mon expérience intime et la tradition non duelle, qui est la source de toute spiritualité authentique et, qui a traversé les siècles et la plupart des traditions d’orient et d’occident, je vous invite à découvrir en vous-même une présence silencieuse, sans forme et sans âge qui est la source même de toute la manifestation. Comment ? En retournant la flèche de l’attention vers sa propre source. Nous ferons ensemble des pratiques très simples et authentiques pour reconnaitre notre vraie nature infinie.
Je vais également vous proposer des pratiques simples pour vous ramener au senti. C’est très rare de ressentir une émotion pure. La plupart des gens disent ressentir des émotions mais en réalité ils ne ressentent que la résistance aux émotions (le pathos). Ils pensent l’émotion plutôt que de la sentir, ils s’en séparent plutôt que de faire l’expérience de l’unité avec. Sentir vous ramène directement à votre vraie nature silencieuse, sans forme et sans âge. Penser l’émotion, penser la vie, c’est résister à l’émotion et à la vie et cela génère de la souffrance. Dés que vous sentez vous redevenez intensément vivant, vous vous sentez vécu, traversé, inspiré. Dés que vous pensez, jugez, condamnez, justifiez, comparez, vous ne sentez plus et la vie devient lourde, compliquée, stressante et source de conflits incessants.
Pour sentir, il faut être libre de tout savoir, tout vouloir, toute idée de vous même et des autres. Je vous invite également à un jeu de révélation qui vous permet de passer d’un sentiment de manque à la complétude du non savoir que vous êtes déjà, qui est votre vraie nature, pour que vous expérimentiez cet état de non savoir et d’ouverture à tout ce qui est. La révélation de cette humilité profonde en nous permet de tout accueillir. Même ce qui nous semblait du point de vue mental et personnel insupportable. Nous réalisons alors que quelque soit notre sentiment d’incomplétude, notre situation ou expérience actuelle, cela peut être notre porte directe vers notre plénitude omniprésente.
Après 20 ans d’expérience en tant qu’accompagnateur et guérisseur, je puis affirmer que, toutes choses étant égales par ailleurs, c’est l’attention impersonnelle qui guérit nos maux psychologiques et physiques, et qui permet de réaccorder au mieux le corps et le mental. Je définis l’attention impersonnelle, comme la conscience inconditionnée déjà présente en nous mais voilée par l’ego, qui ne dépend d’aucune circonstance. L’attention impersonnelle contrairement à l’intention est sans préférences. Je vais donc partager avec vous des pratiques visant à révéler en vous cette conscience inconditionnée, source de bien être et de guérison profonde.
Vous avez compris : je vous invite à redevenir d’authentiques joueurs, jusqu’à vous remettre totalement en jeu vous-même. Un joueur authentique est quelqu’un qui joue sans enjeu, sans peur de perdre parce qu’il pressent qu’il n’est rien, sans désir de gagner, car il sait qu’il est déjà tout. Le jeu en vaut vraiment la chandelle. Car on ne fait ici que mimer le Jeu de la Vie elle-même. Et quand la chandelle est consumée, vous découvrez -ô merveille - que vous êtes la Vie.
Tout ce qui m'a transformée ici :
http://bit.ly/2mWWWc6
PLEIN D'AMOUR ❤️
Gwennoline
https://www.instagram.com/bienetre_gwennoline_tv/
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Gwennoline TV
Atelier: La Présence qui guérit, révélation avec Dan Speerschneider et Gwennoline
Pour participer à l'atelier, c'est Ici:
http://bit.ly/2naj299
Pendant ces trois ateliers je vous propose par le biais de pratiques très concrètes de découvrir la croyance racine qui est à l’origine de toute la souffrance humaine et de la plupart des conflits dans le monde. La croyance racine qui conditionne toutes les autres est celle qui vous donne l’impression d’être une personne, un moi séparé du monde et des autres, une entité autonome qui choisit de façon délibérée les pensées et les actes, une entité au contrôle de sa vie. Cette croyance crée le sentiment de séparation. Ainsi, quoique vous fassiez pour améliorer le bien être et le fonctionnement de la personne, la souffrance se perpétuera sous une forme ou une autre - même très subtile et donc pernicieuse - tant que vous croyez que la personne est réelle.
En m’appuyant sur mon expérience intime et la tradition non duelle, qui est la source de toute spiritualité authentique et, qui a traversé les siècles et la plupart des traditions d’orient et d’occident, je vous invite à découvrir en vous-même une présence silencieuse, sans forme et sans âge qui est la source même de toute la manifestation. Comment ? En retournant la flèche de l’attention vers sa propre source. Nous ferons ensemble des pratiques très simples et authentiques pour reconnaitre notre vraie nature infinie.
Je vais également vous proposer des pratiques simples pour vous ramener au senti. C’est très rare de ressentir une émotion pure. La plupart des gens disent ressentir des émotions mais en réalité ils ne ressentent que la résistance aux émotions (le pathos). Ils pensent l’émotion plutôt que de la sentir, ils s’en séparent plutôt que de faire l’expérience de l’unité avec. Sentir vous ramène directement à votre vraie nature silencieuse, sans forme et sans âge. Penser l’émotion, penser la vie, c’est résister à l’émotion et à la vie et cela génère de la souffrance. Dés que vous sentez vous redevenez intensément vivant, vous vous sentez vécu, traversé, inspiré. Dés que vous pensez, jugez, condamnez, justifiez, comparez, vous ne sentez plus et la vie devient lourde, compliquée, stressante et source de conflits incessants.
Pour sentir, il faut être libre de tout savoir, tout vouloir, toute idée de vous même et des autres. Je vous invite également à un jeu de révélation qui vous permet de passer d’un sentiment de manque à la complétude du non savoir que vous êtes déjà, qui est votre vraie nature, pour que vous expérimentiez cet état de non savoir et d’ouverture à tout ce qui est. La révélation de cette humilité profonde en nous permet de tout accueillir. Même ce qui nous semblait du point de vue mental et personnel insupportable. Nous réalisons alors que quelque soit notre sentiment d’incomplétude, notre situation ou expérience actuelle, cela peut être notre porte directe vers notre plénitude omniprésente.
Après 20 ans d’expérience en tant qu’accompagnateur et guérisseur, je puis affirmer que, toutes choses étant égales par ailleurs, c’est l’attention impersonnelle qui guérit nos maux psychologiques et physiques, et qui permet de réaccorder au mieux le corps et le mental. Je définis l’attention impersonnelle, comme la conscience inconditionnée déjà présente en nous mais voilée par l’ego, qui ne dépend d’aucune circonstance. L’attention impersonnelle contrairement à l’intention est sans préférences. Je vais donc partager avec vous des pratiques visant à révéler en vous cette conscience inconditionnée, source de bien être et de guérison profonde.
Vous avez compris : je vous invite à redevenir d’authentiques joueurs, jusqu’à vous remettre totalement en jeu vous-même. Un joueur authentique est quelqu’un qui joue sans enjeu, sans peur de perdre parce qu’il pressent qu’il n’est rien, sans désir de gagner, car il sait qu’il est déjà tout. Le jeu en vaut vraiment la chandelle. Car on ne fait ici que mimer le Jeu de la Vie elle-même. Et quand la chandelle est consumée, vous découvrez -ô merveille - que vous êtes la Vie.
Tout ce qui m'a transformée ici :
http://bit.ly/2mWWWc6
PLEIN D'AMOUR ❤️
Gwennoline
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dimanche 1 avril 2018

Le grand prestidigitateur


D’où vient le grand prestidigitateur ?
Cela, Celui ou Celle qui se cherche
Au travers de ce corps et de ce cœur
N’a ni forme, ni bornes, mais son arche
Invisible est la porte du bonheur.

Le chemin le plus court est maintenant.
Évidence, c’est ici Ta demeure.
Je n’ai besoin de rien, ni d’aucun temps,
Pour voir qu’en dedans, il n’y a pas d’auteur.
Cela me rêve et me vit, et pourtant…

Je rêve d’une clé ou d’un sésame
Qui me rapprocherait du sanctuaire.
Est-ce Lui, est-ce moi, est-ce mon âme
Qui fait ce rêve ? Qu’importe, pour faire
Le voyage, il me suffit d’une flamme

Qui brûle comme une question intime
Et consume mes images : Qui suis-je ?
C’est le koan qui entrouvre l’abîme
D’un plus vaste, qui donne le vertige,
Et qui me libère au seuil de l’Ultime.

Quand la question naît au cœur de nos vies,
Le plus souvent nous la laissons s’éteindre.
Mais si l’on désire être à sa merci,
Sa vérité ne peut que nous atteindre.
Elle embrase tout : le corps et l’esprit.

Quand la question se pose avec amour,
L’univers entier s’effondre en un point,
Que je contiens et sais que j’ai toujours
Été. Je vois : je suis le seul Témoin,
Car tout comme Lui, Je suis sans contours.

Je suis et tout se cuivre de lumière
Car Je surgis de la nuit la plus noire.
L’absence est bien la présence première.
Je est sans attributs et sans histoire.
Son jeu est un éternel éphémère.

Je suis, dans sa splendeur originelle
Est plus qu’une parole. C’est un cri
De joie, qui baptise les aquarelles

De nos vies, puis les dilue dans le Oui
De la grande matrice impersonnelle.