Feel it !




Paroles et musique de Dan Speerschneider
un album pour célébrer la vie ;-)

POÉSIE

Annonciations

À Frédéric Moreau



Il s’agit d’oublier 

Puis de se rappeler 

D’oublier encore

Quitter le vu
Pour voir vraiment

Q    Q

Tracer son fil d’or
De devenir en être
Trajectoire instable
Comme une flèche
Sans pointe et sans plume

Q    Q

Sur ces chemins taciturnes
Aux traces effacées
Il y a trop d’enfance
Ou pas assez

Q    Q

Et le temps alors
Le temps intransigeant qui file à toute allure
Vers l’horizon miroir
La seconde illusoire et l’aiguille des siècles
Les étés pourrissants
Les longs hivers rongés par l’ardeur d’un autre âge
Les printemps embourbés dans l’ordre un peu trop sage
À penser cette vie plutôt que de la vivre
Les fragrances rancies du flacon de l’absence




                                                                 Q    Q
 
Pour pister les raisons du passé d’un futur
Mortes-saisons du souvenir et de l’oubli
Que d’heures trépassées à craindre    à désirer
Les automnes pressés des fruits toujours trop verts
Tout cet or perdu

    Q    Q

Le temps
Vous pourrez le rattraper
Nous avait-on dit
La mort c’est pour plus tard
Mais le temps toujours
Est en retard d’une éternité

Q    Q

Alors
Alors rien
La grâce seule
A une longueur d’avance sur le regret

Q    Q

Les nuages naviguent
Avec le vent d’Ouest
Sur une mer bleue
Le ciel est impassible
Comme l’écoute

Q    Q

La pensée est trop lente
Pour saisir sur le vif
La beauté du monde

Q    Q



Et pendant ce temps
Le soleil continue
Sa ronde sans escale
Sans se soucier
Du feu consumé
Qui n’a pas d’histoire

Q    Q

La pensée suprême
Est toujours impersonnelle et paradoxale
Son koan est une éclipse brève et légère
Bulle évanescente éclatant sous son propre poids
        
Q    Q

Devant la marée montante de l’évidence
Tous nos rêves d’écume fondent dans le sable
L’art se défige et vole en éclats d’ignorance
Et nos puzzles savants se déclinent en fables

Q    Q

Dans la toile sacrée d’un ventre qui jubile
Du plus petit des dénominateurs communs
Un être arachnéen    tout en douceur    savoure
L’expansion-contraction du grand corps-univers

Q    Q

Le regard d’un bébé innocente le monde
C’est le tien qui survit dardant sous les décombres
Depuis l’apocalypse d’un temps linéaire
Aucune métaphore n’a pu conjurer
La sphère expansive de l’émerveillement
Présence mère veilleuse irradiant les choses
Exaltant formes et couleurs
Sensations et sonorités
Ô clair pressentiment de se confondre en Toi

 Qui vibre au cœur de tous nos mondes

Q    Q

Et toi mon cher lecteur ô lecteur dérouté
Quel regard percera jusqu’au bulbe du voir
À contre-courant de tes perceptions
Pose-toi la question amarescente et joyeuse
Pour qu’elle s’enracine dans le rien du Soi
Sans formuler    sans circonscrire    sans conclure

Q    Q

Le prodige n’est pas qu’au sein des galaxies
L’esprit ou la conscience un jour soit apparu
Sempiternel mensonge ou inversion du sens
Tel un conte anodin aux effets ravageants
Le miracle sans nom est pure apostasie
L’univers au contraire émerge en ta conscience
Savoure ainsi chaque évènement de ta vie
Non pas comme une créature assujettie
Mais comme un créateur ébaubi par son œuvre
Et souviens-toi    le monde commence aujourd’hui

Q    Q

Qui suis-je    qui suis-je    dépose la question
Dans l’alambic du cœur    chaque jour chaque nuit
Dans le chaudron du doute au milieu des pensées
Écharde interstitielle incisant le prodige
Dans le cercle sans centre aux rayons de lumière
Aiguise la question comme un mantra sincère
Qui suis-je    qui suis-je    c’est elle qui concentre
Le sésame de l’être et l’art de l’éclosion
L’inconcevable est dit    la transfiguration
Est proche    il faut la vivre avant que le vertige
N’altère l’alchimie de l’interpellation
Qui suis-je    me déflore et défige mes sages
La question me rend vierge et submerge la page
Blanche des réponses    l’ordre est corrompu    puis-je

Q    Q

Jusqu’où ira le verbe tentaculaire
Pour enserrer dans sa rage grimpante
Le tronc de l’indicible
Avant de capituler
En silence

Q    Q

Combien de fois faut-il plisser une émotion
Pour contenir la bénédiction des larmes
Et se rapprocher du disparaître
La déplier ensuite pour faire le tour de la terre
Avec le cordon des renaissances

Q    Q

Jusqu’où est-il possible d’apprendre à déceler
Le souffle d’un être ou le poids d’une pensée
Puisque tout est rythme
Anticiper le creux dans la crête
Sentir l’espace à partir du contour
Ouïr la vibration de la lumière
Avant qu’elle n’atteigne la rétine
Et se décline en couleurs
Puis-je devancer dans ton regard
Ton ventre qui se noue ou ta soif qui affleure
        
Q    Q

Sur le chemin du retour seul l’amour transfigure
La nuit impassible
En laquelle tout se manifeste et se dissout
Veille silencieusement



En arrière-plan    en attente de rien
Au seuil de tous les possibles
Et apprécie tout ce qui en elle s’éclaire

Q    Q

Me pencherai-je un instant
Au-dessus de l’herbe matinale
Pour contempler ces loupes d’eau brillantes
Avant que ne s’évapore
La rosée du monde
Et avec elle
Un milliard de miroirs
Plus éphémères encore
Qu’une vie d’Homme

Q    Q

Que de fragments
Que de totalités
Que de mondes
Que de reflets

Q    Q

Quel visage remontera du fond de ma mémoire

Au moment
                                      De ne pas
Choisir

Q    Q

Aller    ni loin    ni longtemps
                                                 Mais   s i m p l e m e n t
   Aller



Q    Q

Alors 
Alors rien
Car au soir de notre vie
Nous n’aurons plus besoin d’images
Un seul regard abolira toute distance

Q    Q

À l’apoastre des naissances
Toute pensée est orpheline

Q    Q

Mais alors    comment faire    confiance
Au silence    au rien

Q    Q

Ausculter la violence du faire
Au moment même où le moi se déploie
Abdiquer pleinement tout espoir d’arborescence
Mourir à soi-même    encore et encore
Toujours comme pour la première fois
Avec cette confiance irrationnelle 
Illuminant le regard de l’enfant
Qui se relève après une chute mauvaise
Pour courir de plus belle 

Q    Q

Car alors la connaissance sera spirale
Et la pensée    comme l’extension lumineuse
D’une science inespérée
Jouera aux dés avec l’inconnu de la matière



Pour bâtir de nouveaux mondes
Dans l’au-delà de l’ici et l’ailleurs du maintenant
L’amour redeviendra l’amour
Ce qu’il fut de toute éternité
Son chant vibrera jusqu’aux confins du silence
La fin épousera l’origine

Q    Q

Car il s’agit de se souvenir
D’oublier
Puis de se souvenir encore
De l’empreinte originelle
Du verbe et de l’argile
Surgissant de la nuit la plus éblouissante
De ce rêve qui me rêve
De ce rythme qui me berce
De ce souffle qui m’anime
De cet Autre qui m’enfante

Q    Q

Car alors
Toute chose sera propice
Et la parole    pure offrande
Célébrera le rien

 


     Le      Rien
                                            du
                                                                                      
                                                                      Tout

Il s’agit d’oublier 

Puis de se rappeler 

D’oublier encore

Quitter le vu
Pour voir vraiment

Q    Q

Tracer son fil d’or
De devenir en être
Trajectoire instable
Comme une flèche
Sans pointe et sans plume

Q    Q

Sur ces chemins taciturnes
Aux traces effacées
Il y a trop d’enfance
Ou pas assez

Q    Q

Et le temps alors
Le temps intransigeant qui file à toute allure
Vers l’horizon miroir
La seconde illusoire et l’aiguille des siècles
Les étés pourrissants
Les longs hivers rongés par l’ardeur d’un autre âge
Les printemps embourbés dans l’ordre un peu trop sage
À penser cette vie plutôt que de la vivre
Les fragrances rancies du flacon de l’absence




                                                                 Q    Q
 
Pour pister les raisons du passé d’un futur
Mortes-saisons du souvenir et de l’oubli
Que d’heures trépassées à craindre    à désirer
Les automnes pressés des fruits toujours trop verts
Tout cet or perdu

    Q    Q

Le temps
Vous pourrez le rattraper
Nous avait-on dit
La mort c’est pour plus tard
Mais le temps toujours
Est en retard d’une éternité

Q    Q

Alors
Alors rien
La grâce seule
A une longueur d’avance sur le regret

Q    Q

Les nuages naviguent
Avec le vent d’Ouest
Sur une mer bleue
Le ciel est impassible
Comme l’écoute

Q    Q

La pensée est trop lente
Pour saisir sur le vif
La beauté du monde

Q    Q



Et pendant ce temps
Le soleil continue
Sa ronde sans escale
Sans se soucier
Du feu consumé
Qui n’a pas d’histoire

Q    Q

La pensée suprême
Est toujours impersonnelle et paradoxale
Son koan est une éclipse brève et légère
Bulle évanescente éclatant sous son propre poids
        
Q    Q

Devant la marée montante de l’évidence
Tous nos rêves d’écume fondent dans le sable
L’art se défige et vole en éclats d’ignorance
Et nos puzzles savants se déclinent en fables

Q    Q

Dans la toile sacrée d’un ventre qui jubile
Du plus petit des dénominateurs communs
Un être arachnéen    tout en douceur    savoure
L’expansion-contraction du grand corps-univers

Q    Q

Le regard d’un bébé innocente le monde
C’est le tien qui survit dardant sous les décombres
Depuis l’apocalypse d’un temps linéaire
Aucune métaphore n’a pu conjurer
La sphère expansive de l’émerveillement
Présence mère veilleuse irradiant les choses
Exaltant formes et couleurs
Sensations et sonorités
Ô clair pressentiment de se confondre en Toi

 Qui vibre au cœur de tous nos mondes

Q    Q

Et toi mon cher lecteur ô lecteur dérouté
Quel regard percera jusqu’au bulbe du voir
À contre-courant de tes perceptions
Pose-toi la question amarescente et joyeuse
Pour qu’elle s’enracine dans le rien du Soi
Sans formuler    sans circonscrire    sans conclure

Q    Q

Le prodige n’est pas qu’au sein des galaxies
L’esprit ou la conscience un jour soit apparu
Sempiternel mensonge ou inversion du sens
Tel un conte anodin aux effets ravageants
Le miracle sans nom est pure apostasie
L’univers au contraire émerge en ta conscience
Savoure ainsi chaque évènement de ta vie
Non pas comme une créature assujettie
Mais comme un créateur ébaubi par son œuvre
Et souviens-toi    le monde commence aujourd’hui

Q    Q

Qui suis-je    qui suis-je    dépose la question
Dans l’alambic du cœur    chaque jour chaque nuit
Dans le chaudron du doute au milieu des pensées
Écharde interstitielle incisant le prodige
Dans le cercle sans centre aux rayons de lumière
Aiguise la question comme un mantra sincère
Qui suis-je    qui suis-je    c’est elle qui concentre
Le sésame de l’être et l’art de l’éclosion
L’inconcevable est dit    la transfiguration
Est proche    il faut la vivre avant que le vertige
N’altère l’alchimie de l’interpellation
Qui suis-je    me déflore et défige mes sages
La question me rend vierge et submerge la page
Blanche des réponses    l’ordre est corrompu    puis-je

Q    Q

Jusqu’où ira le verbe tentaculaire
Pour enserrer dans sa rage grimpante
Le tronc de l’indicible
Avant de capituler
En silence

Q    Q

Combien de fois faut-il plisser une émotion
Pour contenir la bénédiction des larmes
Et se rapprocher du disparaître
La déplier ensuite pour faire le tour de la terre
Avec le cordon des renaissances

Q    Q

Jusqu’où est-il possible d’apprendre à déceler
Le souffle d’un être ou le poids d’une pensée
Puisque tout est rythme
Anticiper le creux dans la crête
Sentir l’espace à partir du contour
Ouïr la vibration de la lumière
Avant qu’elle n’atteigne la rétine
Et se décline en couleurs
Puis-je devancer dans ton regard
Ton ventre qui se noue ou ta soif qui affleure
        
Q    Q

Sur le chemin du retour seul l’amour transfigure
La nuit impassible
En laquelle tout se manifeste et se dissout
Veille silencieusement



En arrière-plan    en attente de rien
Au seuil de tous les possibles
Et apprécie tout ce qui en elle s’éclaire

Q    Q

Me pencherai-je un instant
Au-dessus de l’herbe matinale
Pour contempler ces loupes d’eau brillantes
Avant que ne s’évapore
La rosée du monde
Et avec elle
Un milliard de miroirs
Plus éphémères encore
Qu’une vie d’Homme

Q    Q

Que de fragments
Que de totalités
Que de mondes
Que de reflets

Q    Q

Quel visage remontera du fond de ma mémoire

Au moment
                                      De ne pas
Choisir

Q    Q

Aller    ni loin    ni longtemps
                                                 Mais   s i m p l e m e n t
   Aller



Q    Q

Alors 
Alors rien
Car au soir de notre vie
Nous n’aurons plus besoin d’images
Un seul regard abolira toute distance

Q    Q

À l’apoastre des naissances
Toute pensée est orpheline

Q    Q

Mais alors    comment faire    confiance
Au silence    au rien

Q    Q

Ausculter la violence du faire
Au moment même où le moi se déploie
Abdiquer pleinement tout espoir d’arborescence
Mourir à soi-même    encore et encore
Toujours comme pour la première fois
Avec cette confiance irrationnelle 
Illuminant le regard de l’enfant
Qui se relève après une chute mauvaise
Pour courir de plus belle 

Q    Q

Car alors la connaissance sera spirale
Et la pensée    comme l’extension lumineuse
D’une science inespérée
Jouera aux dés avec l’inconnu de la matière



Pour bâtir de nouveaux mondes
Dans l’au-delà de l’ici et l’ailleurs du maintenant
L’amour redeviendra l’amour
Ce qu’il fut de toute éternité
Son chant vibrera jusqu’aux confins du silence
La fin épousera l’origine

Q    Q

Car il s’agit de se souvenir
D’oublier
Puis de se souvenir encore
De l’empreinte originelle
Du verbe et de l’argile
Surgissant de la nuit la plus éblouissante
De ce rêve qui me rêve
De ce rythme qui me berce
De ce souffle qui m’anime
De cet Autre qui m’enfante

Q    Q

Car alors
Toute chose sera propice
Et la parole    pure offrande
Célébrera le rien

 


     Le      Rien
                                            du
                                                                                      
                                                                      Tout













--------------------------------------------------------


Ce plus vaste




J’aime ce plus vaste que moi
Qui me délivre de moi-même
Ce courant ce je ne sais quoi
Auquel je me livre sans prendre
La peine de savoir qui m’aime
D’un amour si chaste et si tendre



J’aime ce plus vaste que toi
Qui illumine ton visage
La plénitude se déploie
Dans la rondeur de chaque geste
Quand sœur de la femme sauvage
Ton troisième œil se manifeste





J’aime ce plus vaste que nous
Qui creuse son lit dans nos nages
L’irrémédiable se dénoue
Dans nos longs voyages sans cible
Où cet insatiable éclairage
Rend toute matière sensible

Dieu    amour    espace ou empreinte
Comment nommer cet invisible
Aucune parole n’est sainte
La présence seule est sacrée
L’écoute pressent l’indicible

D’un plus vaste que moi qui crée


Le moi est l'unique prison
Et l’illusion d’avoir le choix
Est notre obstacle à l’abandon
La peur d’aimer le seul dilemme
J’aime ce plus vaste que moi
                                             Qui me délivre de moi-même                                                                                  


••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••


Le grand prestidigitateur

D’où vient le grand prestidigitateur ?
Cela, Celui ou Celle qui se cherche
Au travers de ce corps et de ce cœur
N’a ni forme, ni bornes, mais son arche
Invisible est la porte du bonheur.

Le chemin le plus court est maintenant.
Évidence, c’est ici Ta demeure.
Je n’ai besoin de rien, ni d’aucun temps,
Pour voir qu’en dedans, il n’y a pas d’auteur.
Cela me rêve et me vit, et pourtant…

Je rêve d’une clé ou d’un sésame
Qui me rapprocherait du sanctuaire.
Est-ce Lui, est-ce moi, est-ce mon âme
Qui fait ce rêve ? Qu’importe, pour faire
Le voyage, il me suffit d’une flamme

Qui brûle comme une question intime
Et consume mes images : Qui suis-je ?
C’est le koan qui entrouvre l’abîme
D’un plus vaste, qui donne le vertige,
Et qui me libère au seuil de l’Ultime.

Quand la question naît au cœur de nos vies,
Le plus souvent nous la laissons s’éteindre.
Mais si l’on désire être à sa merci,
Sa vérité ne peut que nous atteindre.
Elle embrase tout : le corps et l’esprit.

Quand la question se pose avec amour,
L’univers entier s’effondre en un point,
Que je contiens et sais que j’ai toujours
Été. Je vois : je suis le seul Témoin,
Car tout comme Lui, Je suis sans contours.

Je suis et tout se cuivre de lumière
Car Je surgis de la nuit la plus noire.
L’absence est bien la présence première.
Je est sans attributs et sans histoire.
Son jeu est un éternel éphémère.

Je suis, dans sa splendeur originelle
Est plus qu’une parole. C’est un cri
De joie, qui baptise les aquarelles
De nos vies, puis les dilue dans le Oui
De la grande matrice impersonnelle.

••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••


Qui es-tu ?

Je 

Que fais-tu ?

Je suis 

Qui suis-tu ?

Je suis ce qui s’est tu
Qui coule silencieusement
En toute chose
En nos veines    entre nos mains
En toi    en moi    en nous
Entre toi et moi et tous les êtres
En l’être et le non-être
Je suis ce qui s’est tu
Pour danser l’indicible de la vague et du vent
Et d’un amour trop grand pour être contenu
Être ou ne pas être n’est plus la question 
Je vibre de la chair du monde
Celle qui précéda le verbe
Je vide le plein et remplis le vide
Je ne suis plus
Le tu non plus
Je suis ce qui s’est tu

Qui suis-je ?

1 commentaire:

  1. Merci de rien, ces mots aussi légers que des absences de pensées.... Merci du tout !

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