Feel it !




Paroles et musique de Dan Speerschneider
un album pour célébrer la vie ;-)

dimanche 31 mars 2024

Joyeuse résurrection et fêtes de Pâques

 


Pâques c’est la fête de la résurrection. Mais la résurrection de quoi ? Pas d’un cadavre. C’est la fête de la renaissance. La fin de l’illusion de l’ego, qui est l’attente d’un mieux plus tard que maintenant qui s’exprime dans le corps sous forme de contractions énergétiques. Pâques est l’occasion de se souvenir de notre seconde naissance. De notre naissance à notre véritable nature spirituelle toujours déjà disponible mais pas actualisée à l’avait plan. 

Pâques signe la fête de nos retrouvailles avec nous-mêmes, après notre long et difficile chemin de croix, de la redécouverte de l’Ici Maintenant, où l’on se retrouve vraiment vraiment, sans masques et bergamasques, tel que Je suis avant qu’Abraham ne fut. 

Je vous invite à fêter ensemble cette renaissance au Christ non duel en nous, ce soir lors du satsang à 19h30 (numéro de réunion 840 899 8788) dimanche 31 mars par zoom (gratuit). 

La musique adoucit un cœur tant soit-il dur disait Ronsard. Elle peut aussi sciemment être au service de la Présence. Un double album, "Sat Songs" est paru en 2023 avec 22 titres pour célébrer l'Un au travers de la voie du senti, la voie tantrique, la voie de l'amour et révéler notre vraie nature. Voici un titre de mon album paru en 2005 Éclosions, Feel it, (Sens-le)...

Cliquez sur ce lien pour écouter la chanson :

https://soundcloud.com/dan-speerschneider/feel-it


                                                    FEEL IT

 

 Feel it

As long as you can bear it

Feel it

It’s the only way to heal it

Feel it

Without any thoughts or fears

 

 

Cos we’ve created so much

And can not understand

Why we had to go

And why it was so

Though it seemed that we did

What we had to do

So feel how it feels to

Feel it

As long as you are source

Feel it

Without any thorns or tears

 

 

Cos we’ve been hand in hand

And eyes in eyes

We’ve been skin to skin

And breath to breath

Exploring the land

Without any lies

Just feel how it feels to

Feel it to heal it

Meet it to beat it

Just feel how I love you

Just feel how it feels to

 

Feel it

As long as you are source

Feel it

It’s the only way to heal it

Feel it

Without any thorns or tears

 

How we were sacred when naked

And faced each other

How sparkling, how spacious

How timeless, how gracious

The world was a perfect

Reflexion of our kindness

Just feel how it feels to

 

Feel it

Without any thoughts or fears

Feel it

As long as you are source

 

How we were loving without lusting

And kissing without missing

How we were dancing out of nothing

And touching without taking

We did it as we felt it

Until we met our limit

So feel, just feel how it feels to

 

Feel it….

Feel it !


https://soundcloud.com/dan-speerschneider/feel-it

mercredi 27 mars 2024

L’unité essentielle


 ‘’Mon Moi est Dieu et je ne reconnais nul autre Moi sinon mon Dieu Lui-même.’’ 

Catherine de Gênes 

Depuis 6000 ans, les mystiques et les philosophes de toutes les traditions spirituelles authentiques nous ont dit que la vision directe de Dieu révèle l’unité essentielle de l’homme avec l’Absolu en l’éveillant à sa véritable identité atemporelle. 

Avant cette reconnaissance atemporelle, selon ces mystiques, l’homme souffre en raison de son ignorante ignorance c’est à dire de la méprise illusoire d’être un être limité et fini, séparé et distinct des autres êtres et qui possèderait sa propre identité individuelle. Les diverses traditions mystiques appellent la dissipation de cette illusion par différents noms : Le satori, l’éveil, l’Illumination, l’union avec Dieu, la Libération, le Salut, la réalisation du Soi, la re dé couvert de notre vraie nature, mais malgré ses nombreuses appellations, il s’agit bien de la même expérience directe de la même Connaissance, de la même reconnaissance, révélée à ceux qui ont eu la vision mystique. En Inde, aux temps des Vedas, on les appelait les Rishis,  c’est à dire les Voyants.

Le maître Tchan Huang Po disait à juste titre :

« Le sage s’appuie sur ce qu’il voit. L’ignorant s’appuie sur ce qu’il pense. Voyez les choses telles qu’elles sont et ne vous préoccupez pas des autres. »

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Satsangs et Stages à venir :     

     Je vous rapelle qu'un we de partage autour de la reconnaissance de notre vraie nature aura lieu chez mon ami Loïc à Penvins en Bretagne le 6-7 Avril (participation 120 euros) dans sa belle maison avec jardin. J'aurais beaucoup de joie à vous retrouver pour partager des expériences extrêmement simples nous permettant de re-dé-couvrir la Conscience inconditionnée et d'y demeurer.

Prochain Satsang : Dimanche 31 Mars  2024 à 19h30 PAR ZOOM ET SUR PLACE chez moi à Paris. Numéro de réunion : 830 899 8788. Sur place nous ferons auberge espagnole avec ce que chacun aura apporté après le Satsang. Prévenez-moi par sms au 0663769081 si vous venez en direct (Paris 19e) et au plus tard à 19h15 et je vous enverrai l'adresse. 

Les Satsang sont par principe ouverts à tous et gratuits. Vous pouvez néanmoins si le cœur vous en dit faire un don comme participation en cliquant sur ce lien :

https://gmail.us7.list-manage.com/track/click?u=bc1225859ee48fcc146a9de4f&id=c94a09e1f7&e=9a7f7d202b

dimanche 24 mars 2024

La confiance


La confiance c’est absolument mystérieux. 

Parfois il semble que conscience et confiance qui sont proches au niveau de la sonorité sont également synonymes.

Un enfant ne peux survivre sans ce don de confiance à ses parents. L’amour, l’amitié, la vie en commun et même le commerce,  toute notre humanité repose sur la confiance. La Vie ne peut vivre sans cette confiance. 

L’ignorant ne peut s’extirper de l’ignorante ignorance sans cette confiance inexplicable en la parole du sage.

La confiance, quel mystère !

Sans la confiance, rien n’est possible. 

Sans la Conscience rien n’est. De fait, il n’y a que la Conscience. La Conscience est tout ce qui est. 

Mais pour que cette Conscience se réalise, c’est à dire cesse de s’identifier aux apparents objets qui apparaissent et disparaissent en Elle, et redevienne consciente d’Elle-même, il doit y avoir un fil d’Ariane, un pressentiment, un parfum, et surtout la fameuse confiance …

Soyez confiants les amis et suivez le pressentiment. 

Confiance. Aies confiance car Tu es la Conscience. 



mercredi 20 mars 2024

Libre du libre arbitre

 


Un des grands textes sacrées de la non dualité est l’Ashtavakra Gita, le chant d’Ashtvakra, où adolescent aux huit bosses enseigne au roi Janaka qu’il n’est pas une entité séparée auteure des pensées et des actes mais le témoin de l’action et de la pensée et du monde, la conscience infinie, qui ultimement prend toute forme sans jamais se départir de sa liberté. 

Ce texte m’a longtemps accompagné et m’a aidé à me remémorer ma véritable nature.

Voici un extrait du premier chapitre :

6. Vertu ou vice, plaisir ou douleur, ne sont que le produit du mental et ne te concernent pas. Tu n'es ni celui qui agit, ni celui qui recueille les conséquences, tu es donc toujours libre.

7. Tu es le témoin unique de toute chose et tu es toujours totalement libre. La cause de ton asservissement est que tu vois le témoin comme étant autre.

8. Comme tu a été mordu par le serpent noir et que tu as foi en ce concept faux : "Je suis celui qui agit", bois l'antidote de la foi dans le fait que "Je ne suis pas celui qui agit" et soit heureux.

Les grands textes sacrées ont le pouvoir de nous rappeler à notre nature fondamentale, infinie et atemporelle. Ils agissent sur le mental, en l’invitant à se résorber dans la source d’où il avait émergé. Du coup ils révèlent avec encore plus de force, avec une sorte d’incroyable évidence la source silencieuse et omniprésente en arrière plan de toute expérience que nous sommes. 

Ainsi un texte sacré comme l’Ashtavkra Gita doit être lu avec une disposition d’esprit particulière, avec le sentiment que Dieu Lui-même vous confie son secret le plus sacré.

Il faut laisser de longs temps de silence après la lecture de chaque phrase afin que chacune atteigne sa cible et que son véritable pouvoir de révélation puisse opérer. 

Le verbe pêcher vient étymologiquement d’un mot du grec ancien hammartia signifiant rater sa cible. En hébreux c’est la même racine de signification : pêcher c’est rater la cible, passe à côté de l’Essentiel. La cible c’est le Soi. 

Un diction chinois célèbre nous dit que lorsque le sage désigne avec son doigt la lune l’ignorant regarde le doigt. 

En lisant un texte sacré comme l’Ashtavakra Gita, ouvrez vous complètement, devenez la cible, laissez-vous toucher, soyez vulnérable, et laissez ces phrases comme autant de flèches bénies toucher le cœur de votre être, car c’est Vous qui êtes visé, c’est de vous dont on parle. 

Ces phrases sont comme autant de formules magiques, de véritables Abracadabra susceptibles d’éveiller le Soi, d’actualiser le potentiel déjà présent en vous mais qui attend juste que vous cessiez de vous laisser hypnotiser par les pensées, les sensations, les émotions, toutes ces perceptions transitoires, pour reconnaître que Vous êtes déjà pleinement libre de tout ça, que : « Tu es ce que Tu cherches ». 

Sois heureux et en paix 






dimanche 17 mars 2024

La seule issue à la souffrance : Reconnaître l'illusion

 



Il est possible de sortir du cercle vicieux de la peur de la confusion et du sentiment de manque. La souffrance n’est pas une option obligatoire. 

Nous avons juste pris l’habitude de vivre dans une fascination continuelle pour le film et plus généralement pour tout ce que nous donne à voir nos sens. Nous vivons dans une sorte d’hypnose quotidienne où notre attention est sans cesse captivée par le spectacle des pensées et dqes perceptions transitoires. 


De ce fait nous nous sommes exclusivement identifiés à l’idée d’être une personne séparée, auteure des pensée et des actes. Non seulement nous croyons être une personne séparée, disposer d’une conscience séparée du monde et des autres, mais nous avons l’impression d’être séparé, nous nous sentons séparé. C’est cette impression de séparation qui nous fait éprouver ce que l’on nomme la souffrance, non pas la douleur physique, mais la douleur du sentiment de manque, cette nostalgie qui nous tenaille au fond de nos entrailles, ce « heimweh » comme on dit en allemand, la "douleur de la maison", le sentiment de s’être éloigné de l’Être, de notre vraie nature. 


L’impression de séparation que nous éprouvons semble en retour valider que la croyance « je suis une personne séparée » est vraie. C’est une bulle d’irréalité qui se maintient artificieusement par une sorte de boucle infernale auto validante entre sensation et croyance, dans laquelle  99,99% des humains se sont laissés enfermer. 

C’est là le plus grand tabou de l’humanité et certainement la cause de tous les conflits dans le monde et également de la catastrophe environnementale en train d’advenir sous nos yeux. 


Il peut certes dans une certaine mesure être opportun d’explorer nos traumatismes d’enfance, de dénouer les nœuds émotionnels, et d’améliorer notre histoire personnelle et la situation dans le monde.  Mais tant que nous ne réalisons pas la racine même de la souffrance et des conflits, toutes nos tentatives d’en sortir ne seront que des coups d’épée dans l’eau, une sorte d’ajournement. 


Pour sortir de la transe douloureuse dans laquelle nous nous trouvons, le message est d’une simplicité désarçonnante : le bonheur que nous cherchons tous en espérant voir tel ou tel changement de situation, ou voir telle ou telle expérience advenir, est déjà pleinement présent en nous. 


Je suis le bonheur que je cherche mais il est voilé par la recherche même. La joie la paix et l’amour inhérents à ma vraie nature sont voilés par l’attente d’une expérience meilleure plus tard que maintenant et ailleurs qu’ici !


Dés que vous attendez quelque chose de mieux plus tard que maintenant et ailleurs qu’ici, l’attention est figé sur un imaginaire et ignorant de sa propre source. L’espoir génère le désespoir. 


Tel le prestidigitateur qui détourne notre attention pour nous faire croire a la réalité de son tour de magie, nous avons cru que l’illusion de séparation était réelle. La souffrance est donc une simple erreur d’inattention, une simple erreur identitaire, une ignorance. Et comment sortir de l’ignorance sinon par la connaissance ?


En effet, nous pouvons à tout instant cesser d’être inattentifs à l’essentiel. Il nous est possible de regagner notre souveraineté, et de re dé couvrir la vérité. Cesser de couvrir de ce qui est déjà là. Cesser d’ignorer notre véritable nature de paix et de joie. 


Quand ? Maintenant !

Où ? Ici !


Comme nous le rappelait Adi Shankaracharya dans son merveilleux poème, le Nirvanashatkam (la Sixtaine de l’extinction du moi) dans le  « refrain » terminant chacune des 6 strophes de 4 vers chacune :

« Sous forme de conscience et de béatitude Je suis Shiva, Je Suis Shiva »

(Shankara désigne ici l’Absolu par Shiva car il était Shivaïste).


Quand nous avons écarté de nous tout ce qui n’est pas essentiel à notre être, notre être véritable se révèle dans toute sa splendeur comme ayant toujours été là, en arrière plan de toute perception et toute expérience.


 Ainsi, l’éveil n’est pas le fruit de l’addition d’un nouveau savoir mais la remémoration d’un savoir que nous connaissions déjà mais auquel nous avions juste été inattentifsLa Présence déjà éveillée se révèle donc par la soustraction de tous ce que nous ne sommes pas. 


C’est dans la Brihadaranyaka Upanishad qu’apparaît pour la première fois la tentative de définition de Brahman, L’absolu, et cette définition est négative, il y est dit qu’il n’est ni ceci ni cela (neti neti). 


Nisargadatta Maharaj quand on lui demandait qui il était répondait parfois : « Je suis la négation ultime de tout ce que je ne suis pas ».


Toi aussi ami lecteur tu peux affirmer cela et le réaliser sur le champ. 


La voie la plus directe, la voie authentique est toujours une voie négative, une voie apophatique. 


L’être redevient simplement conscient de Lui-même dans une sorte d’expérience d’aperception où le sujet et l’objet se confondent. Ici et maintenant sont le lieu et le temps de l’épiphanie. 


Épiphanie est un mot qui signifie manifestation. Pour les orthodoxes, aussi appelée Théophanie, elle marque la reconnaissance de Jésus comme Fils de Dieu. Et chaque Un d'entre nous ne sommes nous pas fils de Dieu ? Ne pouvons nous pas nous rappeler qu'avant d'être ceci ou cela, avant même les pensées et les perceptions Je suis ? Et ce Je suis, ce simple fait d'être conscient d'être conscient, n'est-ce pas justement la première trace de Dieu en nous ?


L'épiphanie, c’est tout simplement ce moment où l’on se défait de l’ignorance qui consiste à s’identifier à un objet, où on cesse de se croire  une personne séparée, où l’on cesse d’adhérer à la croyance « je suis auteur des pensées et des actes et séparé des autres et du monde ». 

Épiphanie désigne en réalité ce que d’aucune nomment l’éveil, quand le Sujet se réalise pleinement Lui-même, où Je coïncide avec Je et cesse d’être hypnotisé par les pensées et les perceptions. 


 Les soufis aussi nous disent que la seule voie pour connaître Dieu est de s’anéantir dans Son unicité ; C’est ainsi que l’homme réalise éprouve directement que son être et celui du monde n’ont pas de teneur réelle : le savoir trompeur d’être un sujet autonome est dissoute, la dualité sujet-objet est transcendée puisque le moi séparé s’est volatilisé. En termes mystiques, l’amant est devenu l’Aimé, le contemplant le Contemplé. 


Le fanâ (signifie en arabe extinction du moi comme le mot nirvâna en sanscrit) est vécu comme une libération des souffrances qu’occasionnent les croyances limitantes de l’ego.

 Il n’y a pas d’autre issue au cercle vicieux de la souffrance de se croire une conscience individuelle et conditionnée, en effet, que de dissoudre celle-ci. 


Cette immersion dans « l’océan de l’Unicité » s’accompagne d’une ivresse (« sukr ») sans pareille. 


Comme le dit Jésus dans l’évangile de Thomas :


« Que celui qui cherche ne cesse pas de chercher, jusqu'à ce qu'il trouve. Et quand il aura trouvé, il sera troublé ; quand il sera troublé, il sera émerveillé, et il régnera sur le Tout. »


Paix et amour 



jeudi 14 mars 2024

Est ce que la non dualité est une grâce indépendante de toutes volontés ?


Question par mail :

«  Bonjour Dan

Est ce que la dualité est une grâce indépendante de toutes volontés ? Merci »

 Bonjour,

Merci pour la question. 

Y répondre de façon écrite ne serait qu’un exercice de style, plus ou moins brillant, qui n’aurait pour fonction que de te rassurer ou te désarçonner.

Une « réponse » n’aurait son plein pouvoir de révélation que si tu te la poses ou me la poses directement dans une rencontre dal vivo ou par zoom. Car alors nous pourrions l’explorer ensemble. En effet cette question soulève probablement chez toi une foultitude de croyances transparentes et d’émotions refoulées qu’il faudrait prendre le temps d’explorer à la fois sensoriellement, tactilement, vibratoirement par la voie du senti et aussi en t’invitant par la voie de la connaissance de faire refluer l’attention vers cela qui en est conscient et interroger la nature de cet apparent « je » au nom duquel cette question s’élève …

Peut-être voudrais tu explorer cela au travers d’une séance individuelle. C’est possible. Car il s’agit avant tout de se mettre à nu, et surtout en jeu, de mettre en jeu tout ce que tu n’es pas essentiellement, le masque et le costume et tous ces concepts de non dualité dans lesquels tu t’es momentanément drapé pour impressionner la galerie ou t’amuser et commencer à sentir vraiment l’attente dans toutes ses dimensions, sans commentaires, sentir vraiment, complètement, affectueusement, faire l’unité avec toute la panoplie des émotions refoulées que ce questionnement et l’attente d’une réponse à venir semblent voiler. 

Tout ceci n’est certes pas sérieux. Mais il y a néanmoins une profondeur dans cette question que tu ne soupçonnes peut-être pas encore tout à fait puisque tu me la poses un d’une façon aussi superficielle :

 « Bonjour Dan

Est ce que la non dualité est une grâce indépendante de toutes volontés ? 

Merci »
Si tu veux tirer le fil d’Ariane avec moi de ce questionnement, et aller vers le fond sans fond, il faudra oser la rencontre, qui ultimement bien sûr est une rencontre avec toi-même. Et cette rencontre passera inexorablement par la consumation de tout ce que tu n’es pas. 

Comme on dit : « quand ce sera le moment. »

Dimanche à 19h30 par zoom : ( numéro de réunion 830 899 8788)

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Bien à toi 

Amor Fati 

Dan 

Ainsi je t’invite à me poser la question au minima au cours du satsang …

lundi 11 mars 2024

Prochain Satsang 17 mars 19h30 : L’espace derrière le masque


 Cher ami (e),


"Au-delà du bien faire et du mal faire existe un espace. C'est là que je te rencontrerai" nous disait Rumi le poète soufi. 

Le mot personne provient étymologiquement du mot persona en grec qui signifie masque. La personne est un masque, un masque qui de plus change d'instant en instant selon l'état émotionnel et les croyances auxquelles il semble identifié.

Deux masques, c'est à dire deux personnes, ne peuvent véritablement se rencontrer. Ils s'entrechoquent tout au plus, se perdent dans le jeu de la séduction ou des défis et comme c'est du "front contre front", souvent ils se confrontent voire s'affrontent.

L'espace derrière le masque Lui est toujours le même, sans forme, sans identité, sans nationalité, sans genre, sans adresse, sans nom, illimité, transparent, conscient, ouvert, accueillant, tout inclusif, n'excluant jamais rien. Il est donc en essence ce que d'aucuns nomment amour inconditionnel. Il accueille sans aucune résistance tous les masques y compris celui-ci qui apparaît dans le miroir, sans jugement, sans comparaison, sans commentaires. 

Vois-Tu de qui je parle ? Je parle de Toi, car pour Toi-même Tu es essentiellement et depuis toujours cet espace ouvert et accueillant toute chose, toute créature et toute expérience. Tu as juste oublié. Tu as juste été inattentif à ce par quoi tout est perçu, ce par quoi tout est fait. Et, cette petite erreur d'attention t'as momentanément piégé dans le jeu des apparences et de l'identification. Ça vaut vraiment la peine de s'y intéresser car c'est de là que viennent toutes tes souffrances et tes conflits appparents avec le monde, les autres et la nature. 

As-tu déjà pensé au fait que deux peaux, deux paumes, deux corps, deux masques ne se touchent jamais, deux sensations ou émotions non plus, deux pensées encore moins. Qu'est-ce alors qui se rencontre lorsque l'on se rencontre en vérité ? Parce que l'évidence ne ment pas. Cette intimité, cette absence de séparation ne sont pas un leurre. Quoi d'autre que cet Espace impersonnel, atemporel, et empli d'amour peut vraiment se rencontrer ? Il ne se rencontre toujours que Lui-même et lorsqu'il cesse de s'identifier à ce qu'il n'est pas, il éprouve la paix, la joie et l'amour qui inhérents à Sa vraie nature. Ultimement c'est encore Lui (c'est à dire Toi) qui se rencontre Lui-même (c'est à dire Toi-même) au travers de toutes ces histoires, ces relations de masques et bergamasques. Au fond il n'y a que Lui, que Cela, QUE TOI, que cet Amour que tu sens ici maintenant lorsque l'attention se détend et reflue dans sa source. 

Nos rencontres sont chaque fois une merveilleuse occasion de laisser tomber le masque en conscience sans le rejeter pour autant et de se rencontrer à partir de ce que nous sommes réellement. N'est-ce pas d'ailleurs lorsque l'Espace en nous s'éveille que le masque véritablement s'éclaire ?

PAIX ET AMOUR

En tant que thérapeute psycho-corporel non duel depuis plus de 26 ans j’accompagne au travers de séances d’accompagnement individuel en présentiel ou par zoom à débloquer les émotions cachées, éclairer les zones d’ombre et nos croyances transparentes et schémas répétitifs, nos peurs et désirs inavouables afin de révéler avec encore plus d’acuité notre véritable nature de pure conscience.
Sur place à Paris vous pouvez éventuellement bénéficier lors de la séance d’un toucher subtil et vibratoire qui fait remonter les tensions émotionnelles retenues dans le corps. Cette exploration par le senti permet de faire apparaître et dissoudre les impressions de séparation qui se logent sous forme de contractions énergétiques dans le corps. Cette dissolution facilite grandement la reconnaissance de la Présence que nous sommes et l’établissement progressif en celle-ci.
Vous pouvez me contacter directement par mail : adnnn1967@gmail.com ou par tel au 0663769081 si un accompagnement individualisé et non duel résonne pour vous.


Satsangs et Stages à venir :          

Dimanche 17 Mars  2024 à 19h30 PAR ZOOM ET SUR PLACE chez moi à ParisNuméro de réunion : 830 899 8788. Sur place nous ferons auberge espagnole avec ce que chacun aura apporté après le Satsang. Prévenez-moi par sms au 0663769081 si vous venez en direct (Paris 19e) et au plus tard à 19h15 et je vous enverrai l'adresse. 

Les Satsang sont par principe ouverts à tous et gratuits. Vous pouvez néanmoins si le cœur vous en dit faire un don comme participation en cliquant sur ce lien : https://www.paypal.com/donate/?business=W6BAZ7XXM7BNW&no_recurring=0&currency_code=EUR

Une intervention par internet aura lieu sur le site OLAM de Alain Eskénazi où je suis invité le 17 Mars à 16h30 pour un partage autour de la non dualité.

Un we de partage autour de la reconnaissance de notre vraie nature aura lieu chez mon ami Loïc à Penvins en Bretagne le 6-7 Avril (participation 120 euros) dans sa belle maison avec jardin.

Un stage de we aura lieu dans le bel espace de mon amie Nathalie Bosmans près de Liège aura lieu le 25-26 Mai (grand jardin pour faire des expériences de non dualité).


Un stage de 9 jours (en petit comité max 10 personnes) est prévu à Paris du 6 au 14 Juilletinclus à Paris Prix mille euros. Il reste quelques places et une place gratuite pour dormir sur place.

Pour d'autres dates de stages de 9 jours veuillez me contacter sur mon mail : adnnn1967@gmail.com

Je vous rappelle également que mon double album Sat Songs (22 chansons, bhajans modernes pointant vers notre vraie nature et qui est le résultat de 10 ans d'inspirations et d'aventures musicales) est disponible pour 25 euros (frais de port compris). Envoyez-moi juste un mail avec votre adresse postale à mon mail (adnnn1967@gmail.com) et je vous l'envoie avec une dédicace. Vous pouvez écouter gratuitement mon premier album Éclosions sorti en 2004 sur SoundCloud.

Belles éclosions à toi,

Amor Fati,

Dan

TÉMOIGNAGES DE LA RETRAITE DE 9 JOURSà retrouver sur le blog eclore-en-conscience.blogspot.fr

Paris 2022 : "À travers différentes approches, grâce à des méditations guidées, et à l’aide d’outils pédagogiques très concrets, Dan nous amène à re-découvrir l’évidence de qui nous sommes vraiment, et à remettre en question nos croyances limitantes, nos zones d’ombre, nos conditionnements, et tout cela avec une incroyable douceur et lucidité. Il y avait une magnifique atmosphère de groupe, bienveillante et sécurisante, tout en étant chacun pris en charge selon nos sensibilités et besoins particuliers. Un miracle, ce stage de 9 jours ! Le retour à l’émerveillement d’être !"

vendredi 8 mars 2024

La vie est un Satsang



 Le Soi, notre vraie nature, est immuable et impersonnelle. Il est sans intention. Pour vous en convaincre souvenez-vous de l’adage : « L’enfer est pavé de bonnes intentions ». 

Notre apparent moi séparé n’est pas une entité consciente. C’est une sorte de patchwork de mémoires, un réservoir de tous les refus et désirs accumulés par le temps et les aléas de la destinée personnelle. 


Ce moi imaginaire porte un prénom fixe certes, mais n’est en réalité jamais le même. Le corps et le mental de la personne varient sans cesse en fonction de mille et une choses, des croyances et des expériences, du temps qui passe, de l’alimentation, des interactions infinies avec l’environnement, des émotions, des pensées toujours fluctuantes, des opportunités naissantes et des portes qui se ferment. Lorsque ce moi imaginaire est cru réel, il y a un oubli de la source. Cet oubli du Soi génère chez le moi séparé une recherche de la joie là où elle n’est pas c’est à dire dans les expériences. 

Dans le film la personne pense et agit désormais pour soulager ses deux peurs fondamentales qui caractérisent l’existence du moi séparé : la peur de la mort et la peur du manque. 

La plupart des pensées et des actions qui s’élèvent au nom de cette entité illusoire ont pour unique fonction de l’alléger de ces deux peurs. Il cherche partout le succès et craint la défaite. Lorsque le moi séparé s’empare de la recherche spirituelle il en fait un but à atteindre, un exploit à réaliser, et croit pouvoir l’atteindre plus tard que maintenant. 

Mais quels que soient les efforts déployés, ils ne débouchent que sur un chemin sans issue et infinie à une totale impuissance. 


Le moi séparé n’est qu’un patchwork de mémoires et de sensations changeantes, qui n’est nullement conscient. Il semble se nourrir d’une apparente continuité dans la construction et la reconstruction de ce patchwork de ces mémoires. 

Mais il suffit de l’investiguer pleinement et il révélera qu’il n’est que vacuité. En cherchant l’ego vous ne pouvez le trouver. Et, c’est lorsque vous réalisez son inexistence que se révèle la véritable connaissance qui est pure reconnaissance. Lorsque l’illusion se révèle n’être pas ce qu’elle prétendait être, c’est soudain la Conscience, toujours présente et disponible en arrière plan, qui se reconnaît Elle-même comme étant l’unique réalité. Cette reconnaissance permet aux qualités inhérentes à la Conscience d’être enfin pleinement goûtés sans intermédiaire. 

La paix, la joie, l’amour, la liberté, la connaissance, qui sont des qualités inhérentes à la Conscience s’actualisent pleinement et vous les éprouvez. 



Tu ne peux ni gagner ni perdre ce que tu es déjà. Mais tu peux te remémorer Cela, sans la mémoire et sans la pensée. 


Participe au Satsang de la vie et écoute Dieu qui te murmure : Viens-là !


Il n’y a qu’un seul Ici. 


Rien n’est jamais arrivé en dehors de l’Ici. 


Ce lieu sans lieu, vers lequel aucun chemin ne mène. 


Comme le disait Krishnamurti : La vérité est sans chemin. 


Combien de pas faut-il faire pour aller vers toi-même ? Vois que tout pas dans une direction particulière ne serait qu’un éloignement. Demeures dans le Soi. Réalise que tu es en train d’être. Réalise « Je suis ». « Sois » comme nous y invitais Ramana Maharshi et tous les éveillés de toute tradition spirituelle authentique.

Sois sciemment. 


La Vie cherche à se révéler à travers le masque et le costume que tu portes depuis si longtemps et qui alourdissent ton pas, encombrent inutilement ton regard et assèchent ton cœur. 


La réalisation de ta vraie nature est le sens oublié, le sens véritable de la vie, le but ultime qui nous fait sortir du cercle vicieux de la souffrance et du conflit. 


Si ce message n’apporte pas la pleine clarté, viens au satsang et mets tes doutes et tes confusions, ton sentiment de manque et tes peurs en jeu dans le feu de la Présence. Encore et encore. 


Comme le disait Ramana Maharshi : « Ce qui t’empêche de réaliser le Soi est la simple croyance je ne suis pas le Soi ». 


Frère ou sœur de lumière, sache qu’en te mettant totalement en jeu, tu es condamnée à la Grâce !


La  Vie est un merveilleux Satsang. Aimez-là follement et soyez heureux. 


La prochain satsang a lieu par zoom et en présentiel le dimanche 17 mars à 19h30.


Numéro zoom : 830 899 8788

Pour participer sur place me prévenir au 0663769081.


Amor Fati 


Dan