Feel it !




Paroles et musique de Dan Speerschneider
un album pour célébrer la vie ;-)

jeudi 27 juin 2024

Aïe aïe aïe : un Bhajan pour chant et guitare



Attitude infinitude 

Souviens toi qu’en toute latitude  

C’est dans le feu de la blessure 

Que brûle ta prière, 

Et toujours par la fêlure 

Que passe la lumière 


Tu es Cela 

N’en doute plus 

Tout vient de là

Tu es le bienvenu

Chez toi où tout se joue 

Le drame et la comédie 

Les grands départs inassouvis 

Le désarroi et l’amour fou 


Tu es Cela 

N’en doute plus 

Tout vient de là

Tu es le bienvenu

Là où ton cœur te crie

Que peu importe le chemin 

S’il porte en lui Le précieux rien

Divin destin Amor Fati 


Aïe aïe aïe et alala 

Aïe aïe aïe et alala 

Aïe aïe aïe et alala 

Aïe aïe alléluia 


Une vieille légende raconte que juste avant chaque naissance, un doigt d’ange se pose sur tes lèvres traçant délicatement au-dessus d’elles un sillon d’oubli de ton essence afin que comme Ulysse tu fasses un beau voyage de retour vers toi-même et qu’un jour soudain tu t’éveilles au cœur du rêve et te souviennes : 


Je suis Cela 

Et n’en doute plus 

Tout vient de là

Tout est le bienvenu 

Chez moi où tout se joue 

Le drame et la comédie 

L’ardent désir inassouvi 

Désir de Toi du rien du tout 


Je suis Cela 

Et n’en doute plus 

Tout vient de là

Tout est le bienvenu

Là où mon cœur me crie

Que peu importe le chemin 

S’il me fait aimer mon prochain 

Divin destin Amor Fati 


Aïe aïe aïe et alala 

Aïe aïe aïe et alala 

Aïe aïe aïe et alala 

Aïe aïe Allah Akbar 

samedi 15 juin 2024

Qui étais-tu avant de naître ?


Si tu veux savoir qui tu es, non pas d’un savoir qui est dérivé de la pensée mais directement de la source, de la vérité, pose-toi d’abord les véritables questions. 

Les questions profondes au sujet de qui tu es vraiment sont de véritables clés non duelles pour te permettre de te désidentifier de ce que tu crois être et de remonter à rebours le fil d’Ariane du Soi. 

« Qui étais-tu avant de naître est une telle question ». 

Là le mental bugge et se dissout dans « l’avant toute chose », dans le silence de l’être qui ne peut être trouvé ou perçu comme l’on trouve ou perçoit une pensée, un concept, une image, une sensation ou une perception. 

Maître Eckhart dans son merveilleux sermon « La pauvreté en esprit » nous invite à être « dans le même état de volonté que celui dans lequel nous étions avant de naître », « être dans le non savoir », « être sans rien posséder »….

Nisargadatta demandait souvent : « qui étiez-vous avant que l’ovule de votre mère et le spermatozoïde de votre père ne se rencontrent »? .

Si Donald Trump (c’est la photo de ses parents ci-dessus ) se la posait, il aurait sans doute un peu plus de mal à s’extirper d’une vision purement physicalisme même si certains de ses adorateurs le comparent à Jésus. Mais peut-être qu’en se posant cette question dans un instant d’intense lucidité il glisserait dans un profond samadhi ? Le silence omniprésent en lui se réaliserait alors Lui-même. C’est peu probable mais au fond qui sait ? Car la perche est tendue en permanence en chacun de nous et notre nature véritable est toujours disponible, 24/24 et 7j/7.

Dans la tradition zen c’est le même genre de clé non duelle qui s’invite lorsque la question koan : « Quel est ton visage originel » se pose …Un koan est un questionnement qui ne peut être résolu par le mental linéaire et un moyen pour le maître de couper l’herbe sous les pieds des réponses fondées sur la mémoire ou la pensée. On en a dénombré plus de 1700 dans la tradition zen. Et le plus réitéré et célèbre d’entre eux est sans aucun doute celui-ci : Quel visage avais-tu avant de naître ? Ou avant que tes parents ne naissent ? Ou quel est ton visage originel ?

On peut aussi mener l’investigation du Soi au travers du questionnement rendu célèbre par Ramana Maharshi : qui suis-je ? Ou le formuler de façon légèrement différente : Qu’est-ce qui est conscient de mon expérience ?

Puis à la réponse du mental à cette question, par exemple, « moi », « la présence » ou « Dieu », tout de suite après formuler une deuxième question, essentielle elle, à laquelle on ne répond pas cette fois-ci, et que l’on laisse en suspend : « D’où vient cette présence » ? Ou « qu’elle est la source de Dieu ou de moi » selon ce qui a été répondu à la première question. 

L’art de l’auto-questionnement demeure dans le fait de demeurer avec la question, sans y répondre. C’est l’art suprême du chercheur spirituel : amener la pensée jusqu’à sa propre limite, penser l’impensable, et accepter la non réponse. Là le mental abdique dans la source dont il avait émergé. 

À nouveau le silence et la paix de la conscience nous est révélé en arrière plan de toute expérience mais également comme étant au final la substance unique de toute expérience. 

Il n’y a qu’à demeurer là. Là où nous n’avons jamais cessé d’être sauf en imaginaire. 

C’est cela que l’on nomme « atma vichara » et qui est souvent traduit par investigation du Soi mais qui surtout « demeurer dans le Soi ». 

Reconnaître que « Tu es déjà ce que tu cherches »

C’est là l’enseignement le plus direct après la transmission silencieuse. « Sois » disait parfois Ramana Maharshi à une personne suffisamment mûre pour entendre cette parole. 

Alors frère et sœur de lumière, sois sciemment la lumière de la conscience que Tu es déjà, et par laquelle toute expérience est connue. La lumière de la connaissance que tu es est inaltérable, immuable, paix, joie et amour. 

Amor Fati 

Prochain Satsang en direct par zoom ce dimanche 16 juin à 20 h. 



vendredi 14 juin 2024

L’enseignement non duel


L'enseignement non duel n’est pas à proprement parler un enseignement dans le sens où nous l’entendons habituellement. Il ne s’agit nullement d’accumuler des connaissances pour ensuite aboutir à une connaissance mais plutôt de désapprendre une ignorance pour révéler un savoir déjà pleinement présent. 


Et d’ailleurs, comment pourrions nous enseigner à quelqu’un à être ?

Tout être est déjà en train d’être. Comme le disait Krishna dans la Baghavad Gita : 

« L'irréel n'a pas d'être, le réel ne cesse jamais d'être. La vérité profonde de ces deux principes a été perçue ainsi par ceux qui voient la Réalité ultime. 

Sache en vérité que Cela, par quoi tout ceci est imprégné, est indestructible. Nul ne peut oeuvrer à la destruction de cet être immuable. »


Mais peut-etre que nous pouvons nous rappeler à quel point nous avons négligé l’essentiel, c’est à dire l’être. Peut-être que nous avons recouvert cette simple reconnaissance par les voiles de la confusion et de l’identification à ce que nous ne sommes pas. Cela arrive à tout le monde même aux meilleurs, comme Arjuna, le grand guerrier du Mahabharata. Et, c’est à l’aube de la dernière bataille entre les Pandava et les Kaurava dans la cosmogonie hindoue du Mahabharata, qu’a justement lieu le célèbre  enseignement non duel de Krishna à Arjuna qui va mettre fin à son ignorance et à ses peurs et lui permettre de réaliser le Soi avant d’aller combattre pour soutenir le Dharma. 


L’ignorance de notre véritable nature est la cause racine de toute souffrance et de la plupart des conflits dans le monde, entre les nations, entre l’homme et l’animal, entre l’homme et la nature et des conflits entre les humains eux-mêmes. 


Il s’agit en effet ici de remettre en question de façon radicale et absolue ce que nous nommons la réalité, ce qui nous amène évidemment au questionnement essentiel : Qui suis-je ? Pourquoi ? Parce que tant que je ne sais pas qui je suis, rien de ce dont Je ferais l’expérience ne pourrait réellement être connu. 


Déjà sur le frontispice du temple d’Apollon à Delphes dans l’antiquité il était inscrit « Connais toi toi-même et tu connaîtras l’univers et ses Dieux ».


Le but de l’enseignement non duel est donc de se connaître soi-même, non pas de façon psychologique, philosophique, intellectuelle, anthropologique, émotionnelle, mais spirituelle, c’est à dire connaître notre nature véritable, le cœur de nous-mêmes, notre être même !


Or lorsque nous menons l’investigation du Soi, c’est à dire lorsque nous permettons simplement à l’attention qui était portée vers les objets de se détendre dans sa propre source, que re dé couvrons nous d’essentiel, de réel c’est à dire qui ne change pas ? 


Nous re dé couvrons toujours un sentiment d’être qui est à la fois présent, toujours présent, et conscient. Je re dé couvre que ce que Je suis essentiellement est une présence consciente. Nous découvrons que cette présence consciente était déjà là et qu’il n’y a nul effort à faire pour faire cette découverte. Cette reconnaissance est simple et pour ainsi dire évidente. 


Cette présence consciente demeure inaltérable quels que soient les expériences, les perceptions, les pensées, les sentiments ou les émotions. Aucune expérience ne peut l’améliorer ou la dégrader. Aucune perception apparaissant disparaissant au sein de cet espace de connaissance n’a le pouvoir de le modifier. 


Cette reconnaissance n’a pas besoin de lectures ou de visionages de vidéos sur la non dualité, ni de pratique particulière pour avoir lieu. Il n’y a aucun effort à faire pour que cette reconnaissance ait lieu. Cette reconnaissance ne dépend d’aucun cheminement. Pourquoi ? Parce que cette reconnaissance est faite par la Conscience elle-même qui n’existe pas dans l’espace temps !

C’est la Conscience atemporelle qui se reconnaît Elle-même comme étant atemporelle. C’est l’éternel maintenant qui se réalise Lui-même ! 


Cette réalisation ne peut jamais venir d’une source extérieure quelle qu’elle soit et en aucun d’un guru aussi lumineux et puissant soit-il !


Il n’y a pas non plus besoin d’avoir une expérience illuminatrice ou extraordinaire pour que cette reconnaissance ait lieu. 


Parfois il arrive que cette reconnaissance soit accompagnée d’une libération énergétique qui occasionne des extases ou des visions mais dans la plupart des cas cela arrive sans trompettes et tambours, sans même sans que l’on s’en rende compte, comme une douleur migraineuse qui soudain n’est plus là. Mais vous le pouvez pas dire exactement le moment précis où elle vous a quittée. 


Quand cette reconnaissance a lieu, nous savons que nous sommes déjà ce que nous cherchions. 


Rumi disait :

 

« J’ai tant frappé à ta porte vérité. J’ai cogné - ne et cogné jusqu’au sang. Un jour la porte s’est ouverte et j’ai vu que j’avais frappé de l’intérieur. »


Nous sommes déjà ce que nous cherchons. Quand ceci est réalisé la boucle est bouclé, le fils prodigue est de retour chez lui et le Père l’accueille.


Nous découvrons que notre vraie nature est libre de toute souffrance, frustration, impuissance ou sentiment de séparation. Nous éprouvons la paix, la joie et l’amour qui sont des pour ainsi dire « qualités inhérentes » à notre être. 


Non seulement notre être et pure présence de la conscience, mais il brille et réchauffe d’une paix inconditionnelle et inconditionnée.


Cette reconnaissance de nous même ne peut être approfondie. Ce savoir-là n’est pas gradué. On ne peut pas non plus à proprement parler s’établir dans cette présence même s’il m’arrive parfois d’utiliser cette terminologie. Pourquoi ? Ce serait encore une concession à la notion du temps qui au final n’est que le concept du changement et au concept d’un individu séparé susceptible d’atteindre un état particulier.


Or ce n’est justement pas une expérience. Ce n’est rien de perceptible ni de concevable. 


C’est une compréhension profonde de ce qui est, par soi-même pour soi-même et en soi-même. Il n’y a rien au-delà. La reconnaissance de soi-même est la non dualité. 

Toute la manifestation apparaît au sein de cet espace de connaissance et est connue par lui et ultimement toute la manifestation est également uniquement faite de cette conscience. 


Cette Conscience n’a aucune cause et est la cause ultime de toute chose. 


La paix, la joie l’amour et la liberté que nous cherchions à goûter au travers de diverses expériences resplendissent dans cette simple reconnaissance. 


Comme le formulait frère Laurent de la résurrection dans ses « Maximes spirituelles :


« Pas besoin d’aller à l’église pour trouver Dieu. Il suffit de trouver refuge dans la chapelle silencieuse du cœur. »


Amor Fati 

mercredi 5 juin 2024

Accompagnement en thérapie non duelle


À travers un accompagnement en douceur, par la maïeutique (accoucher ce qui est voilé) du dialogue déconstructif, le toucher vibratoire (sur un corps habillé), des Jeux d’auto-révélation, vous apprenez à débloquer vos émotions refoulées et vos croyances erronées pour redécouvrir un état naturel où vous n’êtes plus en conflit avec la réalité.


Les tensions dans le corps sont la manifestation de nos conflits, blocages, raideurs intérieures et traumatismes. Ces tensions sont pour nous une grande opportunité de prise de conscience à travers la mémoire corporelle : elles nous permettent de remonter à la source qui les crée pour les laisser s'y dissoudre naturellement. Ressentir et libérer les flux d'énergie dans le corps permet de dépasser le niveau du mental et d'atteindre la source présente en chacun de nous. Cela apporte joie et sérénité, confiance et créativité.


La non dualité est l’essence de la spiritualité. Être ici et maintenant. Si nous souffrons, c’est que quelque chose se produit que nous ne voulons pas ou inversement. C’est la structure de la souffrance. La Thérapie Psychocorporelle Non Duelle s’oriente vers la déconstruction même de notre mode de perception limitant et erroné qui par ignorance de notre vraie nature nous donne le sentiment d'être séparé de l'expérience, des autres et du monde. 


Cet accompagnement n’analyse pas le passé mais invite à ressentir comment le passé occupe l’esprit et le corps ici et maintenant. La réalité se crée au travers de nos croyances. Que se passe-t-il si nous sortons de notre forte identification à ce que nous pensons ? Qui sommes nous sans nos croyances ?


La question n’est peut être plus de savoir comment satisfaire nos besoins, mais plutôt de retrouver en nous cet espace où nous sommes sans besoin. Il n’y a rien à faire, rien à savoir. La thérapie non duelle ne nous invite pas à chercher de nouvelles compréhensions, mais simplement à demeurer dans l'ouverture à ce qui est, à constater, à sentir, à faire l'expérience de l'unité, sans commentaires avec ce qui se présente à nous dans l'instant. Nous sommes déjà ce à quoi nous aspirons. 



Cette thérapie est une invitation à explorer et à ressentir en pleine conscience ce qui apparaît dans l’instant, que se soit sur le plan mental, physique, émotionnel ou vibratoire. Elle met l'accent tout particulièrement sur l'expérience des émotions dans le corps. Les émotions demeurent le plus souvent bloquées par notre prétention à savoir et notre désir d'avoir raison. Lorsque nous abordons l'écoute corporelle sans savoir, sans intentionnalité, le corps se libère naturellement des mémoires, des émotions bloquées et de ses tensions.


Il s’agit donc ici d’une thérapie non conventionnelle où l’accent est mis sur l’écoute sans personne pour éclairer nos zones de résistance et les nœuds émotionnels, les zones d'ombre et les angles morts afin d’apprendre à les écouter de façon équanime jusqu’à leur résorption dans le silence. Et réaliser que nous sommes ce silence impersonnel.



Il ne s'agit pas de libérer la personne mais de réaliser que ce que nous sommes vraiment est déjà totalement libre de toute croyance, même de la croyance d'être une personne séparée, au contrôle de sa vie, auteur des actes et des pensées.


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Une séance individuelle par zoom ou en présentiel à Paris chez moi dans le 19e arrondissement coûte 70 euros pour au minimum  une heure d’accompagnement. 


Si vous êtes intéressé, contactez moi sur mon mail : adnnn1967@gmail.com