La beauté du mystère
Quand
le mental reconnait son impuissance à résoudre l'apparent manque de bonheur, le
mécanisme de la recherche s'effondre et le bonheur que nous sommes depuis toujours
se révèle.
La révélation "je suis ce que je cherche" éclôt.
Lorsque l'on interroge ce qui soutient chacun de nos savoirs, le sérieux de nos savoirs vacille, avant d'avouer son impuissance et de se dissoudre dans un émouvant "je ne sais pas" tout vibrant d'amour.
Le "je ne sais pas" n'est pas une ignorance. C'est la dernière parole honnête de l'entité séparé sur le seuil de la porte sans porte. Le "je ne sais pas" véritable purifie le mental des croyances d'appropriation.
Ce n'est pas grave de prétendre savoir puisque c'est l'espace du "je ne sais pas" qui révèle toutes mes prétentions.
Quand je crois que j'y suis arrivé, c'est que je me suis fourvoyé.
Quand je me crois humble l'orgueil se révèle car je suis l'humilité même, sans personne de humble.
La véritable reconnaissance se fait sans tambours ou trompettes dans l'Espace derrière le masque lorsque le masque se fond amoureusement dans le vide conscient.
C'est lorsqu'on réalise notre impuissance à saisir le mystère que sa beauté nous submerge.
NB : Pour ceux qui sont intéressés par un accompagnement individuel non-duel à Paris ou par Skype ou une séance d'accompagnement psycho-corporelle pour laisser éclore les émotions bloquées, veuillez me contacter au 06 63 76 90 81 ou sur mon mail : adnnn1967@gmail.com
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