Le penseur des pensées n'est qu'une simple pensée
Une histoire Soufie raconte qu’une nuit, un jeune garçon n’arrivant pas à dormir, allume une chandelle et s’en va faire une promenade dans les ruelles de sa cité. Au détour d’une ruelle apparaît soudain l’ange Gabriel. Ce dernier demanda :
« Peux-tu me dire mon enfant d’où vient cette lumière ? »
« Peux-tu me dire mon enfant d’où vient cette lumière ? »
Après un point d’orgue d’investigation silencieuse, l’enfant souffla sur la flamme qui s’éteint aussitôt.
Puis, répondit : « Je te dirais d’où elle es venue, si tu me dis où elle est partie ! »
De même, lorsque vous cherchez le penseur des pensées vous ne le trouvez pas. Il n’y a pas d’entité cachée dans les coulisses du mental, décidant ou actionnant les pensées, ni d'entité fantôme régissant les actes du corps-mental.
Lorsque vous tournez la flèche de l’attention à 180 degrés vers la source des pensées, vous ne trouvez point de lieu de stockage, de centre de gestion ni de contrôleur des pensées.
Tout ce que vous trouvez c’est éventuellement des pensées transitoires désignant un penseur des pensées. Mais c’est juste une habitude de pensée. Une pensée rengaine léguée par les parents et la société, se répétant depuis des lustres, une croyance qui n’a jamais été remise en question. Ces pensées ne sont que des phénomènes transitoires apparaissant disparaissant dans une vacuité silencieuse de pensées.
On découvre alors que le penseur et l’activité mentale sont de la même substance. L’apparent penseur des pensées n’est qu’une autre pensée. De plus, dans ce processus d'investigation, il est réalisé que les perceptions, c'est à dire l'apparent penseur et la pensée sont de la même substance que le témoin sans forme de l'investigation.
L’unité sous jacente de toute la manifestation peut alors se révéler. Une intuition fulgure : toute forme n’est qu’une condensation du vide. C'est Einstein qui a dit que l'univers entier n'était qu'une condensation du vide.
Comme il est dit dans le Sutra du cœur, une des textes essentiels du bouddhisme : "Le vide est la forme et la forme et le vide".
Comme il est dit dans le Sutra du cœur, une des textes essentiels du bouddhisme : "Le vide est la forme et la forme et le vide".
Le penseur est une simple illusion d’optique, provenant d’un manque d’attention.
Cette réalisation fait aussitôt tomber un certain nombre de dominos conceptuels comme l’idée du libre arbitre, la croyance en la responsabilité individuelle, et de tout une série d’autres dominos afférents aux précédents comme par exemple, la croyance en la possibilité de réussite ou d’échec personnel, la notion de regret, de culpabilité, de honte, d’espoir, de dignité ou d’indignité et j'en passe.
Le stress étant pour l’essentiel lié à la peur de faire le mauvais choix, cette réalisation augure une vie où légèreté, plénitude, paix et émerveillement sont de mise.
Si la lourdeur et l’effort pointent à nouveau le bout de leur nez dans votre vie, et que les pensées semblent à nouveau susciter plus de préférences que la forme des nuages ou la pousse des arbres, c’est qu’il est grand temps de reprendre la question de l’Ange Gabriel et l’investigation à rebours des pensés pour vous demander d’où elles proviennent et où elles s'en vont et vous demander quelle est la nature de l’entité présumée pensant les pensées ?
Sans l’idée erronée d’un penseur pensant les pensées, comment est-il possible d’éprouver un manque, un quelconque sentiment d'appropriation, une impression de séparation avec le monde ou d’être en conflit avec la réalité ?
Amor Fati
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