D’où vient le grand prestidigitateur ?
Cela, Celui ou Celle qui se cherche
Cela, Celui ou Celle qui se cherche
Au travers de ce corps et de ce cœur
N’a ni forme, ni bornes, mais son arche
Invisible est la porte du bonheur.
Le chemin le plus court est maintenant.
Évidence, c’est ici Ta demeure.
Je n’ai besoin de rien, ni d’aucun temps,
Pour voir qu’en dedans, il n’y a pas d’auteur.
Cela me rêve et me vit, et pourtant…
Je rêve d’une clé ou d’un sésame
Qui me rapprocherait du sanctuaire.
Est-ce Lui, est-ce moi, est-ce mon âme
Qui fait ce rêve ? Qu’importe, pour faire
Le voyage, il me suffit d’une flamme
Qui brûle comme une question intime
Et consume mes images : Qui suis-je ?
C’est le koan qui entrouvre l’abîme
D’un plus vaste, qui donne le vertige,
Et qui me libère au seuil de l’Ultime.
Quand la question naît au cœur de nos vies,
Le plus souvent nous la laissons s’éteindre.
Mais si l’on désire être à sa merci,
Sa vérité ne peut que nous atteindre.
Elle embrase tout : le corps et l’esprit.
Quand la question se pose avec amour,
L’univers entier s’effondre en un point,
Que je contiens et sais que j’ai toujours
Été. Je vois : je suis le seul Témoin,
Car tout comme Lui, Je suis sans contours.
Je suis et tout se cuivre de lumière
Car Je surgis de la nuit la plus noire.
L’absence est bien la présence première.
Je est sans attributs et sans histoire.
Son jeu est un éternel éphémère.
Je suis, dans sa splendeur originelle
Est plus qu’une parole. C’est un cri
De joie, qui baptise les aquarelles
De la grande matrice impersonnelle.
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