L'action est sans acteur
Notre civilisation entière est fondée sur la croyance dans le libre arbitre. La volonté personnelle est même devenu un concept essentiel de cette civilisation, surtout en Occident, mais pas seulement. Le virus de la croyance d’être l’acteur personnel des actes semble aujourd’hui avoir contaminé le monde entier au point que, pour guérir le monde de ses mille maux on fait appel à plus de volonté personnelle encore. Cela semble être le bon sens commun.
Et pourtant...
Si l’on comprenait les implications ultimes de cette croyance racine, il se pourrait bien que l’on découvre qu’elle est peut-être très paradoxalement la cause cachée de la violence incroyable que l'Homme exerce depuis 6000 ans contre lui-même, les autres humains, de peau, de confession ou d'idéologie différente de lui, mais pas seulemnt, contre les femmes, les enfants, les animaux et la terre même, cette violence inouïe qui a fait dire au philospohe anglais Hobbes dans Le Léviathan que l'homme était un loup pour l'homme et à Sartre dans "Huis Clos" que "l'enfer c'est les autres".
Si l'on tirait ensemble le fil d'Ariane de cette croyance et impression d'être l'acteur personnel des actions, qui conforte l'impression de séparation avec le monde et les autres, il se pourrait même que l'on réalisât qu'elle est la cause racine du réchauffement climatique et de ce suicide collectif que l’humanité semble être en train de s’infliger elle-même au travers de sa façon de percevoir la planète et d’agir dans le monde ?
Si l'on tirait ensemble le fil d'Ariane de cette croyance et impression d'être l'acteur personnel des actions, qui conforte l'impression de séparation avec le monde et les autres, il se pourrait même que l'on réalisât qu'elle est la cause racine du réchauffement climatique et de ce suicide collectif que l’humanité semble être en train de s’infliger elle-même au travers de sa façon de percevoir la planète et d’agir dans le monde ?
La croyance d’être l’auteur de nos actions est en effet un marqueur important de l’illusion d’être un moi séparé, qui engendre le désenchantement du monde et nous fait percevoir la terre, les créatures et les autres comme de simples moyens pour notre croissance personnelle.
Parmi les pointeurs non duels l’enseignement diverge parfois en surface sur ce point pourtant crucial. Pas sur le fond certes, mais souvent sur la forme.
Par exemple certains « enseignants » mettent particulièrement l’accent sur notre absence totale de libre arbitre et misent même l’essentiel des clés non duelles qu’ils partagent sur cet aspect.
D’autres n’abordent pas toujours très franchement le sujet, ou disent qu’il vaut mieux déconstruire l’idée d’être quelqu’un que briser directement l’idée d’avoir le choix, sous prétexte que pour une personne se prenant encore pour une personne, si elle en venait à ne plus croire au libre arbitre tout en continuant à se prendre pour une personne, elle pourrait alors être mise dans une situation de "double contrainte"* que les psychologues connaissent bien, et serait alors susceptible de tomber dans une sorte de morosité à-quoiboniste et d’arrêter artificiellement la recherche.
C'est en effet une possibilité mais seulement lorsque le message n'est pas totalement compris et intégré. Car, s'il est vraiment pleinement réalisé qu'il n'y a pas d'auteur personnel des actes de la personne, que chaque acte et chaque pensée surgit spontanément dans la globalité et de façon absolument nécessaire, parce que relié à la globalité et donc à une infinité de causes, il est réalisé qu'il n'y a jamais eu d'acteur par le passé. Ce n'est donc pas une perte soudaine pour la personne, la perte subite d'une caractéristique qu'elle aurait possédée avant et qu'elle ne possède désormais plus et, qui pourrait déprimer la personne. C'est au contraire la fin d'une illusion, la fin d'un mensonge et donc un immense allègement. Je rappelle qu'en anglais, enlightenment qui signifie illumination signifie également allègement. C'est une immense libération.
C'est en effet une possibilité mais seulement lorsque le message n'est pas totalement compris et intégré. Car, s'il est vraiment pleinement réalisé qu'il n'y a pas d'auteur personnel des actes de la personne, que chaque acte et chaque pensée surgit spontanément dans la globalité et de façon absolument nécessaire, parce que relié à la globalité et donc à une infinité de causes, il est réalisé qu'il n'y a jamais eu d'acteur par le passé. Ce n'est donc pas une perte soudaine pour la personne, la perte subite d'une caractéristique qu'elle aurait possédée avant et qu'elle ne possède désormais plus et, qui pourrait déprimer la personne. C'est au contraire la fin d'une illusion, la fin d'un mensonge et donc un immense allègement. Je rappelle qu'en anglais, enlightenment qui signifie illumination signifie également allègement. C'est une immense libération.
Pour de nombreuses personnes, la déconstruction de l’illusion d’avoir le choix a néanmoins constitué la tombée définitive du voile.
Pour Greg Goode, par exemple, pointeur non duel américain talentueux de la Voie Directe, la croyance d’être l’auteur de ses actions a été la croyance transparente la plus difficile à reconnaître et la plus cruciale dans son cheminement. Lorsqu’elle a été pleinement vue comme étant une simple croyance, l’illusion d’être un moi séparé est définitivement tombée raconte-t-il. L'illusion d'être un moi séparé semble pour de nombreuses personnes tenir son apparente densité de l'illusion d'être l'acteur des actes.
Et, si nous investiguions justement un peu cette étrange impression d’être l’auteur des actes ?
Faites vous dans l’expérience directe d’être l’auteur du choix de vous habiller comme vous vous êtes habillé aujourd’hui ?
Il y a eu des pensées peut-être à ce sujet. Des perceptions de vêtements et des actions d’ouverture du placard ou de tiroirs ce matin. Mais où est celui qui aurait choisi de prendre ces chaussettes-ci, mettre tout particulièrement ce pantalon ou cette robe-ci ?
Il y a eu des pensées peut être à ce propos. Il y a peut être en ce moment où vos lisez ces questions, des pensées du genre, "oui je suis l’auteur des actes", "qui sinon moi ai choisi de m'habiller", ou "j’ai bien choisi de m’habiller ainsi et personne d’autre" ?
Alors, je ne nie pas que vous êtes habillé ainsi, c'est à dire d'une façon très différente de votre voisin ou de moi. La question que je pose est : Est-ce que dans l’instant vous pouvez trouver cette entité indépendante et libre qui aurait le choix ?
Pouvez vous trouver dans l’expérience directe le « chosisseur » des choix qui de toute évidence ont été faits. Il n'y a pas de mots français traduisant correctement le mot anglais "the doer", le faiseur.
Pouvez vous trouver dans l’expérience directe le « chosisseur » des choix qui de toute évidence ont été faits. Il n'y a pas de mots français traduisant correctement le mot anglais "the doer", le faiseur.
Il y a donc bien des choix qui sont opérés dans le sens où le corps prend les chaussettes rouges plutôt que les chaussettes à rayures bleues et orange. Mais où est le choisisseur, "the doer" comme disent si justement les anglais, cette prétendue entité qui aurait le choix ?
Il y a bien une sensation de contraction quand votre frère vous dit que vous auriez dû appeler votre mère pour son anniversaire malgré le conflit qui vous oppose. Et, ce mal être, cette impression de culpabilité bien sûr, que vous ressentez conforte alors inévitablement l’idée qu’il y a bien quelqu’un, quelqu'un qui aurait pu ou du appeler sa mère et, qui du coup a fait le bon ou le mauvais choix selon la perspective. Les croyances et les impressions corporelles ont tissé depuis tant d'années déjà des liens tellement convaincants qu'il faut un désir de liberté très puissant et une honnête sans faille dans l'investigation, pour pouvoir les désenchvêtrer et les déconstruire avec patience.
Mais ne dérogeons pas de l'Investigation. Celle-ci doit être directe et sans compromis.
Si vous êtes totalement honnête, ni les pensées, ni les sensations, ni les émotions, ni aucune perception ne sont cet auteur que vous cherchez ! Et, lorsque vous prenez le temps de les remettre en question, une à une, vous constatez que chacune de ces perceptions ne sont au fond que des apparitions spontanées dans la Conscience.
Si vous ne faites pas référence à la mémoire, mais vous fiez juste à l’expérience de l’instant, il devient évident qu’aucune pensée ne peut en elle-même être la cause unique d’une action, puisque toute pensée apparaît directement et sans cause dans la Conscience comme toute perception d’ailleurs.
Et, même si la pensée était la cause de l'action, pouvez-vous trouver le penseur des pensées ? En le cherchant avec une attention sans faille, vous échouerez lamentablement. Car, ce qui se découvre, c'est que l'apparent penseur des pensées n'est en réalité qu'une autre pensée, une simple apparition disparition au sein d'un espace de Conscience sans limites et sans âge.
Et, même si la pensée était la cause de l'action, pouvez-vous trouver le penseur des pensées ? En le cherchant avec une attention sans faille, vous échouerez lamentablement. Car, ce qui se découvre, c'est que l'apparent penseur des pensées n'est en réalité qu'une autre pensée, une simple apparition disparition au sein d'un espace de Conscience sans limites et sans âge.
La pensée semble affirmer plein de choses, comme par exemple « il y a bien un auteur des actes », « tu as le choix », "le choix est inhérent à l'être humain", "tu as toujours le choix" etc... Mais où es réellement ce "tu" ou cet "auteur" apparent auquel les pensées ne cessent de se référer ?
D’ailleurs, en neurosciences on a posé des électrodes dans le cerveau d’un sujet consentant. Puis on a stimulé une zone du cerveau qui engendre automatiquement le rire. Après chaque rire, lorsque l’on demandait au sujet pourquoi il riait, il inventait spontanément une histoire différente pour se justifier.
Cela prouve bien à quel point l’humain est un raconteur d’histoires invétéré. L'humain est un extraordinaire fabulateur. Et, cela bien sûr, sans du tout s'en rendre compte. Le mental a été programmé pour trouver une cause, un responsable, et même un coupable s'il le faut. Ce mécanisme marche parfaitement lorsque plusieurs individus se retrouvent ensemble après un meurtre ou viol dans une communauté et cherchent la cause unique, le coupable idéal pour apaiser la soif de vengence, la soif de mettre fin à cette insupportable sensation de ne pas contrôler la vie.
C'est ce que Ramana Maharshi nommait l' "ignorante ignorance". Nous sommes tellement habitués à justifier nos actes que l’on justifie même ceux qui sont provoqués par des électrodes. L’humain est en réalité conditionné dés sa plus tendre enfance à se considérer comme l’auteur des pensées et des actes qu’il est très difficile de remettre totalement en question la liberté de l’acteur.
Il y a un très beau film des années 50, "12 hommes en colère"*, une sorte de huis clos judiciaire, qu'il faut absolument voir. Sydney Lumet, le réalisateur, y montre la ténacité extraordinaire d'un seul homme, ayant vu d'un regard sans œillères, l'injustice en train d'être commise, pour amener 11 autres humains, ses pairs jurés, à remettre en question par la raison, leur préjugés, racistes entre autres, afin d'éviter la chaise électrique à un innocent.
Ça demande du temps, du courage, de l'énergie, une sacrée ténacité, et une passion sans faille pour la Vérité pour amener d'autres humains, ne serait-ce que de remettre quelques instants en question leurs préjugés sur un coupable idéal. Alors imaginez la passion qu'il faut déployer pour envisager de remettre en question la croyance clé sur laquelle semble fondée toute notre civilisation, la croyance d'être l'acteur personnel des actes ! Car au fond c'est lui le coupable ou le héros idéal.
C'est ce que Ramana Maharshi nommait l' "ignorante ignorance". Nous sommes tellement habitués à justifier nos actes que l’on justifie même ceux qui sont provoqués par des électrodes. L’humain est en réalité conditionné dés sa plus tendre enfance à se considérer comme l’auteur des pensées et des actes qu’il est très difficile de remettre totalement en question la liberté de l’acteur.
Il y a un très beau film des années 50, "12 hommes en colère"*, une sorte de huis clos judiciaire, qu'il faut absolument voir. Sydney Lumet, le réalisateur, y montre la ténacité extraordinaire d'un seul homme, ayant vu d'un regard sans œillères, l'injustice en train d'être commise, pour amener 11 autres humains, ses pairs jurés, à remettre en question par la raison, leur préjugés, racistes entre autres, afin d'éviter la chaise électrique à un innocent.
Ça demande du temps, du courage, de l'énergie, une sacrée ténacité, et une passion sans faille pour la Vérité pour amener d'autres humains, ne serait-ce que de remettre quelques instants en question leurs préjugés sur un coupable idéal. Alors imaginez la passion qu'il faut déployer pour envisager de remettre en question la croyance clé sur laquelle semble fondée toute notre civilisation, la croyance d'être l'acteur personnel des actes ! Car au fond c'est lui le coupable ou le héros idéal.
Alors qui suis-je si je ne suis pas libre d’agir comme je veux ?
Un simple robot ? Une marionnette ?
Peut-être que nous pouvons justement envisager le corps mental est une marionnette, ou un robot super évolué. Pourquoi pas après tout ? Qu'y aurait-il de dévalorisant à cela ?
Depuis Deep Blue, et sa victoire sur Gasparov, en 1997, on sait que l'homme ne peut plus battre aux échecs un ordinateur. Alpha Go, autre ordinateur,beaucoup plus puissant avait défrayé la chronique en battant le plus grand joueur de Go au monde en 2016, par 4 à 1, qui est un jeu d'une complexité folle, et a lui même été écrasé par Alpha Go Zéro en 2017 un ordinateur d'une nouvelle génération, par une victoire écrasante : 100 à 0 !
Le cerveau est lui même un super calculateur, et il n'est pas inenvisageable de penser que dans siècle ou deux, si aucune catastrophe majeure ne vient contrecarrer les progrés de la science, on pourrait recréer ex nihilo un cerveau humain. Pourquoi pas ? La robotisation avance à une allure folle. Mais est-ce que cela vous inquiète vraiment ?
Car êtes-vous vraiement le corps ? Si vous faites l'Investigation du Soi pour vous-même comme vous y invite cette vidéo, ci-dessous, vous découvrirez invariablement que vous n'êtes rien de perceptible ni de concevable.
Vous savez qu'au fond ce n'est donc pas la puissance de calcul du cerveau qui fait votre essence, qui constitue votre liberté essentielle.
Si je réalise que le corps en tant que sensations et le mental en tant que pensées ne font qu’apparaître et disparaître en moi - moi en tant que Conscience Présence sans forme - Conscience qui nécessairement les précède, JE découvre,, que sur un plan essentiel, JE suis libre du corps, des actions du corps, libre du besoin de justifier ou de condamner les actions du corps, totalement libre, et ce depuis toujours !
Depuis Deep Blue, et sa victoire sur Gasparov, en 1997, on sait que l'homme ne peut plus battre aux échecs un ordinateur. Alpha Go, autre ordinateur,beaucoup plus puissant avait défrayé la chronique en battant le plus grand joueur de Go au monde en 2016, par 4 à 1, qui est un jeu d'une complexité folle, et a lui même été écrasé par Alpha Go Zéro en 2017 un ordinateur d'une nouvelle génération, par une victoire écrasante : 100 à 0 !
Le cerveau est lui même un super calculateur, et il n'est pas inenvisageable de penser que dans siècle ou deux, si aucune catastrophe majeure ne vient contrecarrer les progrés de la science, on pourrait recréer ex nihilo un cerveau humain. Pourquoi pas ? La robotisation avance à une allure folle. Mais est-ce que cela vous inquiète vraiment ?
Car êtes-vous vraiement le corps ? Si vous faites l'Investigation du Soi pour vous-même comme vous y invite cette vidéo, ci-dessous, vous découvrirez invariablement que vous n'êtes rien de perceptible ni de concevable.
Vous savez qu'au fond ce n'est donc pas la puissance de calcul du cerveau qui fait votre essence, qui constitue votre liberté essentielle.
Si je réalise que le corps en tant que sensations et le mental en tant que pensées ne font qu’apparaître et disparaître en moi - moi en tant que Conscience Présence sans forme - Conscience qui nécessairement les précède, JE découvre,, que sur un plan essentiel, JE suis libre du corps, des actions du corps, libre du besoin de justifier ou de condamner les actions du corps, totalement libre, et ce depuis toujours !
Je suis libre des histoires qui se brodent à propos des actes que ce corps mental-ci fait ou ne fait pas.
La liberté, la joie et la paix profonde s’éprouvent du coup, et ce quels que soient les actes du corps.
C'est totalement immoral objecteront certains. Non c'est amoral. Totalement amoral, oui. La véritable éthique est amorale.
JE suis libre de l’idée même d’être un acteur, libre du besoin de justifier ou de condamner les actes, libre de préférence, libre de l’idée de disposer ou non du libre arbitre. Libre de l'idée même de vouloir être libre.
Ce que JE suis réellement précède la pensée, l’acte, la naissance du corps et du monde.
Le JE suis est atemporel.
Ce qui faisait dire à Jésus : « Avant qu’Abraham ne fut JE suis. »
À quoi bon alors de naître si je n’ai aucune liberté diront la plupart ?
Mais Tu n'es jamais né. Voilà la réponse qui te vient après investigation.
Mais Tu n'es jamais né. Voilà la réponse qui te vient après investigation.
Au fond, la liberté est au contraire totale, mais elle est juste mal comprise, mal identifiée.
Par une identification erronée au corps mental, tu as placé ton intuition qui elle est juste, celle de la liberté absolue de la Conscience sans forme que tu es réellement, dans un objet (le corps mental) dont les pensées et les actes sont au contraire, après observation, vus comme étant totalement reliées aux autres objets et au final à l’univers entier.
Tu découvriras alorsque l’idée d’être un acteur des actes arrive toujours après l’acte.
L’acte se fait, puis surgit la pensée "c’est moi qui l’ai fait".
"Qui m'a dit que c'était moi ? Maman et Papa pardi ! Et la maîtresse, et mami et papi et tous les autres. Au début ça faisais des bêtises mais il c'était pas moi, il n'y avait personne. Et, à force de me dire que c'était moi qui faisait les bêtises, je les ai cru."
"Qui m'a dit que c'était moi ? Maman et Papa pardi ! Et la maîtresse, et mami et papi et tous les autres. Au début ça faisais des bêtises mais il c'était pas moi, il n'y avait personne. Et, à force de me dire que c'était moi qui faisait les bêtises, je les ai cru."
Vous avez été conditionné à penser ainsi et à croire ces pensées, depuis la petite enfance. Toute l’éducation a été basée là-dessus, avec plus ou moins de carotte et de bâton, pour ne surtout pas remettre en question l'idée d'un acteur personnel des actes.
Quand vous êtes suffisamment perspicace pour aller au bout de cette investigation, l’impression d’être l’acteur de vos actes se dissout.
Le corps mental continue en apparence à opérer des choix, à préférer certains vêtements plutôt que d’autres, d’aller en vacances ou non, de pratiquer tel ou tel sport, d’être un criminel ou un saint, mais il n’y a plus d’acteur.
Si cela est pleinement réalisé, une liberté incroyable est éprouvée.
C’est la liberté de la Conscience toujours libre de son apparent contenu.
Un poids énorme tombe et vous (le corps mental) agissez paradoxalement en relation avec le tout, sans l’angoisse de faire le bon ou le mauvais choix.
De là, découle naturellement et - toutes choses égales par ailleurs - des actions plus alignées, plus justes dans un sens très global, et des relations également moins conflictuelles avec l'environnement.
Sentez ce que cela fait que de n’avoir aucun choix ? Et, surtout de n’en avoir jamais eu ?
Plus de conflit avec ce qui est. Toute souffrance cesse. Le pardon est immédiat !
Je me répète mais est-ce que dans l’instant pouvez vous trouver le "choisisseur", l’auteur qui aurait décidé de lire ceci ?
Découvrez la véritable Présence lumineuse dans cette absence d'acteur apparent.
Dans cette absence d'acteur, il y a une humilité profonde. Une humilité sans personne de humble.
"Retournes ton regard. Le secret est là" disait Hui Neng ( 6 ème patriache du Ch'an en Chine).
" Mon gourou ne m'a donné qu'un précepte,
Ramène ton regard de l'extérieur vers l'intérieur
Et fixe-le sur le Soi le plus intime" ( Lâlla)*
Dans ce secret ouvert comme le disait Wei wu Wei, dans cette ouverture toujours déjà présente, depuis laquelle tout est perçu, y a-t-il vraiment quelqu'un, un acteur ?
Constatez simplement que Vous en tant que cette Ouverture n'avez jamais fait que constater les perceptions et les expériences, y compris celles entreprises par ce corps mental-ci.
NB : Le prochain stage de 9 jours aura lieu à Paris du 28 Décembre 2019 au 5 Janvier 2020.
Pour ceux qui sont intéressés par un accompagnement individuel non-duel à Paris ou par Skype, une thérapie d'accompagnement psycho-corporelle pour laisser éclore les émotions bloquées, ou une séance de réharmonisation vibratoire, veuillez me contacter au 06 63 76 90 81 ou sur mon mail : adnnn1967@gmail.com
Pour ceux qui sont intéressés par un accompagnement individuel non-duel à Paris ou par Skype, une thérapie d'accompagnement psycho-corporelle pour laisser éclore les émotions bloquées, ou une séance de réharmonisation vibratoire, veuillez me contacter au 06 63 76 90 81 ou sur mon mail : adnnn1967@gmail.com
Si vous voulez vous inscrire pour les rencontres non duelles qui ont lieu de façon bi-mensuelle à chez moi dans le 19e à Paris, ou aux stages de we ou aux retraites de 9 jours, écrivez-moi un sms sur le numéro ci-dessus.
* Double contrainte : https://fr.wikipedia.org/wiki/Double_contrainte
*
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire