Fraterniser avec la chair
Fraterniser
avec la chair
D’une
pomme et laisser le fruit
Mûr
s’effriter telle une terre
Meuble
sous nos dents tendre pluie
De
salive enchantée la langue
Troublée
par ces saveurs nouvelles
S’arc-boute
d’allégresse et tangue
Contre un palais tout en
dentelles
La
morsure est plus franche encore
Quand
la chair se savoure offrande
Sublime sa peau se déflore
Avec
une attention gourmande
Sinon
la fin de la pensée
Métamorphose
qui aiguise
Notre
appétit de vérité
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