Rencontre avec Dan
Dimanche 22 Février à 19h. Paris 19 eme.
"Partage de la Présence que nous sommes"
Partager la Présence, ce que nous sommes déjà en amont de toute pensée, sensation ou perception. Invitation à la Vision non duelle, au travers de jeux d'éveil de l'attention, de jeux de pleine conscience, de méditations, d'exploration directe de ce pour quoi nous nous prenons, de questions réponses pour s'éveiller au rêve de la séparation.
Vers 21h30 Dîner improvisé avec ce que chacun aura apporté.
Inscriptions au 06 63 76 90 81 ou écrivez-moi sur mon mail : dan.speer@wanadoo.fr
blog : éclore-en-conscience.blogspot.fr
Coucou Dan, je ne pourrai pas être présente, mais envie de partager un texte qui m'a été inspiré, suite à ton dernier satsang :
RépondreSupprimerOù il se réalise que sentir l’interdépendance, c’est encore de trop…
Je te regarde
J’ai appris à imaginer l’interdépendance
A imaginer le soleil les nuages la pluie tous tes ancêtres tous les ancêtres de tes ancêtres tous leurs aliments innombrables la terre l’air les rivières et chaque être animé ou inanimé jusqu’à voir tout l’univers en toi
Et de même, toi dans tout l’univers
Moi en toi, toi en moi
Quelle énergie de savoir
Quelle énergie d’imagination
Quelles histoires
Des mots, des images
Qui reposent sur quoi ?
Sur la mémoire
C’est cela, La Dernière Grande Découverte :
Toute cette application à voir
Tout ce désir de vision profonde
Et leurs résultats, en moi toujours balbutiants
N’ont pas plus de valeur qu’une mémoire
Qu’un savoir
Par essence aussi trompeurs que n’importe quoi d’autre
Je vois le soleil qui n’est que mémoire du soleil
Que perception fausse puisque perception de ce corps-mental si limité
Et tout ce que je peux tenter de voir au-delà de l’apparence sera tout aussi faux
La seule chose qui puisse se faire
C’est de constater le film qui défile
Sans aucun commentaire verbal
Sans, non plus, aucune image surajoutée
Ou alors, si, avec commentaire ou image,
Mais dans un constat de leurs inconsistances égales à celle du film
La seule chose qui approche le réel en fait
C’est : sentir
Sentir l’espace indissociable du déroulement du film
Le vide immense indissociable des formes
La tranquillité indissociable du mouvement
La paix indissociable de l’agitation
L’Amour indissociable des émotions, volages
Dans cette Unicité
Dans ce tout qui se manifeste ou ne se manifeste pas
Dans ce Un
Comment ne pas juste sentir l’Amour
Nul besoin de comprendre, savoir, imaginer l’interdépendance
Nul besoin non plus de craindre l’absence de comportements bénéfiques :
Seul vibre l’Amour.
Merci pour ce merveilleux poème qui pointe vers l'Inconnaissance et met le lecteur au bord de ce rien qui s'étonne soudain de se goûter Lui-même. Je savoure.
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