Le vide e(s)t le plein
Toute perception se fait toujours à partir d'un espace de vacuité sans âge. Mais nous n'en avons simplement pas conscience. C'est de cette erreur d'inattention que proviennent toutes nos misères, c'est à dire le sentiment de séparation entre un objet et un sujet apparents qui génère toute la souffrance psychologique et la plupart des conflits dans le monde entre les humains, les communautés, les nations mais aussi entre l'homme et la nature, conflit qui est en train de conduire l'humanité et la planète vers la déstruction.
Quand il est réalisé que ce n'est pas une entité personnelle qui perçoit les perceptions, mais un espace de vacuité sans âge, il devient évident qu'il n'y a pas de séparation entre l'espace et le plein, la vacuité transparente et les couleurs. Car vous ne pouvez pas trouver de limite entre l'espace qui perçoit et les couleurs qui sont perçues.
La simple contemplation successive de ces deux photos peut occasionner en vous un basculement vers l'arrière plan de présence et de conscience de votre vraie nature et occasionner une aperception de la réalité non duelle.
Passez de la photo du haut - le chemin sans le doigt - à celle du bas - avec le doigt - qui pointe vers la source du regard, à plusieurs reprises. Puis, réalisez que ce vers quoi pointe le doigt est votre trésor intime, votre secret ouvert, toujours disponible, l'espace bienveillant de la Présence non duelle en vous.
La redécouverte de cet espace a le pouvoir de générer une détente instantanée et profonde du corps, du cerveau et du système nerveux. Cet espace est la conscience inconditionnée. Et c'est ce que les bouddhistes appellent la médecine ultime. Car lorsque vous réalisez que c'est Cela que Vous êtes, vous n'avez plus besoin de rien. Vous êtes absolument complet. En demeurant dans cette vacuité et en vous abandonnant totalement à cet espace de non savoir, il se peut même qu'un sourire s'esquisse sur votre visage et qu'il y ait un léger réhaussement des pommettes.
Cette joie soudaine n'est pas du même ordre que la joie que vous ressentez parce que votre équipe de foot préférée a gagné ou que votre femme vient de vous annoncer que son cancer est guéri. Cette joie-ci n'est pas liée à une expérience particulière. Et, c'est pour cela qu'on dit que c'est une joie sans objet. C'est la simple joie d'être, toujours présente au travers de toutes nos expériences -même les plus traumatiques - mais si rarement remarquée. Les sages hindous appellent cela Satchitananda, trois termes sanscrits regroupés en seul et, signifiant l'inséparabilité de l'Être de la Conscience et de la Félicité.
Passez de la photo du haut - le chemin sans le doigt - à celle du bas - avec le doigt - qui pointe vers la source du regard, à plusieurs reprises. Puis, réalisez que ce vers quoi pointe le doigt est votre trésor intime, votre secret ouvert, toujours disponible, l'espace bienveillant de la Présence non duelle en vous.
La redécouverte de cet espace a le pouvoir de générer une détente instantanée et profonde du corps, du cerveau et du système nerveux. Cet espace est la conscience inconditionnée. Et c'est ce que les bouddhistes appellent la médecine ultime. Car lorsque vous réalisez que c'est Cela que Vous êtes, vous n'avez plus besoin de rien. Vous êtes absolument complet. En demeurant dans cette vacuité et en vous abandonnant totalement à cet espace de non savoir, il se peut même qu'un sourire s'esquisse sur votre visage et qu'il y ait un léger réhaussement des pommettes.
Cette joie soudaine n'est pas du même ordre que la joie que vous ressentez parce que votre équipe de foot préférée a gagné ou que votre femme vient de vous annoncer que son cancer est guéri. Cette joie-ci n'est pas liée à une expérience particulière. Et, c'est pour cela qu'on dit que c'est une joie sans objet. C'est la simple joie d'être, toujours présente au travers de toutes nos expériences -même les plus traumatiques - mais si rarement remarquée. Les sages hindous appellent cela Satchitananda, trois termes sanscrits regroupés en seul et, signifiant l'inséparabilité de l'Être de la Conscience et de la Félicité.
Nous imaginos sans cesse que le monde est perçu par quelqu'un, une personne, un moi séparé. Mais si nous osons un arrêt total du mental pendant quelques instants et que nous laissons l'attention silencieuse de préférences s'enflammer jusqu'à l'incandescence, nous réalisons qu'il n'y a personne derrière le regard.
La pensée "je vois" ne voit rien. Voir est déjà là. Il y a voir, entendre, sentir, humer, goûter, penser. Mais personne qui voit, entend, sent, hume goûte ou pense. Le prédicat "je" de nos phrases ne renvoie à aucun sujet réél. Ça pense comme disait Nietzsche déjà *
Dans la Kéna Upanishad, il est dit que "parfois une âme intrépide en quête d'immortalité s'est retournée vers elle-même et s'est trouvée."
La pensée "je vois" ne voit rien. Voir est déjà là. Il y a voir, entendre, sentir, humer, goûter, penser. Mais personne qui voit, entend, sent, hume goûte ou pense. Le prédicat "je" de nos phrases ne renvoie à aucun sujet réél. Ça pense comme disait Nietzsche déjà *
Dans la Kéna Upanishad, il est dit que "parfois une âme intrépide en quête d'immortalité s'est retournée vers elle-même et s'est trouvée."
Constater que toute expérience est déjà accueillie par un espace de vacuité consciente au-dessus de vos épaules - comme l'invitation de ce doigt qui pointe vers la source du regard issu de la voie de la Vision sans Tête de Douglas Harding - est un résumé magnifique de tout l'enseignement non duel et, notamment de la Baghavad Gita où Krishna invite Arjuna le guerrier, à combattre et donc à l'action, sans s'attacher aux fruits de l'action.
Vivre à partir de l'Espace, c'est vivre à partir d'un espace sans préférences, sans demande et sans peurs, c'est aimer sans efforts tout ce qui est.
Vivre à partir de l'Espace, c'est vivre à partir d'un espace sans préférences, sans demande et sans peurs, c'est aimer sans efforts tout ce qui est.
Belles éclosions à tous
* Pour ce qui est de la superstition des logiciens, je ne me lasserai jamais de souligner un petit fait que ces esprits superstitieux ne reconnaissent pas volontiers à savoir qu’une pensée se présente quand « elle » veut, et non pas quand « je » veux ; de sorte que c’est falsifier la réalité que de dire : le sujet « je » est la condition du prédicat « pense ». Quelque chose pense, mais que ce quelque chose soit justement l’antique et fameux « je », voilà, pour nous exprimer avec modération, une simple hypothèse, une assertion, et en tout cas pas une « certitude immédiate ». En définitive, ce « quelque chose pense » affirme déjà trop ; ce « quelque chose » contient déjà une interprétation du processus et n’appartient pas au processus lui-même. En cette matière, nous raisonnons d’après la routine grammaticale : « Penser est une action, toute action suppose un sujet qui l’accomplit, par conséquent... » C’est en se conformant à peu près au même schéma que l’atomisme ancien s’efforça de rattacher à l’« énergie » qui agit une particule de matière qu’elle tenait pour son siège et son origine, l’atome. Des esprits plus rigoureux nous ont enfin appris à nous passer de ce reliquat de matière, et peut-être un jour les logiciens s’habitueront-ils eux aussi à se passer de ce « quelque chose », auquel s’est réduit le respectable « je » du passé.
NIETZSCHE, Par delà le bien et le mal (1886).
NB : Pour ceux qui sont intéressés par un accompagnement individuel non-duel à Paris ou par Skype ou une séance d'accompagnement psycho-corporelle pour laisser éclore les émotions bloquées, ou une séance de réharmonisation énergétique, veuillez me contacter au 06 63 76 90 81 ou sur mon mail : adnnn1967@gmail.com
Si vous voulez vous inscrire pour les rencontres non duelles (sur la base d'une participation en conscience) qui ont lieu de façon bi-mensuelledans le 19e à Paris, écrivez-moi un sms sur le numéro ci-dessus.
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