Ce soir dimanche 23 mars à 19h30, j’ai de la joie à te proposer un moment de partage et de célébration de notre vraie nature de Conscience. Sur place et par zoom (830 899 8788).
Ce qui importe au fond c’est que tu reconnaisses ce par quoi tout est connu. C’est le sens même de la vie.
La Kena Upanishad ne cesse de pointer vers « Ce par quoi ». Kena signifie « ce par quoi ».
« Ce n’est pas ce que la pensée pense, mais ce par quoi la pensée pense, tel est le Brahman, et non cela que l’on honore comme tel. »
Dans l’évangile de.Matthieu (6:33) il est dit : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par surcroît. »
Sur le frontispice du temple d’Apollon à Delples, dans l’Antiquité, il était inscrit: « connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’univers et ses dieux ».
Toute traditions spirituelles, authentique, insiste sur le retournement de la conscience vers elle-même pour redécouvrir notre véritable nature.
Hui Neng, sixième patriarche du Tchan résumait cela en une phrase couperet :« retourne-toi, le secret est là ! ».
Sans ce retournement de la conscience sur elle-même, nous vivons une vie d’emprunt, une vie sans véritable saveur, une vie d’ignorance où l’on fait dépendre le bonheur de circonstances externes, une vie d’ignorante ignorance, d’inconscience et in fine, de souffrance et de conflit.
Commence donc maintenant, et ici à pratiquer ce retournement de la conscience. Que cela signifie-t-il ? Cela signifie par exemple, tout simplement de te poser la question directement ici maintenant : À qui est-ce que ces mots apparaissent, pour qui est-ce que ces phrases apparaissent ? Qu’est-ce qui est conscient de tout ceci ?
Des mots et des phrases, et peut-être une petite voix récapitulative sous forme de pensées apparaissent dans un grand espace transparent, vide et ouvert au-dessus de tes épaules. Ces mots et ces phrases ne sont pas connues par deux petits yeux, un visage, un cerveau, c’est-à-dire une personne, un corps mental.
Dans l’expérience directe, sans faire référence à la mémoire, ni à la pensée, ces mots, ces phrases, ces pensées récapitulatives, apparaissent dans une ouverture transparente, au-dessus de tes épaules, dans un espace de présence et de conscience, qui accueille tout ce qui apparaît, sans jugement et sans comparaison.
Cela par quoi tout est connu n’est donc pas une personne, un cerveau, un corps et un mental.
Soudain se révèle en arrière-plan de tout expérience un espace d’accueil inconditionnel, dans lequel tout apparaît et disparaît, par lequel tout ce qui apparaît et disparaît est connu, et ultimement, dont toute perception est fait.
En réalisant cela, il y a cette connaissance, qui en réalité est une simple reconnaissance, qui s’impose :Je suis le Sans Forme qui momentanément. Et en apparence, prends toute forme.
Je suis sans forme qui momentanément. Et en apparence, prends toute forme.
Cette reconnaissance nous fêter prouver que nous sommes la paix, la joie, l’amour, la liberté, autrement, dit le bonheur, que nous cherchions dans le monde, les expériences et auprès des autres.
La reconnaissance de notre véritable nature, mais donc fin immédiatement à la souffrance, c’est-à-dire l’idée que les choses ne devraient pas être telles qu’elles sont ou qu’elle devrait être différente de ce qu’elles sont. Cette reconnaissance et synonyme d’acceptation profonde.Elle révèle que bien que complètement détaché, Je suis est en intimité absolue avec toute forme, toute créature, toute perception, toute expérience.
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