C'est par l'erreur qu'on apprend la Vérité
"L'erreur est commune à tous les hommes" disait Sophocle (495-406 av J-C), l'auteur d'Œdipe et d'Antigone, grand connaisseur s'il en est du genre humain. Et, si nous ne pouvons pas voir la vérité puisque c'est à partir d'elle que tout est vu, nous pouvons voir l'erreur. Et, l'erreur principale est bien sûr celle qui consiste à confondre l'illusion et la réalité. et qui nous fait prendre le corps mental pour une entité séparée et consciente, alors qu'elle n'est que perception.
Mais "si se tromper est humain, persister dans l'erreur est diabolique" écrivit St-Augustin plus de mille cinq cents ans plus tard dans les "Confessions".
La véritable erreur est peut-être celle dont on ne tire aucun enseignement ? Le grand mathématicien chercheur français, Henri Poincaré nous dira à juste titre que "c'est par l'erreur qu'on apprend à connaître la vérité".
Mais "si se tromper est humain, persister dans l'erreur est diabolique" écrivit St-Augustin plus de mille cinq cents ans plus tard dans les "Confessions".
La véritable erreur est peut-être celle dont on ne tire aucun enseignement ? Le grand mathématicien chercheur français, Henri Poincaré nous dira à juste titre que "c'est par l'erreur qu'on apprend à connaître la vérité".
Une erreur vient en général d'un manque de perspective. En changeant de point de vue ou en élargissant la perspective - en zoomant en arrière en quelque sorte ou, en défocalisant le regard - on voit soudainement ce qu'on n'avait pas vu précédemment. La vérité n'est alors plus recouverte par de fausses croyances ou d'erreurs de perception. La Vérité est dé couverte. En effet, la vérité avait toujours été là. Elle attendait juste d'une attente sans attent, d'être dé couverte.
Et, si l'erreur n'était pas du côté de la chose perçue, mais se trouvait au contraire au cœur même de la perception ? Si notre principale erreur consistait juste à accepter, sans en vérifier la véracité, ce que la société et le langage valident aveuglément depuis la nuit des temps, à savoir l'idée que la réalité est divisée entre un sujet qui perçoit et des objets perçus ? Et si cela qui est conscient n'était pas du tout une affaire personnelle ? Et, si c'était là que se nichait l'erreur racine du genre humain, celle qui cause ce que l'on appelle communément la condition humaine, à savoir cette vie allant de Charybde en Scylla, ou la souffrance côtoie sempiternellement le conflit ?
Cela demanderait non pas un petit réglage de l'angle du point de vue comme cela se fait habituellement, mais une remise en question révolutionnaire du Paradigme qui gouverne toute l'humanité. Cela demanderait de retourner l'attention à exactement 180 degrés de cela qui perçoit. Là, il se pourrait bien que nous apprenions quelque chose d'inoui de notre erreur principale, celle qui consiste justement à ne jamais, même pour le fun, même par curiosité, aller à rebours du flux de l'attention pour remonter jusqu'à la source.
Et pourtant, la discrimination entre le transitoire et le permanent est à portée de regard de chaque être humain. À chaque instant, il nous est donné la possibilité de réaliser que nous ne sommes pas ce que nous percevons, que nous sommes victimes d'une distraction fondamentale qui nous fait nous identifier à ce que nous ne sommes pas.
Ce que je perçois, pensées ou sensations, émotions ou perceptions, vont et viennent. Mais ce qui en est conscient demeure, avant, pendant et après leurs allées et venues. Ainsi, ce que nous percevons est simplement ce dont nous avons conscience.
Constatez que, par la simple attention accordée au mouvement des perceptions évanescentes, il peut être réalisé que cela qui en est conscient, est vraiment ce que je suis et que cela est toujours déjà disponible, en amont des pensées et des perceptions. L'erreur est de se prendre pour quelque chose de transitoire et négliger l'Atemporelle Présence.
Tout apparaît en la Conscience que je suis, rien ne peut exister en dehors d'elle. Je réalise que je dois nécessairement être présent pour que la manifestation puisse apparaître. Sans cette Conscience omniprésente que je suis l'univers même ne pourrait pas apparaître.
Je m'étais pris pour une pauvre chose limitée, une chose parmi les choses, un corps mental soumis à la naissance et à la mort, aux prises avec d'irréductibles conditionnements, divisée et déchirée entre peurs et désirs, et je me découvre comme étant la Présence consciente sans limites et sans âge, en laquelle tout apparaît, le Non né, le Témoin, l'Un sans second, l'Absolu.
Dans ce rêve qu'on appelle communément la Vie, J'avais momentanément semblé oublier que j'en étais le Rêveur unique. Je me prenais pour le personnage du rêve séparé des autres personnages et du monde du rêve. Puis, l'attention s'est defocalisée, réabsorbée en sa source, éveillée à elle-même, jusqu'à la source ultime, en amont du personnage du rêve, pour découvrir un autre paradigme, une perspective non duelle. Il y a eu Vision, sans personne, et le Rêveur soudain, s'est reconnu lui-même, comme l'éternel et Unique substance de son Rêve.
Paradoxalement la lucidité au sein du rêve semble intensifier la beauté de la vie, comme la connaissance de l'erreur semble révéler la vérité déjà présente.
Namasté
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