De la plainte à la plénitude
Dés que je me plains ou que je prétends que ce qui est ne devrait pas être tel que c'est, c'est que je suis en train de me leurrer grave, de me fourrer un doigt dans l'œil, c'est que je suis en train de prendre les lanternes pour des vessies. Se plaindre revient toujours à une sorte d'acte d'accusation à tort, sans voir que c'est, simplement une torsion qui conditionne mon propre regard. C'est vouloir ôter la paille de l'œil de mon frère sans voir la poutre dans mon propre regard, comme disait le Christ dans son sermon sur la montagne.
L'idée que la vie n'est pas belle telle qu'elle est ne concerne pas profondément la Vie qui inclut tout ce qui est, y compris cette idée. Il s'agit de réaliser que cette croyance erronée procède toujours d'un manque de perspective et d'un encombrement du regard.
L'espace au-dessus de mes épaules dans lequel les couleurs et les formes apparaissent ne préfère pas une couleur ou une forme plutôt qu'une autre, ni une expérience plutôt qu'une autre. Il est espace vide et conscient pour toutes les formes, couleurs, situations et expériences quelles qu'elles soient. Cet espace accueille de façon équanime tout ce qui se présente en Lui. C'est pour cela qu'il est pur amour inconditionnel pour tout ce qui se présente.
Personne ni rien ne peut jamais me faire réellement du mal. Comment pourrait-on faire du mal à cet espace de conscience qui est ma vraie nature infinie et sans âge. Tant que je me prends pour quelqu'un, je suis toujours le scénariste de mon propre malheur. Lorsque une situation semble causer du stress, une simple irritation ou une immense souffrance, c'est toujours que J'imagine que J'en suis séparé, c'est que Je rêve qu'elle existe à l'extérieur de moi. (J en majuscule se réfère à mon être véritable, la Conscience impersonnelle s'identifiant de façon exclusive à un moi séparé).
Dans l'expérience directe, tout un chacun peut expérimenter que tout apparaît toujours ici et maintenant et, que rien n'a jamais été vraiment séparé. La pensée et le langage nous disent qu'il y a une séparation entre un moi séparé intérieur et les autres, moi et les situations, moi et le monde. Mais ce n'est qu'une formulation imaginaire, des pensées crues qui ne correspondent jamais à notre expérience directe.
Dans l'expérience directe tout apparaît en nous et en tant que nous. Lorsque nous ressentons sans commentaires une couleur, un son, une saveur, un parfum, une sensation, une pensée, il n'y a en effet plus personne pour en faire l'expérience. Il y a juste couleur, son, saveur, parfum, sensation, pensée.
En réalité il n'y a que le Soi qui brille en chaque perception, chaque forme, chaque situation. Moi, Moi et Moi encore. Tout est saturé de l'Être unique que je réalise être vraiment. Conscience est tout ce qui est.
Dans l'expérience directe tout apparaît en nous et en tant que nous. Lorsque nous ressentons sans commentaires une couleur, un son, une saveur, un parfum, une sensation, une pensée, il n'y a en effet plus personne pour en faire l'expérience. Il y a juste couleur, son, saveur, parfum, sensation, pensée.
En réalité il n'y a que le Soi qui brille en chaque perception, chaque forme, chaque situation. Moi, Moi et Moi encore. Tout est saturé de l'Être unique que je réalise être vraiment. Conscience est tout ce qui est.
Quand cette compréhension s'infuse dans le cœur, elle commence naturellement à imprègner les relations avec les autres, le monde, la nature et toutes les créatures.
Ce que nous cherchons au travers de la réussite personnelle d'une belle histoire d'amour, d'une grande carrière, d'un état matériel satisfaisant, d'une santé de fer, d'une notoriété dans un domaine ou un autre, même et surtout dans une voie spirituelle, ce que nous cherchons au travers de tous ces jeux de pouvoir et de stratégies personnelles, c'est au final et, de façon paradoxale, réaliser que la personne que nous pensions être, semblant être au contrôle de "notre vie" n'est qu'une illusion et, qu'au fond, nous sommes l'Amour que nous cherchons.
Le pouvoir ne peut jamais atteindre l'Amour dont il n'est qu'une manifestation momentanée. Le pouvoir imaginaire des pensées est sans réel pouvoir, car tout son apparent pouvoir lui vient de l'Amour que nous sommes. Quand nous réalisons cela, nous découvrons que nous sommes ce que nous cherchons. Nous commençons à découvrir derrière le jeu des apparences une Présence sans éclipse.
L'essentiel n'est pas dans les pensées, aussi brillantes soient elles. La pensée et le langage divisent et dualisent systématiquement ce qui n'avait jamais été réellement séparé. Seul le ressenti silence nous ramène à nous-mêmes. C'est cela le secret ouvert vers lequel des milliers de sages et de textes n'ont eu de cesse de pointer depuis des millénaires. C'est cela le secret ouvert de chaque instant : ressentir sans commentaires.
Car, aussi hallucinant que cela paraisse, de tous les temps, tout ce qui est arrivé, nous est toujours arrivé maintenant, dans l'espace de l'Atemporelle Présence. Jamais rien ne s'est produit hier ou ne se produira demain. Tout survient toujours maintenant. Et ce maintenant n'est pas un instant "t" coincé sur la ligne d'un temps imaginaire entre un passé et un avenir. C'est l'Atemporelle Présence de notre véritable nature.
Dans la réalité tout arrive Maintenant. Néanmoins, dés que les pensées sont crues comme étant réelles, par une sorte de joli tour de passse passe, nous cessons d'avoir l'impression de faire l'expérience de l'unité avec ce qui survient. C'est alors que nous commençons à croire que nous sommes séparés de ce qui arrive et donc, à imaginer que cela aurait pu ne pas arriver, que cela n'aurait pas dû arriver, que c'est ma faute ou celle d'untel ou alors, à espérer que telle chose arrivera prochainement ou désespérer dans le cas où cela n'arriverait pas. Et ce tour de passe passe a pour conséquence que nous passons à côté de la merveille que nous sommes.
Pour résumer, on pourrait dire que cet éloignement douloureux dans un temps imaginaire vient toujours d'un refus de sentir la vie telle qu'elle se présente maintenant.
La sortie du paradis c'est vouloir diviser ce qui est Un, croire que c'est vrai, et finalement penser la vie plutôt que de la ressentir.
Quand ce mécanisme est vu pour ce qu'il est - une illusion d'optique - il est soudain réalisé que la vie est parfaite telle qu'elle est. D'une perfection égale à une fugue de Bach, d'un hurlement de terreur d'un enfant sous les bombes, d'un haïku de Bashò, de la saveur douce amère d'un bon café matinal ou des l'annonce placide de votre médecin que vous avez un cancer terminal. Nous comprenons que nos plaintes ne sont qu'une expression de notre ignorance. Dés qu'une pensée de plainte et un sentiment d'incomplétude apparaissent, c'est qu'il y a quelque chose que je n'ai pas encore complètement exploré. Dans la plainte c'est ma propre prétention et ma propre souffrance qui me sont révélées. Il y a une grande beauté à reconnaître cela. Une très grande beauté que certains appellent humilité.
Mais tant que nous nous plaignons, c'est que nous ne sommes pas prêts à entendre la beauté de ce message d'amour.
Le mystère est que la plainte qui semble de prime abord être justifié sur un plan relatif, non seulement apparaît au sein de la Plénitude présente que Je suis, mais qu'à l'issue de l'investigation, se révèle également comme étant une simple modulation de cette Plénitude.
L'essentiel n'est pas dans les pensées, aussi brillantes soient elles. La pensée et le langage divisent et dualisent systématiquement ce qui n'avait jamais été réellement séparé. Seul le ressenti silence nous ramène à nous-mêmes. C'est cela le secret ouvert vers lequel des milliers de sages et de textes n'ont eu de cesse de pointer depuis des millénaires. C'est cela le secret ouvert de chaque instant : ressentir sans commentaires.
Car, aussi hallucinant que cela paraisse, de tous les temps, tout ce qui est arrivé, nous est toujours arrivé maintenant, dans l'espace de l'Atemporelle Présence. Jamais rien ne s'est produit hier ou ne se produira demain. Tout survient toujours maintenant. Et ce maintenant n'est pas un instant "t" coincé sur la ligne d'un temps imaginaire entre un passé et un avenir. C'est l'Atemporelle Présence de notre véritable nature.
Dans la réalité tout arrive Maintenant. Néanmoins, dés que les pensées sont crues comme étant réelles, par une sorte de joli tour de passse passe, nous cessons d'avoir l'impression de faire l'expérience de l'unité avec ce qui survient. C'est alors que nous commençons à croire que nous sommes séparés de ce qui arrive et donc, à imaginer que cela aurait pu ne pas arriver, que cela n'aurait pas dû arriver, que c'est ma faute ou celle d'untel ou alors, à espérer que telle chose arrivera prochainement ou désespérer dans le cas où cela n'arriverait pas. Et ce tour de passe passe a pour conséquence que nous passons à côté de la merveille que nous sommes.
Pour résumer, on pourrait dire que cet éloignement douloureux dans un temps imaginaire vient toujours d'un refus de sentir la vie telle qu'elle se présente maintenant.
La sortie du paradis c'est vouloir diviser ce qui est Un, croire que c'est vrai, et finalement penser la vie plutôt que de la ressentir.
Quand ce mécanisme est vu pour ce qu'il est - une illusion d'optique - il est soudain réalisé que la vie est parfaite telle qu'elle est. D'une perfection égale à une fugue de Bach, d'un hurlement de terreur d'un enfant sous les bombes, d'un haïku de Bashò, de la saveur douce amère d'un bon café matinal ou des l'annonce placide de votre médecin que vous avez un cancer terminal. Nous comprenons que nos plaintes ne sont qu'une expression de notre ignorance. Dés qu'une pensée de plainte et un sentiment d'incomplétude apparaissent, c'est qu'il y a quelque chose que je n'ai pas encore complètement exploré. Dans la plainte c'est ma propre prétention et ma propre souffrance qui me sont révélées. Il y a une grande beauté à reconnaître cela. Une très grande beauté que certains appellent humilité.
Mais tant que nous nous plaignons, c'est que nous ne sommes pas prêts à entendre la beauté de ce message d'amour.
Le mystère est que la plainte qui semble de prime abord être justifié sur un plan relatif, non seulement apparaît au sein de la Plénitude présente que Je suis, mais qu'à l'issue de l'investigation, se révèle également comme étant une simple modulation de cette Plénitude.
NB : Pour ceux qui sont intéressés par un accompagnement individuel non-duel à Paris ou par Skype, une thérapie d'accompagnement psycho-corporelle pour laisser éclore les émotions bloquées, ou une séance de réharmonisation vibratoire, veuillez me contacter au 06 63 76 90 81 ou sur mon mail : adnnn1967@gmail.com
Si vous voulez vous inscrire pour les rencontres non duelles (sur la base d'une participation en conscience) qui ont lieu de façon bi-mensuelle à chez moi dans le 19e à Paris, écrivez-moi un sms sur le numéro ci-dessus.
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