Dans la voie de LA CONNAISSANCE nul besoin de pratique, de faire des efforts, de respecter des consignes morales, de rencontrer un guru, de chanter des mantra ou des bhajan. On peut le faire mais ce n’est pas une condition nécessaire. Dans la voie de la Connaissance, il suffit de comprendre.
Mais comprendre ici n’est pas du même ordre que la compréhension que deux et deux font quatre, ou que le mot arbre se réfère à un végétal ayant telles et telles caractéristiques.
Le mot comprendre doit s’entendre en un sens très particulier. Il s’agit d’une compréhension directe et illuminatrice qui a pour résultat une immédiate désidentification de l’illusion d’être un moi séparé des autres et du monde, auteur des pensées et des actes.
Cette compréhension directe et illuminatrice peut avoir lieu n’importe quand puisqu’elle ne dépend ultimement d’aucune expérience et donc d’aucun temps.
En réalité cette compréhension est toujours disponible. En réalité vous êtes déjà ce que vous cherchez. Mais cela ne doit pas seulement être une compréhension mentale que vous êtes capable de répéter comme lors d’un questionnaire à un examen, mais un vécu direct. Vous devez le sentir. Que signifie cela. Qu’il s’agit de vivre cette compréhension, qu’elle descende dans le cœur et se reflète dans vos pensées, votre comportement, votre façon d’interagir avec les autres et la nature.
Il ne s’agit pas seulement de se libérer de l’idée d’être un moi séparé, mais de se libérer de l’impression de séparation qui elle se loge dans le corps sous forme de nœuds énergétiques qui occasionnent un sentiment de séparation.
Or avoir un eurêka de compréhension directe ne libère pas forcément d’un coup et définitivement de l’impression de séparation qui se manifeste dans le corps sous forme de lourdeurs, de contractions, d’impressions de limite et de contours, d’un intérieur séparé d’un extérieur.
Les croyances limitantes et les impressions de séparation se soutiennent les unes les autres comme pour maintenir l’illusion de de séparation dans une sorte cercle vicieux fermé sur lui-même.
D’où la nécessité de continuer à explorer également sensoriellement la façon dont l’impression de séparation s’exprime dans le corps lorsque nous refusons certaines expériences ou émotions. Sans cette exploration tactile des diverses impressions de séparation, et la dissolution de celles-ci, il est très probable que l’impression de séparation voilera à nouveau l’évidence et il sera alors très difficile voire impossible de s’établir définitivement dans la Présence.
C’est pour cela que mon invitation est double.
Voie de la connaissance pour dissoudre les fausses croyances et bien sûr la croyance racine d’être un moi séparé, auteur des pensées et des actions.
Voie du senti (voie de l’amour) pour inclure notre humanité y compris les aspects les moins reluisants, nos zones d’ombre, nos peurs, toutes ces incrustations et contractions énergétiques qui depuis l’enfance ont creusé des sortes de sillons de mémoire dans le corps.
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