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Paroles et musique de Dan Speerschneider
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jeudi 27 septembre 2018

La voie de la Discrimination et la voie de l'Amour : Deux approches pointant vers Une et même Réalité

La voie de la Discrimination et la voie de l'Amour
Deux approches pointant vers Une et même Réalité


Réaliser qu'il n'y a pas de moi séparé est essentiel et constitue en soi la base de l'éveil. Pourtant, cette réalisation soudaine ne met pas nécessairement fin à toute impression de séparation avec ce qui est.

Quelle que soit la clé non duelle utilisée, que ce soit le doigt qui pointe vers la source du regard de la Vision Sans Tête de Douglas Harding, ou que ce soit en refluant dans le "Je suis" préverbal  sur l'invitation de Nisargadatta Maharaj, ou que ce soit avec l'investigation du Soi (Atma Vichara) de Ramana Maharshi, ou le neti neti ("ni ceci ni cela," réaliser que je ne suis rien de perceptible) des Upanishad et de l'Advaïta Vedanta, voir qu'il n'y a pas d'observateur indépendant à la source de la perception et que le moi n'est qu'une pensée transitoire sans réalité, est en soi une source d'étonnement et d'émerveillement infinis qui contient en elle-même la Révélation ultime.

Mais soyons clairs, cette réalisation ne met pas forcément définitivement fin aux résistances avec les expériences qui se présentent. Avoir une expérience d'aperception (perception non duelle, sans sujet et sans objet) est merveilleux. Comprendre avec le cœur et de façon directe qu'il n'y a pas et qu'il n'y a jamais eu d'entité séparée, ni d'auteur des pensées et des actes, est en quelque sorte l'entrée dans le courant de l'éveil à notre véritable nature.

Mais réaliser qu'il n'y a personne qui lit ces lignes, voir qu'il n'y a pas de penseur des pensées ne met généralement pas définitivement fin au sentiment de lutte avec la réalité.

Pourquoi ?

Parce que toutes les couches de désirs et de peurs, de croyances apparentes et transparentes  (inconscientes), tous les savoirs basées sur le mode de perception habituel et duel, les histoires de la personne et de ses préférences, toutes ces couches de préférences ne se sont pas constituées en un jour. Et, elles sont stockées dans le corps sous forme de mémoires.

Tout ce qui n'a pas été pleinement vu et accueilli par la Conscience sans forme est susceptible d'entrer en résonnance avec les expériences inattendues du quotidien qui ne manquront pas d'apparaître. Votre femme vous quitte soudainement, on vous annonce que votre entreprise va faire faillite ou que vous êtes licencié, votre maison brûle et vous n'êtes pas assuré, vous apprenez que votre père vient de mourir dans un accident, que votre enfant est atteint d'une maladie incurable, vous assistez impuissant à un accident grave de la route, ou un ami proche vous surprend en vous disant vos quatre vérités entre deux portes. Autant d'évènements susceptibles pour la plupart des êtres de déstabiliser leur bonheur et de fragiliser la paix relative de leur vie.

Pour d'autres, la dispute avec une voisine, une mauvaise nouvelle à la télévision, la lecture d'un roman qui entre en résonance avec un deuil qui en vous n'est pas guéri, une voiture grillant la priorité, un jeune qui fume un pétard, un cauchemar nocturne, ou des évènements encore plus anodiens en apparence sont susceptibles d'entrer en résonnance avec les couches de mémoire stockés dans le corps et de faire réagir de façon inattendue et générer une souffrance aïgue.


Nous ne savons pas par quels mystérieux chemins cela opère ni comment la mise en résonnance de nos mémoires vont nous faire réagir. On ne peut que constater que cela a lieu en permanence.
Et, même lorsque l'absence d'auteur des pensées et d'agent des actes a été réalisée, il est rare que cette évidence ne soit pas voilée de façon momenanée et en apparenceà nouveau, à la faveur de certains évènements. Tout est possible.

Vous savez intellectuellement que vous n'êtes pas la personne dans le miroir et les albums photo, vous savez qu'il n'y a pas de fantôme dans la machine régissant actes et pensées, et pourtant, la pensée et le corps réagissent soudainement de façon automatique et "violente" à certaines perceptions.

Et, vous vous dites : "Pourtant, il a été vu que je ne suis rien de perceptible ni de concevable".

Oui, mais force est de constater qu'en réalité une résistance à ce qui est se manifeste dans l'instant. Une identification quasi automatique a lieu et s'exprime sous divers modes. C'est juste une mémoire du corps, non complètement intégrée encore dans la compréhension de qui vous êtes réellement qui s'exprime. Un appel à approfondir l'investigation du Soi et à faire l'unité avec les zones d'ombre.

Ramana Maharshi disait que voir l'absence d'un je autonome était comme cesser d'alimenter le moteur d'un navire, mais que le navire continuait encore pendant un certain temps à avancer du fait de l'inertie. En tant qu'humain notre inertie sont nos vasanas, c'est à dire nos conditionnements et toutes nos couches de croyances transparentes, de mémoires traumatiques, souvent inconscientes, des zones d'ombre et des angles morts. Tout cela est stocké dans le corps. Et, à la moindre remarque, au moindre évènement imprévu, ces filtres de croyance et de mémoire sont prêts à resurgir des profondeurs et prendre le relais pour défendre de façon quasi automatique une entité qui certes est inexistante, l'image de moi, et dont vous aviez pourtant à maintes reprises déjà réalisé l'illusion !

Même Nisargadatta Maharaj, installée depuis des décennies dans l'état sans état ne disait-il pas : "Occasionellement il se produit une ancienne réaction émotionnelle ou mentale. Mais elle est immédiatement remarquée et écartée. Après tout lorsqu'on est encombré d'une personnalité, on est exposé à ses particumarités et à ces habitudes."

Ceci, pour souligner combien il est d'autant plus naturel pour le chercheur novice qui n'a vécu que quelques fulgurances d'éveil,  que le corps et le mental aient des réactions basées sur la mémoire et les préférences. Mais alors que pour Nisargadatta, installé dans sa vraie nature, ces réactions étaient immédiatement remarquées et écartées, pour un chercheur de vérité novice ces réactions ont souvent le pouvoir apparent de le faire rentrer à nouveau dans la Maya, dans l'illusion d'être quelqu'un.

Et, c'est pour cela qu'il est si important d'accueillir ce qui en vous semble caché pour le ramener dans la lumière de la Conscience.


Si vous revisitez les différentes périodes et histoires de votre vie, vous remarquerez qu'il y a des histoires qui sont encore susceptibles de générer de la souffrance. Mais lorsque l'on permet à ces mémoires d'être pleinement accueillies par la conscience inconditionnée, se révèle immédiatement une paix et une gratitude immenses.

Lorsque vous cessez de résister, l'abandon à ce qui est se produit. Lorsque le faux est vu comme faux, la réalité se révèle comme dans l'histoire de la corde et du serpent. C'est une seule et même dynamique de révélation. Chaque fois qu'une résistance est vue comme telle, l'émotion qu'elle tenait cachée peut enfin être pleinement sentie et réintégrée dans la Conscience Une.

C'est le sens de la pratique "J'ai - Je suis" que je propose comme Jeu de Révélation dans mes séances d'accompagnement et en Satsang. De nombreuses vidéos sur youtube exposent ce Jeu d'autorévélation par le senti direct.

C'est pour cela, qu'en plus de retourner l'attention à 180 degrés vers sa propre source pour réaliser la vacuité de votre vraie nature, mon invitation est concomitamment de faire l'unité avec toutes ces histoires qui suscitent encore des résistances, c'est à dire des jugements et donc des préférences.

Nisargadatta Maharaj, qui pourtant est un Jnani de la tradition de la voie directe provenant elle-même de l'Advaîta Vedanta, la voie non duelle de la discrimination en Inde, un être qui s'est réalisé par la voie de la Connaissance de ce qu'il n'est pas, qui avait pratiqué la discrimination (le neti neti), disait à juste titre :

" Lorsque je vois que je ne suis rien, c'est la sagesse. Lorsque je vois que je suis tout, c'est l'amour. Entre les deux ma vie s'écoule."

Lui-même reconnaissait qu'il ne suffisait pas de voir que je ne suis rien. Il fallait aussi réaliser l'unité avec tout ce qui est pour que l'éveil soit complet. Car, certes oui, je ne suis rien, mais ce rien n'est pas un néant. Ce rien est plein de toute la manifestation. Ce rien se manifeste sous la forme de tout l'univers. Ce rien est tout. Et je suis ce rien qui est aussi tout. Et c'est Cela le sens de la fameuse parole (une des 4 grandes Mahavakya - sentences - des Upanishad) de la Chandogya Upanishad : "Tu es Cela".

Pour que l'éveil soit complet, il est donc essentiel de permettre à toutes ces histoires de remonter à la surface pour être pleinement vues, et senties, faire pleienement l'unité avec elles afin qu'elles puissent se dissoudre et ne plus faire obstacle à la clarté et demeurer  de façon continue dans le Soi.

Ce processus de révélation de nos parts d'ombre et de nos angles morts est essentiel pour que l'éveil s'approfondisse, descende dans le cœur et imprègne votre environnement. Essentiel pour qu'il y ait un alignement entre la réalisation, le corps et ses actions au cœur du chaos du quotidien et dans le monde.

L'accueil de toutes ces mémoires n'est pas un signe de faiblesse ou un indicateur que vous n'êtes pas déjà éveillé. Au contraire, c'est en vous rendant totalement vulnérable à ce processus d'auto-révélation des différentes couches d'histoires et d'émotions enfouies, que la véritable puissance infinie du Soi se révélera, la puissance infinie de la vie. 

L'accueil systématique dans la gratitude de toutes nos résistances, dire totalement oui à tous nos sentiments de séparation, la douceur incroyable de cet accueil inconditionnel de nos peurs et désirs inavouables, sont des clés non duelles essentielles pour ne pas à nouveau être piégé par la soudaine remontée inopinée des vieux traumatismes ou des préférences egotiques de la personne.


Nous nous devons d'honorer toutes ces parts sombres de notre histoire, accueillir toutes nos désillusions, nos sentiments d'échec ou de frustration, d'indignité ou de supériorité, la tristesse, le désespoir, l'avidité, la jalousie, la regret, la culpabilité, la honte, la colère, l'angoisse, la panique et la terreur des profondeurs.

Tout cela remonte naturellement lorsque je pose des paumes impersonnelles sur le ventre ou qu'un regard sans personne se partage lors d'une séance d'accompagneemnt non duel ou au cours d'un jeu de révélation. La présence non duelle et la médecine ultime comme le disent les bouddhistes. La Présence non duelle permet à toutes ces couches de mémoires de remonter et d'être pleinement accueillies et donc guéries. Guérir signifie ici guérir de l'illusion d'être séparé. Être guéri dans le sens où l'attention ne se fige désormais nulle part. Être guéri, c'est donc pouvoir vivre dans le monde sans préférences personnelles, sans résistance à ce qui est, aimer ce qui est, inconditionnellement. C'est vivre sans sentiment d'appropriation. C'est vivre une vie simple, dépouillée, fonctionnelle.

Si vous abordez ce processus d'exploration et d'auto-révélation et qu'une résistance surgit, alors c'est la résistance qu'il faut désormais honorer et sentir. C'est avec la résistance que vous devez faire l'unité. ( "J'ai une résistance" - " Je suis la résistance", Voir vidéos sur Youtube "Réponse à Marie - Les deux grandes voies non duelles et plein d'autres), avant de revenir à l'émotion, si elle ne s'est pas encore dissoute avec la dissolution de la résistance. En d'autres termes, vous devez toujours sentir, c'est à dire faire l'unité avec ce qui se présente maintenant. Si ce qui se présente maintenant est la résistance à cette invitation alors c'est cela que vous êtes invité à sentir.

Dans ce processus d'auto-investigation et d'auto-révélation, vous devez être totalement honnête avec vous-même et vous demander : Est-ce que je suis vraiement en paix avec moi-même maintenant ? Est-ce que je ressens la plénitude dans l'instant ? Si oui, donnez-vous totalement à cette plénitude sans forme et faites l'unité avec elle, jusqu'à ce qu'il soit évident que Vous et la Plénitude êtes tous deux faits de la même substance, de la même vibration, de la même Présence sans définition. 

Et, si ce qui est n'est pas la Paix et la plénitude que vous éprouvez dans l'instant, posez-vous la question épine : "Tout irait très bien si seulement ?" et laissez le mental et le corps répondre spontanément.

J'appelle cette question une question épine car elle est susceptible de crever la baudruche de vos prétentions, à savoir qu'il vous manque quelque chose pour être plus heureux que Ici et Maintenant, dans un ailleurs et un plus tard.

Il s'agit simplement de sonder de façon honnête votre cœur et votre mental pour savoir ce qu'ils désirent le plus ardemment ? Et, s'il y a une réponse, de la laisser se révéler pleinement à vous sous forme d'images mentales, de sensations et d'émotions et, de laisser toutes ces perceptions se déployer sans les étiquettes comme pure énergie, dans toutes les directions sans condamner, sans justifier, sans analyser, sans chercher à comprendre ou d'en faire quoi que ce soit.


L'invitation est juste de demeurer avec ce qui remonte, sans rien penser, juste le sentir, tactilement, vibratoirement, sensoriellement. Sans aucun commentaire. Expérience directe sans pensées. Simplement faire pleinement l'unité avec toutes ces perceptions. S'identifier pleinement à elles en tant qu'Espace de Conscience inconditionné. Leur dire oui, les accueillir totalement depuis la Présence sans forme que Vous êtes.

Tant que cela est nécessaire, ce processus d'exploration, d'excavation et de plein accueil des sensations et des croyances cachées devra se faire. Vous devrez faire l'unité avec tout ce qui vous dérange, vous irrite, suscite une réaction pour ou contre. Tout ce qui suscite la moindre préférence devra être senti dans ses moindres arborescences.  

Dés qu'une peur ou une résistance pointe le bout de son nez, vous êtes inexorablement invité à faire l'unité avec. Vos résistances, si vous faites pleinement l'unité avec, c'est à dire que vous les ressentez jusqu'au bout sans commentaires, deviennent alors vos portes les plus directes vers vous-même. C'est ce que j'ai vécu auprès de mon maître Frédéric Moreau, ostéopathe éveilleur à Aix en Provence durant 18 ans, entre 1994 et 2012, jusqu'à ce que toute idée de cheminement se dissolve d'elle-même. Et c'est ce que je partage depuis 1998 en séance d'accompagnement psycho-corporel.

Si au cours de cette investigation, vous vous approchez d'une zone très intime, il se peut que de très grosses résistances surgissent. Demandez-leur alors simplement ce qu'elles protègent ? Et, si une réponse remonte, faites l'unité avec la réponse quelle que soit la dimension dans laquelle elle apparaît et la forme qu'elle prend. Au cours de ce processus d'auto-révélation par le senti, il se peut que vous expérimentiez une immense fatigue ou un flou ou un sentiment de résignation, "à quoi bon tout ça", ou que vous ayez une soudaine envie d'aller aux toilettes ou de téléphoner à un amant ou d'ouvrir le téléphone portable pour voir s'il n'y a pas de messages sympathiques d'un ami ?

Tout ça évidemment ne sont que de vaines stratégies de protection du mental pour ne pas être pleinement vu dans la lumière de la Conscience. Tous ces subterfuges, fuites en avant ou tentatives de persuasion qu'il y a mieux à faire ailleurs qu'ici et plus tard que maintenant doivent être traités comme autant de résistances, des tentatives de manipulation du mental et être pleinement senties. Vous ne devez en aucun cas discuter avec elles. Vous devez les sentir, c'est à dire faire l'unité avec.


C'est un processus absolument silencieux et surtout silencieux de pensées et de jugements. Si vous demeurez dans le senti direct, les doutes et les fausses croyances seront dissoutes dans ce processus d'auto-révélation. Car chaque fois qu'une perception est sentie, vous reconnaissez que vous êtes fait de la même substance qu'elle et toute impresssion de dualité et de distance se dissout. On pourrait dire que c'est en quelque sorte un neti neti pas le cœur, une élimination de ce que vous n'êtes pas par l'amour et non par la connaissance. Mais dans mon expérience, connaissance et amour sont deux aspects d'une seule et même Réalité.

C'est un processus d'une grande douceur. Si cela devient tendu, sérieux ou lourd et demande des efforts, c'est que vous avez commencé à penser les perceptions plutôt que de les ressentir. Alors revenez simplement au senti. Faites pleinement l'unité avec les pensées qui ont surgies comme autant de résistances. C'est un peu comme faire l'amour avec vos peurs, les étreindre jusqu'à ce que l'énergie de la peur se fonde en vous et qu'il soit réalisé que vous et la peur êtes en réalité faits de la même Énergie, de la même Lumière, du même Silence.

Car dans tout l'univers il n'y a qu'une seule et même substance. Einstein disait que tout l'univers était une condensation du même vide. C'est pour cela qu'à la fin de chaque étreinte avec une peur, le Silence que Vous êtes se révèle avec encore plus de profondeur et d'acuité.

Voilà pourquoi j'insiste autant sur cette double approche par la discrimination (ou la connaissance) ET par l'unité (ou le senti ou l'amour). Voir et sentir, comprendre et aimer sont des aspects de la Réalisation.

La plupart des gens qui viennent me voir en séance d'accompagnement non duel ont déjà eu ce qu'ils appellent des expériences d'éveil, lu de nombreux livres sur la non dualité, regardé des centaines de vidéos. Et pourtant, ils sentent qu'il leur manque quelque chose pour s'établir plus sereinement dans ce qu'ils savent être déjà mais ont l'impression de ne pas vivre.

Leur dire que leur impression de séparation est fausse et qu'ils sont déjà ce qu'ils cherchent serait juste d'un point de vue logique et formel mais pas d'un point de vue réel et n'aurait dans la plupart des cas aucune incidence. C'est toute la subtilité de l'art de l'écoute. C'est là que l'invitation à sentir prends toute sa dimension.

Revenir au senti est la chose la plus simple et à la fois compliquée. Simple car ce que nous sommes est déjà pleinement Un avec tout ce qui est. Et compliqué car nous avons été tellement conditionnés pour penser la vie plutôt que de sentir la vie, que nous avons pris l'habitude de surimposer dans l'expérience directe l'idée d'une personne qui ressent, voit, entend, imagine, goûte, hume. Nous avons étiquetté tout l'univers pour le faire entrer dans nos moules étriqués et nous avons eu l'impression de mieux le saisir, le comprendre, le contrôler.

En faisant cela, nous nous sommes éloignés de la magie de l'unité, de l'émerveillement, de la simplicité et de la beauté de la vie qui peut être sentie à chaque instant indépendamment des conditions et des facteurs extérieurs (perceptions) ou intérieurs (émotions ou pensées).

C'est pour cela que dans les retraites de 9 jours, nous mettons tant l'accent sur le ressenti silence. La prochaine a lieu fin octobre à Saintes.

L'éveil n'est rien d'autre que retrouver un état naturel de connexion directe avec tout ce qui est et de ssavoir de façon directe que ce que Je suis c'est ce vide (savoir) qui prend (amour) en apparence toute forme.

Comme le disait Bouddha dans le Sutra du cœur : Le vide est la forme, la forme est le vide.


Je vous souhaite  vraiment de réaliser que vous êtes le Sans Forme prenant la forme de tout ceci.


NB : Pour ceux qui sont intéressés par un accompagnement individuel non-duel à Paris ou par Skype ou une séance d'accompagnement psycho-corporelle pour laisser éclore les émotions bloquées, veuillez me contacter au 06 63 76 90 81 ou sur mon mail : adnnn1967@gmail.com

Si vous voulez vous inscrire pour les rencontres non duelles (sur la base d'une participation en conscience) qui ont lieu de façon bi-mensuelledans le 19e à Paris, écrivez-moi un sms sur le numéro ci-dessus.

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