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Paroles et musique de Dan Speerschneider
un album pour célébrer la vie ;-)

vendredi 25 août 2023

La joie n’est jamais absente de l’expérience directe



 Pour beaucoup de chercheurs - et j’ai vécu au travers de cette croyance également pendant de nombreuses années - il peut sembler que nous alternions entre des périodes de paix et de joie parfaites puis de dépression, de rancune, de colère, et de frustration plus ou moins intenses. 

Nous semblons faire le yo-yo entre paix et agitation et il semble qu’il n’y a pas d’issue à  cet apparent  cercle vicieux. C’est COMME SI on était tantôt le Soi tantôt un individu séparé. 

Mais la paix et la joie ne sont pas de simples sentiments transitoires comme la dépression, la rancune, la colère, ou la frustration


La paix et la joie inhérentes à notre vraie nature sont en réalité l’arrière plan omniprésent sur lequel les autres émotions se déploient et se résorbent.


Bien que la joie et la paix qui sont les qualités inhérentes à notre vraie nature peuvent sembler être momentanément voilées ou dévoilées, cachées ou révélées, elles ne sont jamais réellement absentes.


La preuve, il suffit que nous nous rendions vulnérables et fassions l’unité avec une émotion quelle qu’elle soit pour que la paix et la joie de notre vraie nature s’éprouve à nouveau pleinement. Car toute perception, même l’expérience ou l’émotion la plus désagréable n’est faite que de la même substance que la Conscience qui en a conscience. 


Il suffit que nous fassions l’investigation du Soi pour se questionner à nouveau - qui suis-je vraiment - pour que l’erreur identitaire qui est la source de toute confusion, doute ou impression de séparation et de souffrance, se dissolve et, révèle à nouveau l’arrière plan de Conscience où règnent une paix et une joie inconditionnées.


Notre vraie nature est toujours présente, 24h/24 7j/7. 


Et, si nous ne l’éprouvons pas c’est juste que nous manquons la cible comme nous l’indique l’étymologie du mot pêcher tel qu’il est utilisé dans la bible, qui vient du mot « hattah » en hébreu et « hamartia » en grec signifiant tous deux manquer sa cible. C’est tout au plus un manque d’attention. 



Nous « visons » au travers de l’idée d’être une personne séparée. Notre regard est pollué par la croyance fausse que « je suis une personne séparée ». Je ne regarde pas à partir de qui je suis vraiment vraiment. 


Après l’Investigation du Soi, par la voie directe de la connaissance (nommée Jnana yoga en Inde - de la reconnaissance en réalité) ou du senti (voie de l’amour ou de l’inclusion, la voie tantrique) les fausses identifications se dissolvent et c’est encore et toujours le Soi atemporel et impersonnel qui se révèle de Lui-même, en Lui-même et par Lui-même. 


Il n’y a jamais eu que Cela et Cela Tu l’es (« Tat Tvam Asi » comme l’affirme la Chandogya Upanishad »).


Ainsi la joie n’est jamais réellement absente de l’expérience. 


Paix et amour 


Amor Fati 




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