Feel it !




Paroles et musique de Dan Speerschneider
un album pour célébrer la vie ;-)

dimanche 23 mars 2025

Retourne-toi le secret est là (Hui Neng)

 Ce soir dimanche 23 mars à 19h30, j’ai de la joie à te proposer un moment de partage et de célébration de notre vraie nature de Conscience. Sur place et par zoom (830 899 8788).

Ce qui importe au fond c’est que tu reconnaisses ce par quoi tout est connu. C’est le sens même de la vie. 

La Kena Upanishad ne cesse de pointer vers « Ce par quoi ». Kena signifie « ce par quoi ». 

« Ce n’est pas ce que la pensée pense, mais ce par quoi la pensée pense, tel est le Brahman, et non cela que l’on honore comme tel. »

Dans l’évangile de.Matthieu (6:33) il est dit : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par surcroît. »

Sur le frontispice du temple d’Apollon à Delples, dans l’Antiquité, il était inscrit: « connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’univers et ses dieux ».

Toute traditions spirituelles, authentique, insiste sur le retournement de la conscience vers elle-même pour redécouvrir notre véritable nature.

Hui Neng, sixième patriarche du Tchan résumait cela en une phrase couperet :« retourne-toi, le secret est là ! ».

Sans ce retournement de la conscience sur elle-même, nous vivons une vie d’emprunt, une vie sans véritable saveur, une vie d’ignorance où l’on fait dépendre le bonheur de circonstances externes, une vie d’ignorante ignorance, d’inconscience et in fine, de souffrance et de conflit. 

Commence donc maintenant, et ici à pratiquer ce retournement de la conscience. Que cela signifie-t-il ? Cela signifie par exemple, tout simplement de te poser la question directement ici maintenant : À qui est-ce que ces mots apparaissent, pour qui est-ce que ces phrases apparaissent ? Qu’est-ce qui est conscient de tout ceci ?

Des mots et des phrases, et peut-être une petite voix récapitulative sous forme de pensées apparaissent dans un grand espace transparent, vide et ouvert au-dessus de tes épaules. Ces mots et ces phrases ne sont pas connues par deux petits yeux, un visage, un cerveau, c’est-à-dire une personne, un corps mental. 

Dans l’expérience directe, sans faire référence à la mémoire, ni à la pensée, ces mots, ces phrases, ces pensées récapitulatives, apparaissent dans une ouverture transparente, au-dessus de tes épaules, dans un espace de présence et de conscience, qui accueille tout ce qui apparaît, sans jugement et sans comparaison. 

Cela par quoi tout est connu n’est donc pas une personne, un cerveau, un corps et un mental.

Soudain se révèle en arrière-plan de tout expérience un espace d’accueil inconditionnel, dans lequel tout apparaît et disparaît, par lequel tout ce qui apparaît et disparaît est connu, et ultimement, dont toute perception est fait.

En réalisant cela, il y a cette connaissance, qui en réalité est une simple reconnaissance, qui s’impose :Je suis le  Sans Forme qui momentanément. Et en apparence, prends toute forme.

Je suis sans forme qui momentanément. Et en apparence, prends toute forme.

Cette reconnaissance nous fêter prouver que nous sommes la paix, la joie, l’amour, la liberté, autrement, dit le bonheur, que nous cherchions dans le monde, les expériences et auprès des autres.

La reconnaissance de notre véritable nature, mais donc fin immédiatement à la souffrance, c’est-à-dire l’idée que les choses ne devraient pas être telles qu’elles sont ou qu’elle devrait être différente de ce qu’elles sont. Cette reconnaissance et synonyme d’acceptation profonde.Elle révèle que bien que complètement détaché, Je suis est en intimité absolue avec toute forme, toute créature, toute perception, toute expérience.








mercredi 19 mars 2025

Guérison émotionnelle et éveil,






J'officie depuis 1998 comme thérapeute non duel par la le partage de la Présence et cela s’accompagne parfois également par un toucher sensible qui permet de faire émerger les émotions bloquées. 

Sans pouvoir le formuler ainsi au départ, je partageais déjà la Présence non duelle, et ne faisais aucun effort au cours de mes séances. La Présence est très contagieuse lorsque le "patient" est ouvert à l'exploration directe ce qui est bien évidemment le cas de presque toute personne venant me voir en séance individuelle. Il arrive comme dans le partage de cette vidéo, lorsque l'on rencontre certaines croyances transparentes ou émotions bloquées que le corps se manifeste très fortement sous une variété étonnante de formes lors du redéploiement énergétique qui a ensuite lieu lors de la libération émotionnelle. Si ce redéploiement énergétique n'a rien à voir avec la réalisation du Soi, qui n'est pas en soi une expérience et qui a toujours des caractéristiques objectives puisque le Soi est sans dimension, il n'en demeure pas moins que l'émergence d'émotions cachées, inconscientes, retenues depuis longtemps, permet non seulement de dissoudre l'impression de séparation mais facilite également ensuite grandement l'établissement dans la Présence non duelle.
Jean Klein disait un peu la même chose dans son interview dans son livre au titre sans équivoque : "transmettre la lumière"...
C'est mon expérience directe que cela nous guérit de nombreux comportements névrotiques, de grandes blessures émotionnelles voire de traumas d'abus physique ou sexuel sur le moyen et long terme mais cela nous guérit surtout de l'impression de séparation.
N'oublions pas que l'impression de séparation telle qu'elle se ressent dans le corps est la plupart du temps beaucoup plus difficile à dissoudre que la croyance mentale en un moi séparé. Autrement dit, vous pouvez avoir eu des expériences de basculement de la Conscience momentanées, avoir bien assimilé au niveau rationnel qu'il n'y a pas de moi séparé, pas de libre arbitre et bien compris le discours de la non dualité, sans que les impressions de séparation telles qu'elles peuvent apparaître dans le corps sous forme de tensions diverses et variées aient été réellement dissoutes.
Cela prend généralement du temps, souvent beaucoup de temps et je dirais avec Maître Eckhart que sans doute "On ne peut se quitter soi-même (quitter son égo) qu'on ne puisse se quitter davantage"
C'est pourquoi la plupart des êtres ayant vécu une ouverture sur l'espace non duel, sur la conscience inconditionnée ne s'y établissent pas. L'impression de séparation va se manifester la plupart du temps de façon sournoise et s'enclencher de façon automatique et parfois soudaine lorsque certaines expériences sont vécues et pas pleinement accueillies. La vie sait comment nous provoquer et nous mettre à genou si on a besoin d'être humble au point de juste sentir sans rationaliser, sentir, sans penser, sentir. Sentir est non duel car on ne peut penser et sentir à la fois.
Si on ne va pas gôuter la résistance ou l'émotion sous-jacente tactilement, sensoriellement, vibratoirement, par la voie du senti ou que l'on ne s'accorde pas le temps d'écouter et contempler ces impressions de séparation se déployer complètement dans la Présence non duelle, on va avoir tendance à rationaliser, justifier, comparer en se basant sur des arguments fallacieux de non dualité.
Notre éveil restera sec, figé dans un faux espace, un éveil de marionnette dans un arrière plan de pacotille.
Ici, la mise en vulnérabilité doit être totale si l'on veut vivre la double dimension de l'éveil : la paix et et l'amour.
Je dis souvent que l'éveil c'est reconnaître que Je suis le Sans Forme prenant toute forme. Cela signifie concrètement que quand vous fermez les yeux vous éprouvez la paix de au fond de votre être, une paix inconditionnée, sans limites et sans âge, et quand vous ouvrez les yeux vous vous demandez que puis-je faire pour les autres pour le monde ? C'est ce que Nisargadatta Maharaj formulait admirablement en disant : "Quand je vois que je ne suis rien c'est la sagesse. Quand je vois que suis tout c'est l'amour. Entre les deux la vie s'écoule."
Jésus le formulait ainsi : "Honorez le Père et aimez votre prochain."
Si vous voulez que la paix de votre être descende dans le corps, le cœur et imprègne le monde et voi relations avec celui-ci et les autres, il faut que les émotions cachées soient pleinement embrassées car : "Tout ce à quoi tu résistes persiste; Tout ce que tu embrasses s'efface. Et révèle l'Espace de ta vraie nature.


Sois sciemment le Silence

 


À mesure que la conscience s'habitue à rester en elle-même elle se révèle être la source du véritable bonheur.

Quand le mental commence à goûter la paix et le bonheur de se détendre en sa source, il tombe amoureux de sa source. 

Il y retourne librement et découvre que tout ce qu il cherchait à l’extérieur dans le monde durant toutes ces années se trouve à sa propre source toujours présente et disponible nonobstant la météo du mental du corps ou du monde... même elle se révèle être la source du véritable bonheur. 


Néanmoins, n’oublions pas que lorsque  j’ecris « laisser le mental retourner à sa source » ce n'est pas un véritable retour car le mental est déjà saturée de la source.


Quand le mental commence à goûter la paix et le bonheur de se détendre en sa source, il tombe amoureux de sa source. Il y retourne librement et découvre que tout ce qu il cherchait à l’extérieur dans le monde durant toutes ces années se trouve à sa propre source toujours présente et disponible nonobstant la météo du mental du corps ou du monde...

mardi 18 mars 2025

Tu es la liberté même

´

Peinture d’une amie Malika

Extraits de Satsang… 

"Il y a une joie à voir se dérouler le film, une joie que le mental séparé ne peut pas comprendre. 

Il y a une joie à voir se dérouler les choses exactement comme elles sont, à la virgule près, voir que Tout ça est fait de Moi, que c’est Moi qui anime Cela mais qu’il n’y a pas de volonté, ce n’est pas créateur. 

On a une notion de décision qui est très individuelle mais Brahman (l’Absolu) n’est pas créateur. 

On a l’idée que « Dieu » crée, qu’il a un acte de volonté. Cette idée singe notre vision anthropomorphique. 

Ici on est dans une vision où l’océan prend la forme des vagues mais il n’y a pas de volonté. C’est comme un jeu et du coup il y a une liberté mais ce n’est pas la volonté de changer le film. 

C’est la liberté de reconnaître que Ce que Je suis est totalement libre du film. Cette liberté ne signifie pas que le corps va s’arrêter de fonctionner. Il va continuer à respirer, le coeur va continuer à battre, des mots seront prononcés, des paroles s’échangerons, des pensées viendront.

C’est un saut, un envol dans le non-savoir, la confiance. C’est ça la Foi. 

(…)

Je n’ai pas besoin que le monde soit comme si ou comme ça, que les événements suivent une certaine direction…

(…)

Quand on voit qu’on ne peut pas changer le film, que notre liberté ne réside pas dans une volonté personnelle, dans la croyance en un pouvoir personnel à changer le film.

Le film va changer, vos pensées vont changer, vos sensations vont changer mais il n’y a pas un « quelqu’un », un arbitre qui disposerait d’une liberté de faire ça. C’est déjà joué.

Et dans ce déterminisme absolu, étrangement, vous retrouvez la liberté, la joie et toute chose étant égale par ailleurs vous vivez votre vraie nature de Joie, d’Amour, parce que vous avez de l’Amour pour Tout Ce qui se passe. Il y a une intimité avec toute chose parce que C’est Vous. Tous les pixels sont une émanation de la Conscience que vous en avez et que vous êtes. Vous êtes en Paix avec tous les phénomènes et il n’y a pas de manque. 

Notre seule liberté serait de dire « non » ou de dire « oui » au film ?

Oui, mais ce « oui » n’est pas quelque chose que l’on fait. C’est ce que l’on est. Il n’y a pas de choix en fait…

Quand vous arrêtez de prétendre pouvoir de façon autonome contrôler le film des pensées, sensation, de la Vie, c’est là que le Soi se révèle. 

Le Soi ne peut pas se révéler si vous pensez avoir un libre arbitre. 

Les gens qui enseignent cela sont en train de se leurrer. 

Je vous invite à demeurer là où est votre véritable liberté. Arrêtez de la chercher là où elle n’est pas. C’est contre-productif pour vous-même, pour le monde et pour les autres. 

Découvrez la vraie liberté d’être. Ce n’est pas la liberté d’avoir.

Ce n’est pas la personne singulière qui est libre.

Arrêtez de vous chercher là où vous n’êtes pas.

A partir de là, votre singulière humanité, avec vos capacités, incapacités, votre histoire, vous verrez que, toute chose étant égale par ailleurs, votre singularité corps-mental humaine va fleurir de la façon la plus naturelle en relation avec l’environnement parce que vous arrêtez de croire à des sornettes.

(…)

Vous ne pouvez pas à la fois vouloir être le spectateur sans forme et sans âge et en même temps vous prendre pour quelqu’un qui dispose d’un libre arbitre.

Ca change tout et ça ne change rien, mais comme on ne veut plus que le film change, tout a changé.

Vous êtes sorti de la matrice, vous n’avez plus qu’à demeurer là et vous appréciez le déroulement.

Il n’y a pas d’acteur. Vous êtes le témoin et la substance."

Extrait d'un satsang de Dan Speerschneider. 🙏 Dan... Je cherchais les mots depuis quelques jours pour pointer vers cette réalisation et c'est par ta voix qu'ils ont jailli. 


Il n'y a ni création ni destruction,

ni destin ni libre arbitre,

ni chemin ni réalisation.

Voici la vérité finale.

Ramana Maharshi

Manifeste poétique

 


MANIFESTE

Poésie lente alchimie des mots et musique Aux confins sacrés d’un silence ressenti
Tu rends grâce à la parole des aphasiques En te célébrant je célèbre aussi la vie

Ô Souffle immortel plus foudroyant qu’une flèche Faucheuse parole qui soudain en plein vol
Vers notre poitrine offerte que rien n’empêche Nous pénètre avec une douceur de corolle

Et ouvre dans le corps transpercé une brèche Lumineuse pointe soudain mutée en fleur Auspicieuse poison idéal que je lèche
À coup de langue déliée jusqu’à l’ailleurs

Tu es la création l’harmonie du tumulte
La route est si longue le chemin immédiat Tout est de bon augure car ici l’on sculpte À même la blessure à coups d’alléluia

Pour frémir au chant des mots il nous suffit d’être La montagne réverbère tous les échos
Nul besoin d’Himalaya nul besoin de maître Pour restituer la voix du monde au plus haut

Dans une main se lit tout l’univers d’un corps Dans tes yeux s’éprouve ce qui est sans réponse La partie est dans le tout le dedans dehors
Rien ne nous réprouve la poésie l’annonce

C’est ce lien tendre et fragile et puissant que j’aime Célébrer comme un passeur dans l’ombre conscient De sa petitesse et de sa grandeur qui sème

Des graines dans l’ère d’un plus vaste inconscient

Érotique vibration née pour foudroyer
Tu perces mes défenses et reviens par surprise Au moment où je ne t’attends plus rougeoyer D’un vibrant désir que la parole exorcise

Portant tous les masques pour pétrir ton message Dans la chair jusqu’à ce que l’encre divine gicle Comme une grâce un don pour maculer les pages Tu vibres comme Lui du son de tous les cycles

Défricheur laboureur semeur et vendangeur Le poète est témoin des transsubstantiations
Du monde et devenant intime avec ses peurs Sa parole sonde le sang des éclosions

Poésie viens en moi il n’est rien que je sache L’hologramme invisible transmue à rebours
La beauté de la vie et œuvre sans relâche
Pour dire l’indicible d’un seul mot Amour 

Satsang du dim 23 mars

 


Prochain satsang pour reconnaître notre vraie nature de paix, de complétude et d’amour que sommes déjà ce dimanche 23 mars à 19h30.

Cette rencontre se fera en présentiel ET par zoom (gratuit, numéro de réunion 830 899 8788).

Si vous venez sur place prévenez-moi sur mon mail adnnn1967@gmail.com pour avoir l’adresse. Sur place nous ferons auberge espagnole après le satsang avec ce que chacun aura apporté. C’est aussi un moment de convivialité et de célébration. 

Lien zoom pour la réunion : 

https://gmail.us7.list-manage.com/track/click?u=bc1225859ee48fcc146a9de4f&id=9d31f995d7&e=9a7f7d202b

Le blog éclore-en-conscience, la chaîne YouTube et les satsang bi-mensuels sont gratuits mais si vous voulez faire un don en conscience pour contribuer à soutenir le travail pour la chaîne YouTube et ces partages, c’est possible et bienvenu par PayPal en cliquant sur ce lien :

https://gmail.us7.list-manage.com/track/click?u=bc1225859ee48fcc14

Il reste quelques places pour le prochain stage de 9 jours à Paris du 12 au 20 Juillet dans le Gard près de Salazac 30260. 

Pour des séances de guidance vers la réalisation non duelle sur place ou par zoom, et/ou une séance d’accompagnement énergétique pour dissoudre l’impression de séparation telle qu’elle se manifeste dans le corps sous forme d’émotions bloquées et de peurs ou de désirs inconscients, veuillez me contacter au 0663769081, ou par mail : adnnn1967@gmail.com


https://youtu.be/jZ_gkycvLYg?si=cGKrHDNsd0RGzfHd


https://youtu.be/XbH493S8RG8?si=RG5KO1bzpxln8A1d

lundi 17 mars 2025

Quand on n’a que l’amour

 


Toute perception baigne - comme une vague dans l’océan - dans la conscience. 


Ainsi qu’elle est la distance entre l’être présent et conscient que Tu es ultimement et les perceptions, c’est à dire, le monde, les objets, les apparents autres, le corps, les émotions, les pensées ? 


Aucune distance, et donc aucune séparation. 


Réalise-le.


 On appelle cette absence de séparation entre Toi et les perceptions amour. 


Sens-le.


Tu es la Conscience prennant en apparence la forme de tout l’univers. 


Quelles que soient les perceptions changeantes Tu demeures immuable et imperturbable. Tu découvres que Tu es la Paix inconditionnée. 


Cette vérité Tu dois la re dé couvrir par toi-même en toi-même. Jusqu’à ce soit d’une clarté indubitable. 


Quand ? Maintenant 


Où ? Ici 


Cette vérité Tu dois la re dé couvrir par toi-même en toi-même. 


Comme disait Jacques Brel : Quand on n’a que l’amour 


Nous pourrions dire : Quand on n’est que l’amour … 

mercredi 12 mars 2025

Mettre fin à la nostalgie

 Nostalgie en danois ma langue natale se dit « hjemvé »et signifie littéralement douleur de la maison 

Nous cherchons tous à mettre définitivement fin à cette nostalgie qui au fond n’est jamais vraiment la nostalgie d’une expérience mais la nostalgie du oui à l’expérience, de l’ouverture du cœur, la nostalgie de l’être qui laisse un goût d’amertume dans le cœur. 

Au travers de cette méditation guidée, vous cesserez d’être un chercheur pour devenir Le trouveur, ou plutôt ni l’un ni l’autre. Car en réalité c’est ce que vous cherchez qui vous cherche et se retrouve … Car tu es ce que tu cherches. 

Paix et amour 




lundi 24 février 2025

La reconnaissance est amour



 Lorsque Maitre Eckart affirme que « Le sol de mon âme et le sol de Dieu sont un seul et même sol », il fait la même expérience que le père de Svetateku dans la Chandogya Upanishad qui enseigne à son fils que « Cela Tu l’es » (Tat Tvam Asi), la même expérience que Jésus qui dans les évangiles affirme que « moi et le Père sommes Un ». 


La spiritualité authentique, c’est à dire la non dualité, qu’elle que soit la culture ou la tradition dans laquelle cette évidence émerge, est essentiellement la reconnaissance que tout est Un, et que profondément ce que Je suis est de la même nature que cet Un qui se manifeste en tant que tout l’univers.


 Lorsque cette évidence océanique vous submerge vous pouvez à chaque instant, et ce quelle que soit l’expérience, sentir et comprendre que « Je suis Sans Forme qui prend toute forme ». 


Vous êtes à la fois totalement hors du monde et de l’espace temps et en même temps en totale intimité avec chacune de ses multiples manifestations, de même que le même océan prend la forme d’une multiplicité de vagues.


Ici la Connaissance est une reconnaissance que tout est Un et que Vous êtes ce Un. Il n’y a donc aucune séparation au niveau profond entre Vous et les choses et les êtres. Nous sommes tous faits du même Un. 


C’est pour cela que cette reconnaissance est amour.

samedi 15 février 2025

JE (texte de chanson)

  


JE

Ça pense et ça dit Je depuis plus de six mille Ans et au moins mille fois par jour sans savoir Qui ou Quoi est ce Je qui s’oublie en jouant et veut se retrouver maintenant 


Je suis rien 

Je suis tout 

C’est par delà bien et mal 

Ça a le goût d’un Rien du tout


Plus de mien 

Plus de tien 

Cette vision radicale  

Me fait renaître partout 


Je suis vide 

Je suis plein 

Et mon vide est plein d’amour 

Et mon amour il est sans fin 


Et j’ai faim 

Soif toujours 

Quand j’embrasse le destin

C’est comme un doux baiser divin 


Je ne suis pas ici ce que je parais êtrE là-bas c’est un secret ouvert car par icI point de visage un grand ouvert sans âge et qui dit oui à tout cet univers …


Je suis rien 

Je suis tout 

C’est par delà bien et mal 

Ça a le goût d’un Rien du tout


Plus de mien 

Plus de tien 

La vie à la verticale 

Me fait renaître partout 


Je suis vide 

Je suis plein 

Et mon vide est plein d’amour 

Et mon amour il est sans fin 


Et j’ai faim 

Soif toujours 

Quand j’embrasse le destin

C’est comme un doux baiser divin 


Quand les yeux pleurent Je ne pleure pas quand le Cœur souris Je ne souris pas 

Quand mon âme est Blessé Je ne gémis pas Je est un autre un autre même un autre moi Moi Moi Moi-même

dimanche 9 février 2025

Stage de 9 jours : Retour à Soi par les deux grandes voies







 « J’ai eu la chance de partager ce retour à soi de neuf jours avec neuf autres belles fleurs en éclosion. 

Le fait est que la voie de la connaissance n’est pas opposée à celle du senti, les deux sont complémentaires et passer par l’une, par exemple les sensations, peut permettre de révéler une vérité simple qui était voilée par une apparente résistance dans le corps. C’est ce que tu nous amène à faire merveilleusement bien, avec justesse et douceur, et beaucoup d’humour. Tu proposes de nombreux exercices, que tu appelles jeux, et c’est ainsi qu’ils sont ressentis. Plus que ça, une harmonie s’est créée dans le groupe et les moments partagés ensemble étaient très agréables. J’ai personnellement senti très fort que nous n’étions qu’un, sur le chemin du retour vers soi, vers l’amour. Merci ! »

samedi 8 février 2025

Mettre fin au malaise de Neo.

Mettre fin au sentiment de séparation. 
Prochain satsang dimanche 9/02/25 à 19h30 sur place et par zoom. (No de réunion 830 899 8788) 

A maintenant frère et sœur de lumière 


 

 

lundi 3 février 2025

La sortie de l'album Éclosions sur les plateformes musicales


Depuis le 1er Juin 1998, une expérience décisive, unitive et transfiguratrice, a mit ma vie de plus en plus et plus ou moins maladroitement au service de ce que j'appelai alors l'Intelligence. Dés lors, avec mes maigres capacités, je n'ai eu de cesse, de partager au travers de divers moyens habiles ou supports l'évidence que, sous notre couche de conditionnements nous sommes déjà la paix, la joie et l'amour que nous cherchions dans le monde.

Le désir d'honorer la Présence redécouverte passa notamment par une créativité inédite et des chansons qui finirent par donner naissance à un album de 14 titres auto-produit et sorti en 2005. Je n'avais aucun désir de faire carrière sur scène ni de promouvoir ce disque réalisé avec l'aide de mon talentueux ami arrangeur et flûtiste Phillippe Joulié. Mais aujourd'hui que la musique est dématérialisée, et en réécoutant récemment les 14 titres, je me suis dit que nombre d'entre eux pouvaient peut-être résonner pour toi. En effet, ces chansons viennent pour la plupart directement de cet espace ouvert en chacun de nous qui ne veut rien et ne sait rien. Elles ont été réalisées avec grand soin et de jolis moyens orchestraux, notamment guitares, batterie, saxophone, piano à queue et un quatuor à cordes de l'opéra de Paris pour plusieurs chansons. Et, elles ont pour la plupart d'entre elles pour seul objet de dire merci et de célébrer notre vraie nature. Je me suis dit que c'était dommage de ne pas aller au bout de ce désir de partage. Voici donc 20 après un lien par lequel vous pouvez découvrir, re-découvrir et télécharger ces chansons sur la plateforme musicale de ton choix : https://artists.landr.com/055905844570

Belle écoute à toi et à la joie de se retrouver au prochaines rencontres en ligne ou sur place.

Paix et amour,

Dan 

vendredi 24 janvier 2025

Dieu nous murmure sans cesse



 Pour ceux qui chercheraient Dieu ou le Soi ou quoique ce soit d’ailleurs, écoutons ce que Dieu nous murmure sans cesse :

« Le « je suis » en toi est ma présence dans ton cœur. »


Dieu nous dit sans cesse : « Ne me cherche pas là dehors, dans la fantasmagorie du monde et des expériences. Je suis déjà ici et maintenant en toi. 


Sous aucune forme particulière, certes.


Mais Je suis ta simple et évidente expérience d’être. 


Chacun d’entre nous pouvons reconnaître que nous sommes en train d’être. En ce moment tu es en train d’être n’est-ce pas ?


Or, ce sentiment d’être qui n’est pas un sentiment mais plutôt une évidence n’est-il pas le même être que celui de Dieu ? Lorsque Moïse demande à la lumière qui lui enjoint de libérer le peuple d’Israël du joug des égyptiens « qui es-tu », Elle répond : « Je suis ce qui est » ou selon les versions « Je suis Je suis ». 

Or, peut-il y avoir plusieurs êtres en train d’être ? Est-ce que nous pouvons faire l’expérience d’une multitude d’êtres ? Non. Nous ne faisons jamais que l’expérience en nous-mêmes d’un seul être. 

Et de fait, il n’y qu’un seul être en train d’être. Il n’y a qu’un Dieu. Même les religieux fanatiques hurlent cette vérité. Peu de gens comprennent le sens profond de cela ou l’interprètent dans un sens particulier.


Comme disent les musulmans dans la première partie de leur profession de foi : « Il n’y a de Dieu que Dieu ». Au fond il n’y a qu’une seule Conscience et tout est une expression d’aune seule et même Conscience 


Il n’y a que le Un apparaissent dans et en tant que tout ceci. 


Et Tu es Cela.


Tat Tvam Asi 

jeudi 16 janvier 2025

Le Shin jin mei, par Maître Sosan, texte fondamental de la non dualité du Bouddhisme Ch'an (5e siècle)


Texte fondamental de la Non-Dualité (V ème siècle AC)
Par Maître Sosan (Bouddhisme Ch’an)


C’est le texte le plus ancien du Ch’an, œuvre du 3e patriarche chinois Sosan, mort en 606. Dans le Shin jin mei, Sosan étudie la nature profonde de l’esprit et transmet la moelle de l’enseignement de Bodhidharma et d’Eka, l’essence du zen : ni choix, ni rejet ; pas de dualité ni de discrimination ; réaliser l’unité est la voie.


Il suffit d’éviter de choisir.
Si vous êtes libre de la haine et de l’amour,
elle apparaît en toute clarté.


S’en éloigne-t-on de l’épaisseur d’un cheveu,
un gouffre sépare alors le ciel et la terre.
Si vous voulez la trouver,
Ne tentez pas de suivre ni de résister.


La lutte entre le pour et le contre,
voilà la maladie du cœur !
Ne discernant pas le sens profond des choses,
vous vous épuisez en vain à pacifier votre esprit.


Perfection du vaste espace,
il ne manque rien à la Voie, il n’y a rien de superflu.
En recherchant ou en repoussant les choses,
nous ne sommes pas en résonance avec la Voie.


Ne pourchassez pas le monde soumis à la causalité,
ne vous perdez pas non plus dans un vide de phénomènes !
Si l’esprit demeure dans la paix de l’Unique,
cette dualité disparaît d’elle-même.


En cessant d’agir pour trouver la tranquillité,
celle-ci ne sera qu’un surcroît d’agitation.
Recherchant le mouvement ou le repos,
comment pourrions-nous connaître l’Unique ?


Quand on ne comprend pas la non-dualité de la Voie,
le mouvement et le repos sont faux.
Si vous repoussez le phénomène, il vous engloutit ;
si vous poursuivez le vide, vous lui tournez le dos.


À force de paroles et de spéculations,
nous nous éloignons de la Voie.
Coupant court aux discours et aux réflexions,
il n’est point de lieu où nous ne puissions pénétrer.


Revenir à la racine, c’est retrouver le sens ;
courir après les apparences, c’est s’éloigner de la Source.
Dans l’instant, en retournant notre regard,
nous dépasserons le vide des choses du monde.


Si le monde paraît changer,
c’est à cause de nos vues fausses.
Inutile de rechercher la vérité,
abandonnez seulement les vues fausses.


Ne vous attachez pas aux vues duelles,
veillez à ne pas les suivre.
À la moindre trace de bien ou de mal,
l’esprit s’embrouille dans les complexités.


La dualité n’existe que par rapport à l’Unité ;
ne vous attachez pas à l’Unité.
Pour un esprit qui ne fabrique pas,
les dix mille choses sont inoffensives.


Si une chose ne nous trouble pas, elle est comme inexistante ;
si rien ne se produit, il n’y a pas d’esprit.
Le sujet disparaît à la suite de l’objet ;
l’objet s’évanouit avec le sujet.


L’objet est objet par rapport au sujet ;
le sujet est sujet par rapport à l’objet.
Si vous désirez savoir ce que sont ces deux entités,
sachez qu’à l’origine elles sont vides de substance.


Dans ce vide unique, les deux se confondent
et chacune contient les dix mille choses.
N’essayez pas de distinguer le subtil du grossier ;
comment prendre parti pour ceci contre cela ?


L’essence de la grande Voie est vaste ;
il n’y a rien de facile, rien de difficile.
Les vues restreintes sont hésitantes et méfiantes ;
plus on pense aller vite, plus on va lentement.


Si nous nous attachons à la grande Voie, nous perdons la justesse ;
dans l’intention, nous nous engageons sur un chemin sans issue.
Laissez-la aller et toutes choses suivront leur propre nature ;
l’essence ne se meut pas ni ne demeure en place.


Écoutez la nature des choses et vous serez en accord avec la Voie,
libre et délivré de tout tourment.
Lorsque nos pensées sont fixées, nous tournons le dos à la vérité ;
nous nous embrouillons et sombrons dans le malaise.


Ce malaise fatigue l’âme :
à quoi bon fuir ceci et rechercher cela ?
Si vous désirez suivre le chemin du Véhicule unique,
N’ayez aucun préjugé contre les objets des six sens.


Quand vous ne les repousserez plus,
alors vous atteindrez l’illumination.
Le sage ne poursuit aucune tâche ;
le sot s’entrave lui-même.


Les choses sont dépourvues de distinctions ;
c’est notre attachement qui leur en confère.
Vouloir comprendre et utiliser l’Esprit,
n’est-ce pas là le plus grand de tous les égarements ?


L’illusion engendre tantôt le calme, tantôt le trouble ;
l’illumination détruit tout attachement et toute aversion.
Toutes les oppositions
viennent de la pensée.


Rêves, illusions, fleurs de l’air,
pourquoi s’exténuer à vouloir les saisir ?
Gain, perte, vrai et faux
disparaissent en un instant.


Si l’œil ne dort pas,
les rêves s’évanouissent d’eux-mêmes.
Si l’esprit ne se prend pas aux différences,
les dix mille choses ne sont qu’une unique Réalité.


En nous donnant au mystère des choses en leur réalité unique,
nous oublions le monde de la causalité.
Lorsque toutes les choses sont considérées avec équanimité,
elles retournent à leur nature originelle.


Ne cherchez pas le pourquoi des choses :
vous éviterez ainsi de tomber dans le monde des comparaisons.
Lorsque la tranquillité se meut, il n’y a plus de mouvement ;
Lorsque le mouvement s’arrête, il n’y a plus de tranquillité.


Les frontières de l’Ultime
ne sont pas gardées par des lois.
Si l’esprit est illuminé par l’identité,
toute activité cesse en lui.


Une fois les doutes balayés,
la vraie confiance luit, forte et droite.
Rien à retenir,
rien à se remémorer.


Tout est vide, rayonnant et lumineux par soi-même :
n’épuisez pas les forces de votre esprit.
L’Incomparable n’est pas mesurable par la pensée,
la Connaissance est insondable.


Dans la Réalité telle qu’elle est,
il n’y a ni autrui ni soi-même.
Si vous désirez vous y accorder,
une seule parole possible : non-deux !


Dans la non-dualité, toutes choses sont identiques,
il n’est rien qui ne soit en elle.
Les visionnaires en tous lieux
y ont accès ainsi.


Le principe est sans hâte ni retard ;
un instant est semblable à des milliers d’années.
Ni présent ni absent
et cependant partout devant vos yeux.


L’infiniment petit est comme l’infiniment grand,
dans l’oubli total des objets.
L’infiniment grand est pareil à l’infiniment petit,
lorsque l’œil n’aperçoit plus de limites.


L’existence est la non-existence,
la non-existence est l’existence.
Tant que vous ne l’aurez pas compris,
vous demeurerez agités.


Une chose est à la fois toutes choses,
toutes choses ne sont qu’une chose.
Si vous pouvez seulement saisir cela,
il est inutile de se tourmenter au sujet de la connaissance parfaite.


L’esprit de confiance est non duel ;
ce qui est duel n’est pas l’esprit de confiance.
Ici les voies du langage s’arrêtent,
car il n’est ni passé, ni présent, ni futur.


Mise en pratique du Shin jin mei dans un jeu de révélation dans cette vidéo issue de ma chaîne YouTube :






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Cette traduction française par Jean Bouchart D’Orval du Sin Sin Ming est inspirée de la belle version de L. Wang et J. Masui (revue par le professeur P. Demiéville du Collège de France) telle qu’elle apparaît en pages 205-209 de l’ouvrage Tch’an – Zen : Racines et floraisons, numéro 4 de la nouvelle série de la collection Hermès, éditions Les Deux Océans, Paris, 1985. Certains passages ont été empruntés à la traduction de Daniel Giraud dans Seng Ts’an : Hsin Hsin Ming, traité de spiritualité Ch’an du VIe siècle, éditions Arfuyen, Paris, 1992, ISBN 2-908825-19-8.