Feel it !




Paroles et musique de Dan Speerschneider
un album pour célébrer la vie ;-)

lundi 14 avril 2025

Vais-je bientôt réaliser le Soi ?

 


Après avoir fait la méditation contemplative du Satsang d’hier soir où nous explorions la nature véritable de JE, une amie me demanda par mail : Est-ce que tu crois que je vais bientôt réaliser le Soi ? Comme je n’ai pas cru à une simple boutade je lui ai répondu :

Tu n’as jamais été autre chose que le Soi Sandra. Ce que tu appelles “réaliser le Soi”, ce n’est pas devenir autre chose. C’est voir que tu n’as jamais été séparée.

Ce n’est pas une réalisation dans le futur, c’est un voile qui tombe ici, quand le regard se retourne vers ce qui en ce moment perçoit, quand la quête s’épuise, quand l’écoute devient si fine qu'elle se confond avec le silence avant même le mot “je”.

Tu n’as pas besoin d’atteindre le Soi. Tu es déjà Cela. Mais parfois, le cœur a besoin de brûler un peu plus, les constructions mentales doivent encore craqueler, l’amour de la vérité doit devenir plus fort que la peur de lâcher.

Alors “bientôt” ?

Peut-être.

Mais dans l’absolu… c’est déjà fait. Ce que tu es, tu l’es avant de le savoir. Et ce que tu crois ne pas encore être, t’écoute avec une infinie tendresse, à travers ces mots.

Que ton seul désir soit celui de voir, sentir, vivre, entrer en relation avec le monde et les apparents autres encore et encore à partir de cette écoute consciente et aimante qui ne juge pas et ne compare pas. 

Amor Fati 

Dan 


mardi 8 avril 2025

Non dualité, douleur et maladie


La douleur physique et émotionnelle sont inévitables. Mais il n'est pas nécessaire de s'infliger la double peine qui consiste à résister psychologiquement à ce qui a déjà lieu ou de vouloir autre chose (se tendre en imaginaire) vers un ailleurs qu'ici et un plus tard que maintenant.

Autrement dit, la souffrance psychologique n'est pas nécessaire et elle vient toujours d'une méconnaissance de notre vraie nature non duelle que l'on peut comme ici investiguer par la voie du sentir et/ou la voie de la connaissance.

On réalise alors que la douleur n'est pas douloureuse ou formulée d'une autre façon ; Je n'apparais pas dans la douleur mais la douleur apparaît en moi. La part de la douleur générée par la résistance psychologique à la douleur (la croyance que par exemple la douleur ne devrait pas être là) se dissout.

Parfois cette dissolution enlève une partie de la douleur voire la totalité de celle-ci. Il est nécessaire pour cela d'explorer cela affectueusement par la voie du sentir et d'oser entrer en intimité avec la pure tactilité du corps, la vibration, la densité, les zones de tension, de chaleur ou de froid, les pures sensations, sans commentaires et sans comparaisons. Cela se fait parfois par étapes, car il y a parfois de nombreuses couches de croyances sur une simple sensation de douleur ou une émotion refoulée.

En tout état de cause la non dualité et l'investigation de ta véritable nature ne guérissent uniquement de la souffrance liée à l'illusion de séparation.

Voir vidéo ci-dessus… 





lundi 7 avril 2025

Sortie de Sat Songs (album de chansons, bhajans modernes) sur les plateformes musicales.




https://artists.landr.com/056870758954

Désormais vous pourrez écouter les 22 chansons de l'album Sat Songs sur presque toutes les plateformes musicales. J'avais sorti le CD en 2023, mais comme presque tout le monde écoute de la musique sur les plateformes musicales, le voici en ligne :

https://artists.landr.com/056870758954

Belle écoute... Paix et Amour

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Voici l'article de présentation paru en page FB lors de la sortie du CD en 2023 :

J’ai beaucoup de joie à vous annoncer la sortie de mon dernier double album « Sat Songs » (Chants de l’Absolu) de 22 titres en français et quelques unes en anglais, après une douzaine d’années, d’inspirations, de pauses et de périodes d’enregistrements intenses.
Une grande et belle aventure humaine et musicale qui comme toute expérience a un commencement et une fin.
Comme son titre l’indique, ces 22 chansons sont un peu des « bhajans » iconoclastes qui, dans des styles musicaux contemporains et populaires, difficiles à classer selon les amis musiciens (d’inspirations folk, variété, rock, jazzy…) et, avec diverses thématiques, sont autant de rappels plus ou moins directs vers l’Essentiel et une célébration de la beauté de la vie.
Depuis le 1er juin 1998, je savais de façon inexplicable et inexorable que ma vie devait être dédiée à ce plus vaste qui s’était alors révélé avec tant d’évidence. Mais je ne me doutais nullement de la façon dont ce désir d’être au service se manifesterait.
Nietzsche disait que « sans la musique la vie serait une erreur » et pour moi elle a toujours été une compagne mère veilleuse et un fil d’Ariane me ramenant directement au Silence que Je suis.
Une mélodie qui s’écoule, des accords qui s’égrènent, des rythmes qui se dessinent et des mots qui s’enchevêtrent en harmonie avec tous les instruments : Quel mystère une chanson qui soudainement s’orchestre… À chaque fois c’est une grâce que d’être le Témoin de la créativité de la Source et d’entendre une nouvelle façon de prier pour remercier. La création est bien impersonnelle.
Divers amis éditeurs m’ont demandé d’écrire un livre depuis plusieurs années pour partager autour de la non dualité. Peut-être un jour. Mais ce qui me vient pour l’instant spontanément, ce sont des chants.
Des chansons pour exprimer en musique ce qui en d’autres circonstances se partage aussi sur un bloc (éclore-en-conscience) sous forme de textes, de vidéos sur une chaîne YouTube, ou lors des satsang en présentiel ou par zoom, des stages de we et de 9 jours ou lors des séances d’accompagnement individuel. Il y a une infinité de façons d’exprimer l’inexprimable. La musique en est une parmi d’autres. Et nombre de ces chants me sont venus lors de stages de partage de la Présence pour célébrer autrement le Satsang d’où le titre de cet album : Sat Songs.
Il semble que l’époque des albums CD est presque révolue maintenant que la musique est dématérialisée sur les plateformes numériques. J’ai tout de même tenu à en réaliser un car j’aime l’idée d’un « livre objet » que l’on peut tenir entre ses mains et le texte a parfois pour moi autant d’importance que la musique dans une chanson. Pour ce projet j’ai également fait appel à des amis illustrateurs et photographes pour allier le fond et la forme dont le talentueux François Matton.
Sans la bienveillance et le talent de mes amis musiciens et artistes cet album ne serait pas né. Une telle aventure est forcément collective … Je les remercie chaque Un du fond du cœur (leurs noms sont cités ci-dessous sur une des photos extraites du livret de l’album) et tout particulièrement mon ami Chris (Christian Boncompain alias Tchen Tchen), guitariste, chanteur, qui m’a accompagné depuis 2010 pour jouer, réaliser et enregistrer ces chansons dans son studio. Chris nous a quitté en janvier 2022 après une maladie auto-immune. Malgré les affres de la maladie, il s’est donné corps et âme pour que ce projet aille jusqu’à son terme avec une générosité incroyable. Son empreinte musicale demeure omniprésente dans cet album.
Pour acheter l’album (avec livret et textes) vous pouvez m’envoyer un mail (25 euros frais d’envoi compris) avec votre adresse postale à
adnnn1967@gmail.com
Vous pouvez aussi acquérir ce double album en version clé USB (sans livret) pour la somme de 20 euros (frais d’envoi inclus).
En outre, il devrait être présent sur les plateformes musicales (Deezer, Apple Music, Spotify…) avant l’été.
Le samedi 20 mai à 23h je serai l’invité en direct sur radio Ici et Maintenant dans l’émission Nouvelle Conscience de mon ami Olivier Vinet pour partager de nombreux titres de l’album et se rappeler ensemble à notre vraie nature de paix, de joie et d’amour.
Place à la musique pour un extrait de l’album avec cette chanson qui évoque le mystère des mystères au cœur de nos vies, le basculement de la Conscience vers Elle-même et dont le titre est « Vois Ce que JE vois ». Ce titre a été enregistré au studio La Réserve avec François Bonnet et @Cyrille Nobilet. Les guitares sont jouées par mon ami Gilles Safaru.
Belle écoute et belles éclosions à toi frère et sœur de lumière. Nicolas Teyssandier

Que signifie "Je choisis tout" de Thérèse de Lisieux



Ces mots, simples et puissants de Thérèse de Lisieux, ne viennent pas de la volonté qui veut maîtriser mais du cœur ouvert qui embrasse toute expérience. Dans la lumière non-duelle, ce “tout” ne se divise pas. Il n’y a pas d’un côté le plaisir, de l’autre la douleur ; d’un côté l’éveil, de l’autre l’ombre. Tout surgit en Toi, comme des vagues dans l’océan de l’Être.


« Je choisis tout », c’est l’abandon tendre à la totalité de l’expérience - joie, doute, extase, fatigue, dans la confiance que rien n’est hors de l’Amour. C’est la fin du combat. La fin du tri. La fin de l’idée qu’il faudrait être ailleurs, autrement, plus ceci ou moins cela. C’est une offrande silencieuse : « Que Ta volonté soit la mienne, car il n’y a jamais eu deux volontés. »


Choisir tout, c’est s’incliner devant la Vie telle qu’elle est, sans résistance, sans préférence, dans la paix douce de ce qui accueille chaque instant comme un battement du Cœur unique.

Choisir tout, c’est ne plus faire la guerre à ce qui est. C’est entendre, dans chaque souffle, la voix de l’Un qui se décline en mille formes sans jamais se diviser.


Jean Klein disait : « L’acceptation n’est pas quelque chose que vous faites, c’est ce qui est là quand l’observateur disparaît. »


Dans ce regard libre de choix personnel, dans cette vision sans tête présente maintenant et toujours, tout est déjà accueilli.

Même ce qui semble résister est aimé — car l’amour véritable ne trie pas, il étreint.

Ce que vous êtes n’a pas besoin que quoi que ce soit change. Ce que vous êtes est déjà parfait, tel que c’est.

Alors, « je choisis tout » devient une reconnaissance, non d’un pouvoir personnel, mais d’un consentement du cœur - le oui nu de la Présence à elle-même.


Il n’y a plus rien à fuir, plus rien à retenir. Comme disait Nisargadatta Maharaj : « La sagesse me dit que je ne suis rien. L’amour me dit que je suis tout. Et entre les deux, ma vie s’écoule. »


Et dans ce courant de vie nous découvrons que même l’apparente séparation était un geste d’amour - l’amour jouant à se perdre, pour mieux se retrouver.


Alors merci, petite Thérèse, non pour avoir choisi ce qui te plaisait, mais pour avoir tout embrassé dans le feu doux de ton offrande. Et nous aussi, ici et maintenant nous pouvons dire - sans savoir comment : 

Oui.

À tout. 

À rien.

À Cela.

dimanche 6 avril 2025

L’amour dans la perspective non duelle.

 


L’Amour, dans une perspective non-duelle, n’est pas une émotion, ni un mouvement entre deux êtres séparés. Ce n’est pas un lien, ni un besoin, ni une attirance. L’Amour véritable — celui dont parlent les sages, les poètes silencieux, les mystiques ivres — est ce que nous sommes avant même que le mot « amour » apparaisse.


L’Amour non-duel ne connaît pas d’autre, car il ne connaît pas la séparation. Il ne se donne pas, ne se reçoit pas. Il se reconnaît. C’est pour ça que l’on a pu entendre certains enseignements dire de façon abrupte : « Il n’y a pas d’autre ».


C’est la reconnaissance fulgurante, calme, muette… que tout ce qui est, est Toi — et qu’il n’y a jamais eu rien en dehors de toi, en tant que l’être que tu es en train d’être, cette présence consciente. 


Ce n’est pas un amour sentimental. C’est un amour radical, total, impersonnel — et pourtant d’une tendresse infinie.


C’est ce regard qui voit sans juger. Ce cœur qui embrasse même ce qui semble indigne d’amour. C’est l’Amour qui aime même la haine. Car c’est un Amour qui inclut la paire d’opposées de l’amour et de la haine péronnelles. C’est l’Amour qui n’exclut rien, pas même l’oubli de l’Amour.


Quand le moi s’efface, quand la fiction de la séparation tombe, ce qui reste, c’est Cela — et Cela est Amour. Non pas l’amour de quelqu’un, ou pour quelque chose. Mais l’Amour sans objet. L’Amour sans direction. L’Amour comme nature.


Ramana Maharshi disait :

« Ce que l’on donne aux autres, on le donne à soi-même. Si cette vérité est comprise, qui refuserait de donner ? »


Et Maître Eckhart murmurait :

« Là où je suis vide, Dieu est plein. »

Car ce Dieu dont il parle n’est pas une entité, mais cette plénitude silencieuse — ce pur Amour — qui émerge dès que le “je” s’évanouit.


Dans cette lumière, aimer ne veut plus rien dire.

Ou plutôt : ça veut tout dire.


Parce que c’est ce que Tu es.


vendredi 4 avril 2025

L’enfant qui voulait attraper la lumière

 Le petit garçon qui voulait attraper la lumière :



Guérir par la Présence et l’imposition des mains

 



Comment exprimer au mieux l’inexprimable d’une 

séance d’accompagnement non duel par le toucher 

énergétique tel que je le partage depuis 27 ans ? 

Il est un lieu que les mots n’atteignent pas. C’est 

sans doute pour cela que touts ces chants (deux CD 

de chansons de 2005, et 2022 Éclosions et mon 

double album Sat Songs) et poèmes me sont venus 

Il est un lieu sans distance, sans nom et sans forme 

où le corps et l’Être ne sont pas deux.

C’est là que commence l’accompagnement. Ou 

plutôt… là que tout se défait.


Je n’apporte rien.

Je n’enlève rien. Je suis simplement là,

comme la Vie elle-même : sans attente et sans 

projet.


Par la simple présence en face à espace ou/et 

par l’imposition des mains — ce geste ancestral,

mais dépouillé de tout pouvoir, de toute 

intention, je t’invite à revenir non pas quelque 

part, mais ici-même, là où tu n’as jamais cessé 

d’être, sauf en imaginaire.


Le corps, alors, parle. Ou plutôt… il se tait.

Il se rend. Les tensions ne sont plus des ennemies 

à combattre, mais des vagues d’un océan que 

rien ne dérange.


Souvent des émotions refoulées remontent, des

 traumas du passé, des schémas et des scénarios 

imaginaires se déploient.

Parfois le silence est si vaste qu’on dirait 

l’espace et le cœur s’expansent à l’infini.

Parfois rien de très précis ne se passe — et 

pourtant, tout s’éclaire et le corps se réaccorde

 comme par magie : une réorchestration 

énergétique a lieu, sans efforts pour faire advenir

 un autre corps, un corps de vibration, puis un 

corps d’espace, qui est l’espace de conscience de ta

 vraie nature.

Car ceci n’est pas un travail, ni le fruit d’un 

quelconque effort. C’est une offrande de la Vie à 

la Vie. C’est une simple reconnaissance.


Tu n’as pas à t’élever. Tu n’as rien à transcender.

Tu n’as pas à guérir ni rien à changer.


Tu es déjà, en ton cœur le plus nu, ce que tu 

cherches.


Le toucher que je propose est un rappel tout en 

douceur, comme une main sur l’épaule de 

l’oubli, comme un souffle dans la poitrine du 

monde.


C’est une écoute incarnée, une présence sans 

direction, où le corps peut enfin se reposer, 

totalement et la Conscience… se reconnaître.


Ici, il n’y a pas de thérapeute, pas de patient.

Juste la danse silencieuse de ce qui est.

Et dans cette danse, quelque chose s’allège.

Il se peut que tu te souviennes… que rien ne t’a 

jamais séparé de toi-même.


La guérison dont il est question ici est la guérison 

de l’idée d’être séparé, guérir de l’identification 

erronée, guérir de la croyance et de l’impression 

d’être séparé, guérir de l’illusion d’être une 

personne séparée qui consiste à s’infliger une 

double souffrance absolument inutile et néfaste

 pour incarner cette vie-ci. 


Si ceci résonnes tu peux m’appeler au 0663769081 

ou le contacter sur mon mail 

(adnnn1967@gmail.com)

pour prendre rdv pour une séance individuelle à 

Paris sur place par zoom.


Il est également possible de faire des séances par 

zoom.