Face au désespoir faire l'unité avec l'impuissance
(Message à tous mes frères et sœurs mirage)
Pas de consolation non plus. Comment pourrais-je consoler l'inconsolable. Te prendre dans mes bras, certes, te dire mon soutien et mon affection au cœur de cette épreuve. Bien sûr. Mais rien ne serait résolu.
Je n’ai en réalité rien à t’offrir.
Ici point de coach pour te remonter le moral à zéro vers des sommets imaginaires, point de chantre du développement personnel pour appuyer sur le bouton des idées positives ou tirer sur le joystick de la loi d’attraction, nulle guérison énergétique pour te reprogrammer.
Au final, n'ai rien à offrir à la personne, aucun soin, aucune amélioration, aucune nouvelle perspective personnelle.
Ma seule fonction ici est d'être le réveil qui sonne au cœur de ton rêve, momentanément muté en cauchemar, le passeur de la lumière impersonnelle que par inattention tu ne laisses pas encore complètement passer en toi. Ma seule fonction ici et d'être cet espace impersonnel que tu es déjà et que tu ne réalises pas encore parce que tu es si fortement identifié aux sensations douloureuses de ce qui en toi résiste.
Ma seule fonction est d'être le miroir pour l'Espace Impersonnel en toi. Car c'est toujours l'Espace Impersonnel qui guérit de l'illusion de la séparation et qui met une fin à toute souffrance psychologique.
Notre premier réflexe est certes de vouloir résoudre la situation mais sur un plan profond, il n'y a évidemment jamais rien à résoudre. Qui d'ailleurs pourrait résoudre quoi que ce soit ? Et, pour le bénéfice de qui ?
Lorsque l'on réalise l'absence d'un soi-même qui pourrait bénéficier d'une résolution de la situation, cela génère un doux sourire de réconfort.
Si tu es mûr pour entendre ce message déconcertant, cette perspective non duelle, je t'inviterai à faire refluer l'attention vers la source de l'attention, je t'inviterai à réaliser, à rebours de tes croyances, que la souffrance que tu ressens est en réalité l'Amour qui se cherche.
La consternation et le désespoir sont toujours de bonne augure et ici, je t'invite à demeurer avec, sans essayer de retenir ou d'empêcher quoi que ce soit.
Je t'offre une ancre métaphorique et qui pourtant se révèlera à l'examen plus réelle que tout ce que tu croyais réel : La Présence impersonnelle pour que tu puisses t'y ancrer aussi sans efforts, c'est à dire t'y dissoudre, par simple osmose, par le toucher impersonnel, par un regard atemporel, par un dialogue déconstructif et des mots trempés dans ce silence qui cherche en Toi à se révéler.
Lorsque le désespoir est trop fort l'ami, je ne chercherai pas forcément à t'e ramener vers l'Espace impersonnel en toi, cet Espace de Présence dans lequel tout apparaît et disparaît. Je ne prendrai pas nécessairement la voie de la Connaissance et de la discriminantion. L'invitation est simplement de revenir à l'écoute sans à priori qui est déjà notre vraie nature et, à partir de cet Espace de Non Savoir, la résorption des fausses croyances engendrant la souffrance se fait d'elle-même.
Lorsque la douleur est trop vive, il vaut parfois mieux se laisser consumer par elle. C'est là que la Confiance est essentielle. Car le mental te dira inexorablement que tu en mourras. Mais ce qui meurt n'est en réalité que ce qui n'est pas vraiment Toi, c'est à dire le sentiment d'être un ego séparé, la prétention à savoir, le sentiment de manque, les fausses définitions de toi-même, et toutes les croyances captieuses.
Je t'inviterai alors à faire l'unité avec le désespoir, te laisser déborder par lui, entièrement, complètement, jusqu'à ce que tout ton être soit totalement submergé par la douleur, vibratoirement, sensoriellement. Jusqu'à ce que toi et le désespoir vous ne fassiez plus qu'Un. C'est une expérience directe sans les mots et sans les pensées.
Et, la théorie sans la pratique, c'est comme le menu sans le repas, ça ne nous nourrit pas.
(Message à tous mes frères et sœurs mirage)
Parfois la vie te
joue des tours si douloureux, qu’il ne t'est pas possible de trouver un
sens à l’expérience que tu vis. Tous les châteaux de cartes, patiemment
construits durant toute ta vie se sont soudainement écroulés. Les pensées te
ressassent le même air de « game over » et ton cœur est en mille
morceaux.
Les traditionnelles
sources de shoots d’attention, de douceur ou d’énergie sont définitivement
taries. Tu ne sais plus vers quel saint te vouer pour fuir l'inévitable ! Quelque
chose au cœur de ton être a été touché et cette fois-ci c’est un naufrage dont tu
pressens que tu ne pourras pas te relever. Tout ce en quoi tu croyais
s’est effrité en un claquement de doigt. Tout ce à quoi tu tenais est
parti en cendres. Il n’y a plus aucun espoir.
Que puis-je
t’offrir l’ami ? Pas de conseil. Qui suis-je pour savoir mieux que toi comment
mener la barque de te vie ? Qui suis-je pour t'analyser et te prodiguer des
conseils ? Pour qui ? Et pour quoi faire ?
Pas de consolation non plus. Comment pourrais-je consoler l'inconsolable. Te prendre dans mes bras, certes, te dire mon soutien et mon affection au cœur de cette épreuve. Bien sûr. Mais rien ne serait résolu.
Je n’ai en réalité rien à t’offrir.
Ici point de coach pour te remonter le moral à zéro vers des sommets imaginaires, point de chantre du développement personnel pour appuyer sur le bouton des idées positives ou tirer sur le joystick de la loi d’attraction, nulle guérison énergétique pour te reprogrammer.
Non l'ami, je ne
vais pas te caresser dans le sens du poil de tes rêves d’antan et te faire
miroiter un espoir qui au tréfonds taraude et désespère. Je ne pointerai
pas vers un repère nouveau dans le temps et l’espace en vue de nourrir ton
imaginaire d'un horizon à rejoindre. Je ne vais pas non plus faire un appel musclé à
ta volonté pour tenter encore une fois d’infléchir le destin dans un sens en
apparence plus propice. Pour qui, pour quoi ?
Au final, n'ai rien à offrir à la personne, aucun soin, aucune amélioration, aucune nouvelle perspective personnelle.
Et
pourtant, frère ou sœur de lumière, j'entends ton cri silencieux, ta peine profonde,
Ton àquoibonisme, ton épuisement, ton accablement, ton dégoût. Ta souffrance
fait écho ici.
Ma seule fonction ici est d'être le réveil qui sonne au cœur de ton rêve, momentanément muté en cauchemar, le passeur de la lumière impersonnelle que par inattention tu ne laisses pas encore complètement passer en toi. Ma seule fonction ici et d'être cet espace impersonnel que tu es déjà et que tu ne réalises pas encore parce que tu es si fortement identifié aux sensations douloureuses de ce qui en toi résiste.
Ma seule fonction est d'être le miroir pour l'Espace Impersonnel en toi. Car c'est toujours l'Espace Impersonnel qui guérit de l'illusion de la séparation et qui met une fin à toute souffrance psychologique.
Je
ne peux décemment pas te tourner vers quelque chose qui n'est pas là - l'espoir
d'un but inexistant. Ce serait de la non assistance à "personne en
danger". Non, je vais t'inviter à te retourner vers la source des pensée et des percrptions, la pure Présence. Et, si tu
ne vois que la souffrance et la résistance qui semblent voiler cette Présence,
alors nous commencerons par faire l'unité avec ces apparitions, c'est déjà ça.
Car, chaque
situation qui entraîne un désespoir ou une souffrance dans notre vie est, paradoxalement, toujours une occasion auspicieuse pour discriminer le vrai du
faux.
Notre premier réflexe est certes de vouloir résoudre la situation mais sur un plan profond, il n'y a évidemment jamais rien à résoudre. Qui d'ailleurs pourrait résoudre quoi que ce soit ? Et, pour le bénéfice de qui ?
Lorsque l'on réalise l'absence d'un soi-même qui pourrait bénéficier d'une résolution de la situation, cela génère un doux sourire de réconfort.
Si tu es mûr pour entendre ce message déconcertant, cette perspective non duelle, je t'inviterai à faire refluer l'attention vers la source de l'attention, je t'inviterai à réaliser, à rebours de tes croyances, que la souffrance que tu ressens est en réalité l'Amour qui se cherche.
La consternation et le désespoir sont toujours de bonne augure et ici, je t'invite à demeurer avec, sans essayer de retenir ou d'empêcher quoi que ce soit.
Je t'offre une ancre métaphorique et qui pourtant se révèlera à l'examen plus réelle que tout ce que tu croyais réel : La Présence impersonnelle pour que tu puisses t'y ancrer aussi sans efforts, c'est à dire t'y dissoudre, par simple osmose, par le toucher impersonnel, par un regard atemporel, par un dialogue déconstructif et des mots trempés dans ce silence qui cherche en Toi à se révéler.
Je
t’invite simplement à demeurer au cœur de cet instant empli par la douleur
morale extrême sans chercher d'issue de secours, sasn feindre et sans te
dérober. Je t'invite à sentir la douleur morale de la perte de tout ce à quoi
tu tenais. Sentir pleinement cette douleur ici et maintenant.
Je
t’invite à sentir le naufrage, à être le naufrage, mais pas à moitié, jusqu'au
bout, vibratoirement, tactilement, sensoriellement.
Un
moine zen très connu, Shido Bunan disait : "Meurs avant de mourir et fais
tout ce que tu veux". C'est le sens symbolique de la crucifixion du
Christ. Mourir à l'ego. Car ce qui fait mal c'est toujours et uniquement de
vouloir ce qui n'est pas ou ne pas vouloir ce qui est, ce qui est la même
chose.
Mais
comment mourir ?
Lorsque le désespoir est trop fort l'ami, je ne chercherai pas forcément à t'e ramener vers l'Espace impersonnel en toi, cet Espace de Présence dans lequel tout apparaît et disparaît. Je ne prendrai pas nécessairement la voie de la Connaissance et de la discriminantion. L'invitation est simplement de revenir à l'écoute sans à priori qui est déjà notre vraie nature et, à partir de cet Espace de Non Savoir, la résorption des fausses croyances engendrant la souffrance se fait d'elle-même.
Lorsque la douleur est trop vive, il vaut parfois mieux se laisser consumer par elle. C'est là que la Confiance est essentielle. Car le mental te dira inexorablement que tu en mourras. Mais ce qui meurt n'est en réalité que ce qui n'est pas vraiment Toi, c'est à dire le sentiment d'être un ego séparé, la prétention à savoir, le sentiment de manque, les fausses définitions de toi-même, et toutes les croyances captieuses.
Je t'inviterai alors à faire l'unité avec le désespoir, te laisser déborder par lui, entièrement, complètement, jusqu'à ce que tout ton être soit totalement submergé par la douleur, vibratoirement, sensoriellement. Jusqu'à ce que toi et le désespoir vous ne fassiez plus qu'Un. C'est une expérience directe sans les mots et sans les pensées.
Sentir
cela signifie faire l’unité avec ce qui se présente sans jugement, sans
comparaison, sans analyse, conclusion ou le moindre commentaire. Juste sentir
l'impuissance. Laisser l’impuissance te submerger totalement, sans images et
sans commentaires. Sentir ce que cela fait que d’être sans espoir. Sentir
qu’il n’y a rien à sauver. Sentir vraiment que tout est perdu. Définitivement.
Cette
invitation à te laisser submerger émotionnellement est, paradoxalement, ce qui
va permettre la transmutation du plomb du sentiment de séparation en l'or de la
plénitude. Et, cette apparente transmutation n'est possible, bien sûr, que parce
que le plomb était en réalité déjà fait de l'or de la Plénitude.
La souffrance, comme je le disais, est en réalité de l'amour qui se cherche. Simplement tu ne le réalisais pas. Sentir, faire l'expérience de l'unité avec peu importe ce qui se présente, est l'occasion de vivre directement ce que les textes sacrés traditionnels nous disent, à savoir que tout est Un, Je suis Brahman, Tu es Cela. Sentir, faire l'unité est la mise en pratique de la théorie.
La souffrance, comme je le disais, est en réalité de l'amour qui se cherche. Simplement tu ne le réalisais pas. Sentir, faire l'expérience de l'unité avec peu importe ce qui se présente, est l'occasion de vivre directement ce que les textes sacrés traditionnels nous disent, à savoir que tout est Un, Je suis Brahman, Tu es Cela. Sentir, faire l'unité est la mise en pratique de la théorie.
Et, la théorie sans la pratique, c'est comme le menu sans le repas, ça ne nous nourrit pas.
Au
bout de ce ressenti silence, ce qui n’est pas réel en toi se consumera pour
laisser se révéler un vide abyssal, une vacuité infinie, un zéro absolu. C'est
la Conscience pure, sans forme qui se révèle.
"Là, il n'y a qu'ordre et beauté, luxe calme et volupté" (Invitation au voyage de Baudelaire).
Sentir, quoi que ce soit, faire l'unité avec quoique ce soit, même la pire idée, l'expérience que vous redoutez le plus, est paradoxalement toujours d'une douceur désarçonnante. C'est reconnaître que tout est une expression de Vous. C'est vous reconnaître profondément en toute expérience, toute forme, toute créature.
"Là, il n'y a qu'ordre et beauté, luxe calme et volupté" (Invitation au voyage de Baudelaire).
Sentir, quoi que ce soit, faire l'unité avec quoique ce soit, même la pire idée, l'expérience que vous redoutez le plus, est paradoxalement toujours d'une douceur désarçonnante. C'est reconnaître que tout est une expression de Vous. C'est vous reconnaître profondément en toute expérience, toute forme, toute créature.
C’est
là, frère ou sœur de lumière, dans cet espace transparent, sans forme et sans
âge, dans cette présence sans définition, dans cet éternel Maintenant, que
désormais Tu te sais être, que tout se joue depuis toujours.
Ton
histoire est terminée et tu n’as plus d’avenir, certes. Mais au bout de cette
consumation dans le senti, dans ce point d'orgue hors du temps où ta vraie
nature se révèle, il est su que Tu n'as jamais été localisé dans l'espace temps
et la pire des souffrances t'apparaîtra soudain comme une bulle de rêve
nocturne qui vient d'éclater au réveil.
Quand
l’impuissance a été sentie jusqu’au bout, se révèle alors comme par magie, un
paysage magnifique, émergeant de la brume, l'incomparable complétude de l'Être.
Il
y a là une douceur et une puissance absolues. Depuis cette Présence une
gratitude infinie pour tout ce qui est peut soudainement s’exprimer. Et tu
es Cela ma sœur, mon frère de lumière.
Je
te souhaite de tout mon cœur de réaliser que nous sommes tous faits du même
Espace et de la même Lumière.
Amor
Fati
Nota Bene : Pour ceux qui sont intéressés par un accompagnement individuel non-duel à Paris ou par Skype ou une séance d'accompagnement psycho-corporelle pour laisser éclore les émotions bloquées, veuillez me contacter au 06 63 76 90 81 ou sur mon mail : adnnn1967@gmail.com
Si vous voulez vous inscrire pour les rencontres non duelles (gratuit ou sur la base d'une participation en conscience) qui ont lieu de façon bi-mensuelle dans le 19e à Paris, écrivez-moi un sms sur le numéro ci-dessus.
...je témoigne ici de la parfaite efficacité expérimentée, vécue à chacun des tes accompagnements...
RépondreSupprimer...de pures bénédictions...
Beaucoup, beaucoup de chance d'avoir croisé ton chemin...
Maria
Plénitude tant désirée de l'Être... 🙏💝
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