L'éveil à ma vraie nature au travers du miroir

L’erreur fatale à ne pas commettre pour révéler sa vraie nature au travers du miroir.

Un miroir est pratique pour se raser sans se blesser ou pour voir comment les vêtements s’ajustent. Le miroir permet à un humain de découvrir son apparence humaine et de voir comment les autres humains le perçoivent. C’est important pour un humain de réaliser quelle apparence il a pour les autres.

Mais pour faire partie du club humain, nous avons tous fait un pacte avec le diable. Nous avons suivi aveuglément ce que le langage et les autres nous ont dit : tu es ici ce que tu parais être là-bas ! Voilà l’erreur fatale !

Par une sorte d’inattention foncière, nous nous sommes exclusivement identifié au visage là-bas dans le miroir.

L’erreur fatale se produit au moment même où je perçois le visage là-bas dans le miroir et que j’imagine que je le perçois à partir des yeux et du visage.

Or, le hic c’est que ça ce n’est jamais mon expérience directe.

Sans faire référence à la mémoire, dans la pure évidence de l’instant présent, je ne puis jamais réellement trouver d’origine au reflet dans le miroir !

Le visage que je perçois là-bas dans le miroir apparaît ici à une absence de visage, dans un espace ouvert et transparent. Et, il en est également ainsi pour vous. Non ? Regardez bien ! Sans les associations mentales.

Le visage qui m’est donné est toujours là dehors avec les autres visages humains et les objets du monde.

Le visage que je perçois là-bas est un peu comme une deuxième personne (que je pourrais tu touer) ou une troisième personne pour moi. Il est ce que les autres perçoivent de moi.

Mais si vous désirez connaître votre véritable identité, et vivre à partir de ce que vous êtes vraiment vraiment, vous devez non seulement vous poser la question qui suis-je, et l’investiguer avec une détermination sans faille mais vous devez surtout vous poser cette question en ces termes :

QUI SUIS-JE POUR MOI-MÊME ?

Qui suis-je ici et Maintenant, sans faire référence à la mémoire ?

À partir de quoi est-ce que je regarde maintenant, sans laisser l’imagination me dicter la réponse ?

Ici, je suis pure capacité d’accueil pour le monde ainsi que ce visage auquel je me suis si longtemps identifié et qui se trouve là-bas dans le miroir.

Le visage dans le miroir telle une troisième personne regarde vers l’Espace ouvert, sans âge et sans limite que je me découvre être ici et maintenant.

Si j’accepte de laisser tomber pour quelques instants la mémoire et les savoirs de seconde main, de faire une expérience directe et ingénue comme le ferait un petit enfant, il peut être réalisé que le visage dans le miroir regarde vers et paradoxalement révèle ma véritable nature, mon « visage originel » comme on nomme cet Espace impersonnel et atemporel dans la tradition zen.

En réalité je n’ai jamais vu de visage ici. Mais je crois qu’il est là car les autres me l’ont dit et je n’ai pas cru bon de remettre cette croyance en question.

Et pour maintenir cette croyance, voici comment j’ai fait :

Je prétends avoir la capacité d’aller dans le miroir pour agripper le visage, l’en extraire, puis le retourner (car il est à l’envers) puis l’agrandir (car si je le mesure entre mon pouce et mon index je réalise qu’il est tout petit) et enfin le placer, tel un masque imaginaire sur cet espace vacant, ouvert et transparent à partir duquel je perçois le monde.

Ensuite, je fais coïncider en imaginaire - mais sans le réaliser - ce visage là-bas avec les sensations invisibles perçues ici !

Puis je vis, pense et agit comme si ce visage était ici. Je me joue un jeu pervers de cache cache à moi-même, un jeu aux conséquences insoupçonnées. Un jeu que certes presque tout le monde se joue à soi-même, mais sans réaliser les conséquences cauchemardesques de ce jeu lorsque l’on oublie ue c’est un jeu. Car sans remettre ce jeu de dupes en question, nous faisons comme si nous étions l’apparence dans le miroir. Et, nous sommes projetés dans un rêve où pus sommes dans le couloir de la mort !

Avouez que c’est un peu schizophrénique que de se prendre pour un autre que soi, non ?

Voulez-vous continuer à faire semblant de n’être pas qui vous êtes réellement ou voulez vous la vérité, la vérité et rien que la vérité ?

L’invitation que je partage est de voir la vérité nue telle qu’elle est et rien d’autre. Je ne peux pas me contenter de vivre une vie de faux semblants, c’est au-delà de mes forces, c’est trop d’efforts !

En effet, imaginez un peu les efforts colossaux que le cerveau doit faire en permanence pour créer l’illusion d’une tête et surtout d’un observateur personnel, doté d’une histoire et d’un ensemble complexe de préférences, à la place de cet Espace sans forme et sans âge, en lieu et place de cette ouverture consciente !

Imaginez le stress que cela induit en permanence !

Voulez-vous vivre une vie de stress inutile, vivre à partir d’un mensonge, continuer à vivre une vie d’ignorante ignorance ?

Quel soulagement que dé - couvrir, au sens de cesser de couvrir, que je ne suis pas un visage mais un grand ouvert silencieux de commentaires !

Quel soulagement de ne plus avoir à faire l’effort de faire semblant d’être ce que je ne suis pas.

Il n’y ici rien à protéger ou à affirmer. Il n’y a rien ici à maintenir, ni rien dont il faudrait se souvenir, rien à prouver aux autres, aucun savoir ni aucune image à défendre.

Quel soulagement !

En étant sciemment cette ouverture sans personne, vous éprouvez une paix et une liberté inconditionnées.

Il y a dans cette ouverture aucun mécanisme de résistance à ce qui se présente. Vous éprouvez une joie sans objet. La joie pure d’être. La joie de reconnaître qui vous êtes vraiment.

Présence atemporelle et impersonnelle.

Il n’y a ici nulle séparation. Toutes les couleurs et les formes, toutes les perceptions et les expériences apparaissent à 0 cm de l’Espace vacant que Vous êtes.

Vous n’oubliez par pour autant votre apparence, ce que vous paraissez être pour les autres. Et vous prenez naturellement soin de cette apparence toutes choses étant égales par ailleurs comme vous prenez soin des autres et du monde en fonction de vos capacités et inspirations.

Vous êtes conscient des formes et du monde mais vous savez que tout prend sa source dans le Sans Forme.

Vous êtes le Sans Forme prenant toute forme.

Vous vivez à la fois sur le plan humain et sur le plan divin.

Maître Eckhart ne disait-il pas :

« L’œil par lequel je vois Dieu et l’œil par lequel Dieu me voit est un seul et même œil, une seule et même vision, une seule et même connaissance, un seul et même amour. »

Douglas Harding lui-même rapporta qu’un jour un garçon de 8-9 ans assistant à un atelier de vision dans tête lui avait dit : « Le miroir est comme un aimant qui attire toute la matière qui est ici, là dehors ».

Il raconte aussi qu’un jour la fille d’un ami à qui on avait dit d’aller laver son visage, était partie dans la salle de bain nettoyer son visage dans le miroir.

Le miroir comme toute chose est à double tranchant.

Vous pouvez soit vous identifier avec la forme apparaissant là-bas où vous en servir pour vous souvenir, sans la mémoire, qui vous êtes vraiment et ne plus commettre cette erreur fatale d’identification, source de toute souffrance et de la plupart des conflits dans le monde.

Si vous prenez conscience qu’il n’y a pas d’origine au reflet dans le miroir, il se pourrait bien qu’un trésor caché se révèle, qu’un merveilleux secret ouvert se donne à vous dans toute sa splendeur.

La voie de la vision sans tête initiée par Douglas Harding est une voie de réalisation directe de notre vraie nature, qui ne vous demande pas de croire, mais simplement de voir ce qui est, une voie simple, pratique et efficiente.

NB : Pour ceux qui sont intéressés par un accompagnement individuel non-duel à Paris ou par Skype, une thérapie d'accompagnement psycho-corporel pour laisser éclore les émotions bloquées, ou le stage de 9 jours , veuillez me contacter au 06 63 76 90 81 ou sur mon mail : adnnn1967@gmail.com 

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