J’aime ce plus vaste que moi
Qui me délivre de moi-même
Ce courant ce je ne sais quoi
Auquel je me livre sans prendre
La peine de savoir qui m’aime
D’un amour si chaste et si tendre
J’aime ce plus vaste que toi
Qui illumine ton visage
La plénitude se déploie
Dans la rondeur de chaque geste
Quand sœur de la femme sauvage
Le Grand Ouvert se manifeste
J’aime ce plus vaste que nous
Qui creuse son lit dans nos nages
L’irrémédiable se dénoue
Dans nos longs voyages sans cible
Où cet insatiable éclairage
Rend toute matière sensible
Dieu amour espace ou empreinte
Comment nommer cet invisible
Aucune parole n’est sainte
La présence seule est sacrée
L’écoute pressent l’indicible
D’un plus vaste que moi qui crée
Et l’illusion d’avoir le choix
Est notre obstacle à l’abandon
La peur d’aimer le seul dilemme
J’aime ce plus vaste que moi
Qui me délivre de moi-même
Gratitude à Douglas et Catherine Harding qui ont partagé avec infinie générosité l'Amour que nous sommes ...
magnifique
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