La pratique non duelle ultime

 

Le 3e Patriarche du Chan en Chine (Bouddhisme chinois) Tsen-Ts'an (?-606) écrivit : "La Grande Voie (l'éveil à sa vraie nature de Bouddha) est aisé pour ceux qui n'ont pas de préférences."

Il me semble que l’essentiel de la quête spirituelle est exprimée dans cette phrase. 

Toute voie d’éveil pointe vers Cela. Si cela est pleinement compris et vécu, vous pouvez oublier tout le reste. 

La Grande Voie signifie Éveil. Et Seng-Ts’an nous dit que nous devons arriver là où il n’y a nulle préférences.

Que pouvons nous faire pour n’avoir plus de préférences ? Rien ne peut être fait directement. Il y a juste cessation des préférences. Mais indirectement vous pouvez faire plein de choses. En réalité il y a juste à constater combien c’est douloureux et vain que de s’identifier à un désir, à une attente, à un espoir. Cela suffit. 

Il se peut alors que nous préférerions ne pas avoir de préférences et aussitôt nous retombons dans l’identification au rêve. Car nous voici à nouveau en train d’expérimenter la préférence : celle d’être sans préférences.

Il faut un arrêt suffisamment long et profond de toute activité mentale, pour voir profondément le mécanisme.

L’éveil spirituel concerne la connaissance directe du connaisseur. Cette connaissance-ci n’est pas une connaissance objective. Cette connaissance n’est pas un savoir où une expérience. Or, le mental ne s’occupe que ce qui a forme, de ce qui peut être connu objectivement.

Dans cette vidéo je vous invite à simplement constater les préférences qui émergent, ni plus ni moins. cela suffit et est le cœur de la pratique non duelle. Voir. Voir ce que vous n'êtes pas. Et ainsi se révèle "Sahaja", l'état nature, en réalité le non  état du Soi.

Extrait de Satsang par zoom, janvier 2022. 

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Nous sommes déjà pleinement ce que nous cherchons. Il suffit de se retourner vers l'intérieur en se détachant du film de la vie pour réaliser que nous avons toujours été l'écran sur lequel le film se projetait. De cette réalisation dépend ultimement la fin de la souffrance.

Si vous ne répondez pas sur un plan profond à la question : "qui suis-je?" quelle est la valeur de votre vécu ?

Bien que le terme thérapie non duelle puisse paraître "barbare" aux oreilles de certains, il faut se rappeler que l'essence de la thérapie en Inde était selon les textes traditionnels de nature non duelle. 

Que ce soit dans la Baghavad Gita, ou dans le Vasishta yoga où Vasishta guérit la dépression du Prince Rama dégoûté de vivre, en lui montrant que la nature de ce que l'on appelle la vie, n'est qu'un rêve transitoire dont le fondement est le Soi, la guérison au sens traditionnel est d'abord une guérison de l'ignorante ignorance dont parlait Ramana Maharshi. 

Il y est compris que la racine de la souffrance humaine et des conflits est le sentiment de séparation, que crée la croyance erronée d'être une personne séparée, limitée, mortelle, auteur des pensées et des actes.

Lorsqu'il y a un questionnement profond et une grande authenticité,                                       

cette quête peut parfois être momentanément facilitée par un être qui vous accompagne de façon impersonnelle, bienveillante et d'une radicalité sans compromissions par rapport à la Vérité ultime que Vous êtes. De préférence "installée" Lui-même dans la  Présence impersonnelle, c'est à dire quelqu'un qui ne se prend pas pour une personne, un thérapeute, ou quoi que ce soit d'ailleurs. 

Voir le blog : eclore-en-conscience.blogspot.fr

Cet engouement récent pour la thérapie non duelle se confirme dans la fréquentation par les thérapeutes de différents horizons dans les stages de week-end et de 9 jours. Pour les stages, les accompagnements individuels ou les satsang par zoom (gratuits), veuillez me contacter sur adnnn1967@gmail.com 

Belles éclosions à toutes et à tous,

Amor Fati