Je ne sais pas ce que je fous ici-bas, dans cette incarnation, dans cet espace-temps ?
Voilà un questionnement qui revient souvent !
On sent poindre en arrière plan de ce questionnement une sorte d’àquoibonisme qui masque souvent un profond désespoir quand on gratte un peu, devant l’impression d’absurdité et de souffrance de cette vie dont on se sent au final séparé.
Quand on se pose cette question profondément avec authenticité on en vient alors naturellement à se poser la question qui suis-je ?
Et, alors on investigue la nature de notre être véritable et on en vient à se re dé couvrir tel que l’on est vraiment. On en vient à réaliser que le véritable Je n’apparaît pas et ne disparaît pas dans l’espace temps mais qu’au contraire notre véritable Je est illimité est sans âge, et contient l’espace temps qui sont de simples concept de la durée et de l’étendue ainsi que toutes les perceptions avec des qualités objectives.
On se re dé couvre alors comme étant la pure conscience, présence atemporelle et sans forme.
Dans cette nouvelle perspective non duelle, on se redécouvre comme étant en réalité sans manque et sans conflit avec les autres expériences qui toutes apparaissent et disparaissent en cet espace de connaissances par lequel tout est connu, et qui sont non séparées de Lui. Je est cet espace de connaissance, absolument inconditionné, par lequel tout est connu. Et en se réalisant rayonnent paix joie et amour.
À la suite de cette reconnaissance, on commence à vivre sa vie d’humain en accord avec cette réalisation.
Le pourquoi nous quitte. On comprend que l’on est la vie et que la vie est sans pourquoi. Et ça ça change la donne. C’est le temps sans temps , un temps d’étonnement et d’émerveillement, un temps pour tout aimer, le temps du point d’orgue.
Après l’éveil le rêve continue, mais l’ignorance nous quitte. Je sais que la substance du rêve est faite de la Conscience que Je suis…
Le Je suis apparaît dans cet Inconnu Reconnu. Et ça ça change la donne.
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