Depuis 1998, j’exerce le métier d’accompagnant non-duel psychocorporporel. Je propose de redécouvrir un espace où l’on ne cherche pas à réparer un moi blessé ou à réajuster un personnage pour le rendre un peu moins souffrant, et, comme le formule Jean-Yves Leloup, à simplement passer de la névrose à la normose. L’enjeu est de reconnaître que ce que nous sommes réellement n’a jamais été abîmé, puis d’accueillir dans cette présence ouverte tous nos doutes, nos confusions et nos traumatismes, non pour les corriger, mais pour les laisser se dissoudre dans la présence même dont ils sont faits et par conséquent en guérir progressivement, sachant que ce que l’on guérit ici n’est pas un soi abîmé mais la croyance et l’impression d’être séparé des autres et du monde. Et cela révèle que nous sommes le bonheur même que nous cherchions avant dans le monde et auprès des autres.
Cet accompagnement s’appuie sur le dialogue et plus particulièrement sur un dialogue déconstructif (non-duel), sur la maïeutique (comprise comme l’art de laisser naître ce qui était retenu), ainsi que sur une écoute fine du corps, qui dévoile peu à peu qu’il n’est pas un objet séparé mais une expression vivante de la conscience. Cette thérapie non duelle nous amène à reconnaître avec de plus en plus d’évidence les diverses expressions de notre sentiment de séparation pour révéler au bout de chaque séance la plénitude de notre véritable nature. Nous passons de l’illusion au réel et de la souffrance au bonheur. C’est un satsang personnalisé. La séance peut se faire Zoom ou en présentiel à Paris. À distance, le travail se déploie par une investigation douce du soi et, lorsque c’est pertinent, par la voie du sentir, ainsi qu’une exploration directe de l’expérience et une mise en lumière de l’identification mentale, dans ces divers aspects. En présentiel, il est parfois possible d’intégrer un toucher non-duel, un toucher simple, non intrusif, sur un corps habillé, qui aide les émotions bloquées à émerger et à se dénouer. Et ce toucher n’a rien de technique, il est une des formes les plus subtile d’écoute qui éveille la présence non-duelle. Je l’ai appris (ou plutôt cela s’est particulièrement révélé) auprès de Frédéric Moreau, mon maître, ostéopathe que j’ai suivi pendant dix-huit ans, ainsi qu’auprès de ma professeure d’Alexander, Brigitte Froger, avec qui j’ai bénéficié de dix ans d’accompagnement hebdomadaire. À cela s’ajoutent des centaines de séances reçues auprès d’autres praticiens du toucher depuis trente ans.
Les tensions du corps sont le langage des conflits intérieurs. Elles condensent nos refus, nos mémoires et nos attachements, et deviennent une opportunité précieuse dès lors qu’on les aborde avec douceur. En les laissant être pleinement ressenties, sans savoir préalable, sans volonté de les transformer, elles révèlent la source dont elles émanent. La mémoire se manifeste, se laisse traverser, puis se dissout dans l’espace même qui l’accueille. Sentir est en soi non duel car tu ne peux pas penser et sentir en même temps. Ainsi sentir profondément une émotion ou une contraction corporelle ouvre la voie à une Conscience atemporelle et infinie, qui est paix et plénitude inconditionnelle.
La non-dualité n’est pas une idée ici, mais le cadre naturel de toute séance. Elle rappelle que la souffrance naît toujours d’un décalage entre ce qui est et ce que nous croyons devoir être. En nous identifiant à nos pensées, nous oublions cette conscience libre et silencieuse qui ne nous a jamais quittés. La thérapie non duelle n’analyse pas le passé pour lui-même. Elle invite plutôt à voir comment le passé s’inscrit dans le corps et dans l’esprit maintenant. Elle interroge les croyances qui façonnent notre expérience du monde. Elle explore ce qui se produit lorsque nous cessons de nous prendre pour nos pensées. Qui sommes-nous lorsque rien ne vient se surimposer à l’expérience directe ?
Il y a aussi toute la place dans ces séances d’accompagnement non duel pour le silence de la présence qui est le dissolvant universel de toutes nos identifications. Ce silence n’est pas une simple absence de mots et de pensées mais le silence vivant de l’être qui est extrêmement contagieux.
L’accompagnement peut être ponctuel ou s’inscrire sur le moyen ou long terme. Chacun avance à son rythme. Pour ma part, il m’a été essentiel d’être accompagné durablement. Un regard extérieur permet de faire surgir ce que nous ne voulons pas voir : les zones d’ombre, les peurs secrètes, les désirs inavouables, les angles morts. Être accueilli dans cette vérité, sans jugement, avec clarté et tendresse, permet de développer un réflexe d’attention dans le quotidien, une écoute éveillée qui devient une manière naturelle d’habiter sa vie.
La thérapie non duelle est avant tout une invitation à se déposer dans ce que nous sommes déjà. Elle ne cherche pas à façonner une nouvelle version de nous-mêmes. Lorsque l’espace de présence est reconnu, les singularités du personnage se déploient librement, comme l’expression vivante de la conscience qui se reconnaît au travers de chacune de nos expériences. Peu à peu, les pensées et les actions qui auparavant étaient au service d’un moi séparé et illusoire, cherchant à combler un manque insatiable, se déploient désormais à partir d’une plénitude. Cela transforme profondément notre manière d’entrer en relation avec les pensées, le corps, le monde et les autres. Vivre à partir de qui nous sommes vraiment permet à nos singularités personnelles de s’épanouir de la façon la plus efficiente, créative, poétique et compassionnée.
Le prix d’une séance de 1h15 est de 80€ sur place ou par Zoom. Pour les personnes en difficulté financière, une réduction de 10 ou 20 euros peut être accordée.
Contact : adnnn1967@gmail.com
Téléphone : 06 63 76 90 81
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire